Les Liserons expérimentent la mutualisation associative

 

Avant hier soir c’était la soirée des Liserons sur le plateau d’évolution du Mont Gros avec de nombreuses activités sous la coordination de l’association Galice dont il faut saluer le travail.

Les éducateurs d’ALC étaient présents, l’association PES de Nice Ouest s’était déplacée avec ces matelas itinérants. Une belle synergie qui a déteint sur le quartier, très présent.

Merguez sur barbecue, rap, batucada, football et équipe féminine qui gagne 2 à 1, tout était réuni pour faire de cette première une réussite et ça le fut.

Une occasion pour moi d’échanger avec l’équipe d’éducateurs et le conseil citoyen sur les projets à venir.

Fête de la musique. C’était à la place Masséna mais pas que !

 

Certes il y avait 30 000 personnes place Massena.
On aurait pu penser à tort que l’attractivité du show proposé par France 2, la qualité du plateau d’artistes, leur variété viderait de sa substance originelle l’édition 2019 de la fête de la musique.

Il n’en a rien été.

Pour en avoir la preuve, il suffisait de déambuler dans le Vieux Nice, Boulevard Jean Jaures, place Garibaldi, place du Pin pour voir du groupe ou entendre du son avec des jeunes par dizaines, voir par centaines.

Une bien belle ambiance avec beaucoup de diversité.

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Premier Festival du livre

 

C’était mon premier Festival du Livre en tant qu’auteur.

Le Festival du Livre vu de l’intérieur, ce n’est pas du tout la même chose que lorsqu’on déambule dans les allées saluant quelques auteurs lors d’une inauguration.

C’est une organisation, l’éditeur est souvent là la veille, c’est un vrai patron de TPE. Il prépare son stand, présenté ses livres, choisit le placement des auteurs. C’est une approche très rigoureuse.

C’est aussi une équipe qui se construit au fil des heures entre l’éditeur et ses auteurs, avec des moments de convivialité, de la solidarité. Peu à peu l’identification au concept de « dream team BDA » se fait. Finalement cela passe assez vite avec les numéros de Jean Emelina, les dédicaces surprenantes de Patrick Moya, Louis Pastorelli qui cherche un coin d’ombre pour déguster son pan bagna, et tous les autres.

C’est une organisation assez hiérarchisée, un peu comme un peloton d’anonymes dont les cadors s’extraient. On les localise vite car c’est là où il y a de l’attente : Picouly, Drucker, J J Annaud, Van Cauweleart, Ségolène Royal.

Chez nous, c’est différent, ce n’est pas Gallimard, c’est Baie des Anges, une maison d’édition locale comme d’autres, présentes sur ce Festival, qu’il faut soutenir parce qu’elles sont l’indispensable lien entre un territoire, sa mémoire et ses lecteurs.

C’est sur la notoriété que l’on vend parce qu’on connais tous des centaines de niçois. A ce jeu là je ne suis pas le plus mal placé même si c’est plus mon action municipale que mes talents d’écrivain qui amènent du monde au stand.

L’avantage c’est que l’effet curiosité joue à plein. Certains feuillètent quelques pages et reposent, d’autres finissent par l’acheter.

L’inconvénient c’est que certains confondent le stand du Festival du Livre avec ma permanence municipale et viennent se plaindre… d »Estrosi qui, pourtant, signe à tour de bras de l’ autre côté.

J’ai fini par faire rire tout le monde lorsqu’une dame, vient me voir, très remontée contre le maire, me demandant, mieux, m’implorant de ne pas lâcher mon combat. Elle avait simplement oublié que, sur la branche des lunettes qu’elle portait, on pouvait lire Estrosi 2015 !

Enfin la vente d’un livre est un moment particulier de la relation humaine où l’on a la sentiment de transmettre une part de soi-même.

Artistes de rue : un arrêté municipal qui ne règle rien.

Son seul mérite est effectivement comme l’a déclaré Steve Villa-Massone de reconnaître qu’il existe des artistes de rue à Nice.

Mais franchement, à vouloir ménager la chèvre et le chou, cet arrêté ne règle pas grand chose. Ou plutôt si, ce n’est ni plus ni moins qu’un recadrage qui ne dit pas son nom.

Les sites autorisés appellent déjà un commentaire. Certains ne seront jamais exploités tout simplement parce que peu de monde y passe, c’est notamment le cas de la place de l’armée du Rhin. On se demande quelle mouche a piqué le rédacteur de cet arrêté.

Sans surprises les places de Nice sont les premières bénéficiaires. Il y a 6 places à Masséna, 3 à Magenta, 3 à Grimaldi (rarement les artistes de rue s’y produisent), les places Rosetti, Charles Félix et Pierre Gautier disposent chacune de 4 places et la place Saint François, une seule. On se demande bien où mettre 4 emplacements d’artistes de rue, place Rosetti alors que les tables des glaciers et limonadiers occupent quasiment tout l’espace.

Sont également mentionnés avec un emplacement par lieu, l’angle rue de Suisse avenue Jean Médecin, les deux entrées de Nice Étoile (Biscarra et Dubouchage), la coulée verte derrière le miroir d’eau, l’arrêt Thiers du Tram et le parvis de la gare du Sud place De Gaulle.

Il est tout de même invraisemblable que le quai des États-Unis et la Promenade des Anglais ne soient pas ouverts aux artistes de rue alors que c’est là, notamment en soirée, que se concentrent les flux touristiques.

Par ailleurs, à quoi cela sert-il d’offrir 8 emplacements place Garibaldi s’il y a interdiction pour les artistes de rue de faire appel à une sonorisation amplifiée ou électrifiée.

Enfin l’heure limite fixée à 22 heures en été est complètement en décalage par rapport à l’attrait touristique de notre ville de Nice.