Bon anniversaire au Café Suspendu.

L’association le Café suspendu a fêté ces trois années d’existence ce week-end dans une ambiance de folie.
J’ai rencontré sa présidente Camille Santucci à une session d échanges au Service Civique. A l’époque le projet en était aux balbutiements.
Nos liens se sont resserrés parce que nous avons des militants association en commun comme Fabienne Boyer ou Rahma Louassi
3 ans plus tard cette initiative embryonnaire s’ est développée. Le samedi à 18h plusieurs centaines de sans abri et de personnes précarisées viennent, boulevard Raimbaldi.
Le travail associatif s est installé dans la durée. Nous étions une centaine et la bienveillance régnait à chaque table.
J’ai même reçu mon diplôme de Bénévole.
Une bien belle jeunesse.

Dominique Estrosi Sassone est-elle aussi responsable de la crise du logement social sur Nice ?

Depuis des années Dominique Estrosi Sassone tente par tout les moyens, au Sénat, de trouver une solution pour aider les maires (et notamment celui de Nice) à échapper à la loi SRU qui fête cette année ses 20 ans.
Cette loi impose aux communes 20 à 25% de logements sociaux.
Le maître mot assouplir veut dire tout simplement déroger à telle ou telle disposition de la loi. C’est ainsi que sont désormais comptabilisés les logements étudiants par exemple.
Quant à l’objectif de mixité, de qui se moque t’elle alors qu’elle a été adjointe au logement et à la politique de la ville pendant 12 années et qu’elle avait déjà une partie de cette responsabilité sous le mandat de Jacques Peyrat.
Cette absence de mixité sociale qu’elle dénonce, c’est avant tout son bilan.

C’est aussi ça les quartiers !

Hier soir à la Blackbox s’est déroulé le concert des talents du quartier. Un spectacle vraiment sympa d’une bonne tenue artistique mais qui a valu aussi par le message de Fraternité qui s’est dégagé tout au long de la soirée.
Je vous invite à voir le petite reportage de 21 photos qui suit, qui traduit l’ambiance de la soirée, tellement loin de tout racisme, qui montre au public combien la musique était fédératrice.

Il y a 77 ans, Torrin et Grassi étaient pendus !

Le 7 juillet 1944, les résistants FTPF (francs-tireurs et partisans français) Séraphin Torrin et Ange Grassi, arrêtés le 4 juillet comme otages à Gattières, furent pendus, en plein jour, par les Allemands, aux réverbères des arcades de l’avenue de la Victoire (actuelle avenue Jean Médecin).
Les Allemands les ont laissés là pendant 3 heures afin que les centaines de passants, rassemblés de force, assistent à ce triste spectacle.
Chaque année le 7 juillet nous sommes nombreux à nous retrouver pour honorer leur mémoire. Bien sûr les témoins directs se font de plus en plus rares mais ce souvenir se transmet. Hier soir je discutais avec une personne âgée qui me disait qu’elle avait promis à son père de ne jamais rater cette cérémonie tant que sa santé lui permettrait de venir y assister.