Sauvons les nuits du Sud !

 

Teo Saavedra a fait en 20 ans d’un petit festival un festival référence. Il lui a donné une identité, une philosophie.

Les nuits du Sud, c’est Vence et c’est la place. Ici assis ou debout on paie le même prix, l’ambiance est décontractée, les restaurants travaillent.

Téo a su conserver année après année une programmation de qualité, variée, très accessible par rapport au Festival du Jazz de Nice.

Déplacer ce festival sur un stade, ce sera le faire rompre avec son histoire. Bien sûr un jardin en centre ville je peux comprendre que les personnes âgées le veuillent. Mais Vence a montré qu’elle pouvait avoir aussi un autre avenir.

Aidons Téo et son équipe à sauver les Nuits du Sud. Une pétition a été lancée sur change.org. « #nuits du Sud 4 ever ».

Partageons la et faisons la connaître autour de nous !

Ze Festival by Polychromes, un bon démarrage!

 

Hier soir nous étions à la soirée inaugurale de Ze Festival, organisé par l’association Polychromes. Merci pour leur accueil au président, Thomas Cepitelli, ainsi qu’à Catherine et Marie.

Cela se passait au théâtre de la Cité avec un One Man Show de Jean-Remi Chaise, tout auréolé de son récent succès à Avignon.
Mais Ze Festival, c’est bien plus que cela c’est la vitrine des cultures LGBT et le symbole niçois de leur ouverture sur l’ensemble de la société, à l’opposé d’une vision réduite et communautariste.

C’est pour cela que j’ai toujours soutenu cette initiative.
Ze Festival posera ses valises dans d’autres endroits de la ville comme le théâtre de l’impasse, le Mercury, le théâtre de la Cité ou la librairie Vigna mais aussi ailleurs dans la région, à Toulon, Seillans et Marseille.

Partagez cette information et procurez vous le programme. Cela dure jusqu’au 21 octobre !

Raymond Depardon. C’était le dernier jour !

 

C’ est une magnifique exposition qui s’achève dans l’ancien bagne devenu propriété du département.

Traverser était le titre de cette exposition qui est en fait un aperçu du travail de Raymond Depardon sur 50 ans.

L’ exposition s’articulait autour de quatre thèmes : la terre natale, le voyage, la douleur et l’enfermement.

Ce sont les deux derniers thèmes dont sont extraites les photos que je propose à votre regard.

Elles ont été réalisées à partir d’hôpitaux psychiatriques italiens pour ce qui concerne l’enfermement.

Pour ce qui concerne la douleur, elle est rendue à travers des photos relatant ses déplacements sur des territoires, théâtres de guerres ou de famines ( Mali, Afghanistan, Liban, Rwanda)

Sublime !

Soutien à Gaëla Pujol !

 

 

Le contrat de Gaëla Pujol n’ayant pas été renouvelé, je viens de saisir le maire de Nice de cette affaire.

La soliste du ballet Méditerranée, qui a porté plainte contre le directeur artistique Eric Vu-An pour harcèlement et discrimination, est définitivement écartée de l’Opéra de Nice.

Gaëla Pujol affirme que son contrat de travail n’a pas été renouvelé à cause de sa maternité. D’autres danseuses témoignent de ces pratiques dans le dossier qui serait sur le bureau du procureur. En effet, quatre danseuses auraient été harcelées, et écartées elles aussi, après avoir annoncé leur grossesse.

La maternité demeure aujourd’hui, une cause cachée de discrimination à l’embauche, difficilement appréciable. Mais on retrouve aussi des problèmes lorsqu’elle se produit pendant l’emploi.

C’est la raison pour laquelle le bras de fer entamé par Gaëla Pujol contre le directeur du ballet Méditerranée est important . Elle se retrouve bien malgré elle porteuse de quelque chose qui va bien au-delà de sa propre situation : le traitement d’une salariée durant sa grossesse et les modalités de sa réintégration ensuite, l’application et l’interprétation du droit en la matière et surtout la manière dont sont jugés ces types de contentieux.

Voilà pourquoi nous devons la soutenir.

Bon voyage Serge !

 

La mort de Serge Dotti, à l’âge de 66 ans, plonge nombre d’entre nous dans la tristesse.

Serge était quelqu’un de discret, on le voyait peu même si l’on connaissait ses idées.

Mais, il était une des figures des milieux culturels niçois. Il aimait Nice, sa langue et sa culture.

J’ai fait sa connaissance au début des années 2000 lorsqu’il y eut l’occupation de la caserne des diables bleus par un collectif d’artistes désireux d’en faire une friche culturelle.

Mais je garde de lui surtout cette soirée organisée à la villa Arson par l’Éclat autour de lui et du superbe film de Thierry Paladino « La Machina ».

Il s’agissait d’un film entièrement porté par Serge Dotti, dont il était l’acteur principal. C’était un voyage initiatique dans les villages du sud de la France, à bord d’un vieux camping-car jaune, au cours duquel Sergio (Dotti) le marionnettiste, transmettait son savoir à son élève Adrien.

Ce film avait été sélectionné par le Cinéma Vérité Iran International en 2011 et par d’autres festivals.

Bon voyage Serge, reprend ton camping-car jaune car cette fois la route sera longue.