Le COVID, c’est comme Tchernobyl, ça ne connaît pas de frontières.

Ce simple constat de bon sens m’amène à vous dire que nous devons nous intéresser de près à l’évolution de la situation en Tunisie.
Quatre gouvernorats sont placés en confinement généralisé, ceux de Beja, Siliana, Zaghouan et Kairouan. Dans ces secteurs le taux de contamination dépasse les 400 pour 100 000 habitants et plus de 2000 cas par jour sont confirmés.
A Kairouan, la situation est tellement dégradée que les services de santé militaire sont mobilisés. On est au bord d’une catastrophe.
Compte tenu des liens historiques qui unissent notre métropole à cet ancien protectorat et de l’importance de la diaspora tunisienne à Nice, cette situation ne peut pas nous laisser indifférent.
En effet, de nombreux tunisiens retournent cette année pour la première fois depuis 18 mois voir leurs familles au bled. Mais ils travaillent ici, leurs enfants sont scolarisés ici et ils reviendront en septembre. La Méditerranée ne sera pas assez large pour nous protéger d’un éventuel rebond épidémique venant du sud.
Il faut aider la Tunisie à surmonter cette vague. Et ne me dites pas qu’on a suffisamment à faire en France. La France a un rôle à jouer, elle peut également peser diplomatiquement sur la répartition des millions de doses actuellement dirigées vers les pays pauvres.

Parti Socialiste : une nouvelle perspective avec Hélène Geoffroy

Au prochain Congrès du Parti socialiste, je soutiendrai la démarche d’Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, une élue de terrain confrontée à toutes les problématiques actuelles et qui amène un nouveau regard sur toutes ces questions sociales et sociétales.
Elle défend le texte d’orientation n°2, « Debout les Socialistes » au congrès de Villeurbanne, symbole d’une démarche militante qui nous rend fier de ce que nous sommes.
Dans les Alpes-Maritimes, je suis son référent et je la remercie de sa confiance.
Avec de nombreux.euses militant.es de la fédération du PS 06, je fais ce choix pour ouvrir de nouvelles perspectives et un nouvel espoir au Parti socialiste, à ses militant.es, sympathisant.es et électeur.trice.s
Ce ne peut être la continuité proposée par Olivier Faure qui nous conduit à une impasse financière et politique, et à l’effacement des Socialistes, noyés dans des rassemblements artificiels où ils sont réduits à la portion congrue.
Plus que jamais, les valeurs sur lesquelles nous avons fondé notre histoire sont et demeurent d’actualité au service d’une société plus juste, plus écologique et plus solidaire.
Nous ne devons pas renoncer à notre idéal qui passe par le PS, même si par moments, il peut paraître difficile à certains de garder ce cap.
Patrick Allemand

Enfin !

La direction du Tour de France a enfin déposé plainte contre la bêtise.
Hier une spectatrice brandissant une pancarte a provoqué la chute d’une cinquantaine de coureurs dont certains victimes de fractures n’ont pu repartir.
Pour eux le Tour, attendu depuis un an s’est achevé par des larmes.
Malgré les spots publicitaires demandant aux spectateurs de faire attention aux enfants, aux chiens et à je ne sais quoi, il est impossible de sécuriser 3400 kms de courses et on a besoin de l’esprit de responsabilité de chacune et chacun.
Quand ce genre de stupidités se produit dans les cols, la vitesse est réduite, le danger est limité. Mais quand un peloton est lancé à 50 km/h, c’est un carnage.
La Direction du Tour a très bien fait de porter plainte contre cette personne qui, en plus, s’est évaporée au lieu de faire face à ses responsabilités. La gendarmerie a ouvert une enquête, le parquet, une information judiciaire pour « blessures involontaires ».
Les coureurs pourraient aussi déposer plainte pour le préjudice causé et demander à être indemnisés.
Il était temps de prendre des dispositions sévères contre de tels actes.

Jamais n’existe pas en politique

Nous vivons depuis l’élection d’Emmanuel Macron une période politique tout à fait particulière.
Nous avons un président de la République dont tout le monde considère déjà la réélection acquise.
Pourtant rien n’est moins sûr désormais. Macron a échoué sur un point fondamental entrevu aux élections municipales et confirmé ce dimanche aux élections régionales et cantonales.
Il n’a pas réussi à construire un parti présidentiel. En marche est en panne ou en galère, comme vous voudrez. Résultat, aucune région gagnée mais pire, un parti présidentiel humilié, éliminé dès le 1er tour dans de nombreuses régions.
La conséquence de cette absence d’élus dans les territoires c’est que nous arrivons à l’élection présidentielle avec un président totalement hors sol.
Ce qui était compréhensible il y a 5 ans compte tenu de son parcours politique inedit est totalement incompréhensible aujourd’hui.
Macron a été élu sans parti. Peut il être réélu sans parti ? Et surtout peut il gouverner ? Rien n est moins sûr.
Cela ne sera certainement pas l’état de grâce de 2017 où il a suffit de coller une étiquette Macron dans le dos d’un candidat pour le faire élire député. Il n’y aura pas de 2eme vague Macron et un tas de députés de circonstance, élus en 2017, ne seront pas réélus.
Les français pourraient être tenté en juin 2022 de reconstruire par le biais de l’assemblée nationale le clivage gauche droite qu’il est impossible de restaurer par l’ élection présidentielle, semble t il.
Pourrait ainsi se dessiner une cohabitation tout à fait inédite entre un président clivant (populaire ou détesté) et une Assemblée Nationale à majorité LR qui pourrait durer cinq ans.
Si je me suis laissé aller à cette petite fiction, c ‘est simplement pour vous dire à toutes et tous que le jeu demeure ouvert pour un PS profondément rénové capable de parler aux 66% d’ abstentionnistes désabusés dont il faut reconquérir la confiance.