Européennes un sondage alarmant !

 

Bien qu’alarmant le résultat du dernier sondage des élections européennes n’ est pas une surprise.

Sans surprise, LREM est en forte baisse. Encore crédité de 26 27% des voix avant l’été, LREM est évalué à 21,5%. Désormais le Rassemblement National le talonne avec 21% des intentions de vote.

Le score de LREM démontre que les français n’ont pas encore choisi le sens qu’ils veulent donner à cette élection : un enjeu véritablement européen ou un vote sanction contre le gouvernement.

Malgré tous ses efforts, Macron ne parvient pas à éliminer totalement du jeu Wauquier et les LR situés autour de 14%

La France insoumise de Mélenchon garde un socle non négligeable de 12,5%.

Les autres partis de gauche se trouvent à des niveaux très inquiétants.
EELV est à 5% ce qui est très bas pour une élection qui est traditionnellement bonne pour eux.
Le PS, à 4,5% ne parvient pas à enrayer sa descente aux enfers, ce dont ne profite pas particulièrement Benoît Hamon autour de 4%
Le PCF crédité de 1,5% est au plus mal.

L’électorat de gauche est en quête d’autre chose. Notre responsabilité c’est de le proposer la où nous en avons les moyens, c’est à dire localement.

C’ est pour cela que nous avons crée Nice au Cœur, cette plateforme citoyenne, en dynamique, qui poursuit son développement.

François Hollande n’ est jamais parti !

 

 

Si la voix de François Hollande est très présente depuis quelques mois c’est simplement pour indiquer qu’il n’ est jamais parti, qu’on ne se met pas en retrait de la France et que la politique, il aime ça, il vit pour ça.

Il aura au moins un mérite, celui de ne jamais avoir caché ses intentions : continuer à peser dans le débat public.

Fini les je me retire de la vie politique qui ne sont que des faux départs. Rappelez vous Lionel Jospin retiré de la vie politique le 21 avril 2002 mais essayent désespérément par tous les moyens de revenir en 2007 qui à affaiblir Ségolène Royal.
Rappelez vous Nicolas Sarkozy retiré de la vie politique mais tentant de se rendre incontournable pour 2017 avant d’être balayé par François Fillon.

Avec Hollande, rien de tout cela. Il n’a jamais dit le 9 décembre 2016 qu’il se retirait de la vie politique. Il tirait simplement le constat qu’il était à ce moment là, empêché d’être candidat à sa succession.

Aujourd’hui il est redevenu une voix qui compte au PS, il est même l’opposant socialiste le plus efficace. Et cela les militants l’ont compris. Partout où il passe pour signer son livre c’ est le même engouement. Cherbourg n’ a pas dérogé à la règle même si la présence de Bernard Cazeneuve à ses côtés ajoutait du sens aux critiques formulées sur l’exercice du pouvoir par Emmanuel Macron.

Le défi de François Hollande n’ est pas mince. Il s’agit après avoir renoué avec les militants de renouer avec son électorat. Aujourd’hui seulement 17% souhaitent le voir jouer un rôle majeur dans les années à venir. C’ est à la fois peu et beaucoup à la fois, à peine un an après avoir quitté l’Elysée.

Il est clair en tout cas que si Emmanuel Macron n’avait pas commis la faute stratégique d’ouvrir un espace politique entre lui même et Mélenchon, ma parole de François Hollande serait inaudible.

La partie d’échec entre le surdoué et l’experimenté vient de commencer. Et une chose est claire, c’est que François n’a renoncé à rien !

La démission de Nicolas Hulot peut être utile à la France !

 

 

La démission de Nicolas Hulot peut être utile à la France !

La démission de Nicolas Hulot est une tuile pour Emmanuel Macron. il perd l’un de ses poids lourds. Hulot vient de lui faire ce que lui a fait à Hollande en fin d’été 2016. Avec une différence de taille, c’est qu’ Hulot n’est pas présidentiable.

Pour faire de la politique; quelque soit le niveau, il faut savoir encaisser les coups. La tension qu’il y avait sur le plateau au moment où il a annoncé sa démission en direct, était palpable. Il y a de l’humain en politique. On a senti un homme épuisé nerveusement qui faisait peine à voir.

Des arbitrages, il en a gagné mais aussi beaucoup perdu. Un de trop sans doute avec les concessions faites aux chasseurs.

Nicolas Hulot est une conscience plus qu’un ministre. Sa formule,  » je ne veux plus me mentir » démontre qu’il n’a pas réussi à faire passer Emmanuel macron de l’écologie des mots à l’écologie de l’action. Le président a des positionnements très forts sur certains sujets comme la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris, ou sur l’interdiction du glyphosate où la France est en pointe.

Mais la pression des lobbies parvient à broyer les meilleures intentions et ce sentiment de sur place face à des grands enjeux est devenu insupportable. L’utilisation de pesticides continue à augmenter année après année, la biodiversité s’effondre, la part du rail continue sa chute vertigineuse, nos émissions de gaz à effet de serre ont, quant à elles, poursuivi leur sinistre ascension et la part du nucléaire civil demeure inchangée et celle du nucléaire militaire va augmenter de 50%.

Nicolas Hulot nous a alerté, c’est utile à la France. Et ce qu’il se passe depuis 48 heures est extrèmement interessant. En général un ministère ne se refuse pas, c’est un honneur. Pourtant le successeur d’Hulot n’est toujours pas annoncé. cela démontre qu’il ya d ela difficulté. Aucun écologiste n’ira dans ce gouvernement sans avoir la garantie d’un big bang écologique, a déclaré ce matin Pascal Canfin, révélant une liste de personnalités qui auraient été approchées.

Il n’est pas impossible que cette démission fasse faire de gros progrès à l’écologie en fonction de ce que le président aura donné comme garantie au (ou à la) future ministre. En cela Hulot peut être utile à la France.

Alexandre Benalla doit être licencié !

Alexandre Benalla

Il est tout de même curieux que le chef de l’état qui prône la république exemplaire n’ait pas réagi plus tôt car il ne pouvait, ne pas être au courant de cette affaire. Pour beaucoup moins que cela et au nom de cette exemplarité François Hollande n’avait il pas viré de l’Elysée Acquilino Morelle et son cœur de chaussures?

Alexandre Benalla est en garde à vue depuis ce matin, l’enquête est désormais entre les mains de la justice. Le débat va devenir technique. Et des questions techniques vont se poser. L’homme jeté à terre a-t-il porté plainte? A t’il une I.T.T de moins de 8 jours ou plus? Cette affaire va-t-elle relever du tribunal correctionnel pour se terminer par une simple contravention?

Peu importe, politiquement il doit partir. L’élégance aurait voulu qu’Alexandre Benalla démissionne. l’Élysée annonce une procédure de licenciement ce qui semble démontrer que le protégé du Président ne décidera pas de quitter ses fonctions Élyséennes de son propre chef  !

Mais il a fallu que toute la presse en parle pour que Macron finisse par le lâcher. En l’occurrence Le Président a fait une mauvaise appréciation de la situation et de la gravité des actes. C’est sur ce genre de dossiers que transpire son manque d’expérience politique. Un renard n’aurait jamais laissé monter une telle mayonnaise !

Métropole-Région : La schizophrénie de Pierre-Paul Léonelli !

PPLCommuniqué de presse du 9 juillet 2018

Je m’étonne des déclarations de Pierre-Paul Léonelli qui a voté pour une motion fustigeant le contrat financier État-Région, alors que la veille, il avait voté, à la métropole, en faveur de ce contrat État-Métropole NCA, qui relève de la même procédure.

Pour se justifier, Pierre-Paul Léonelli, explique qu’il n’y a pas les mêmes avantages financiers pour les métropoles et les communes que pour les régions. C’est faux ! D’ailleurs, neuf présidents de Régions, soit 53 %, ont contractualisé avec l’État, avant la date du 30 juin.

Pour ma part, je demeure hostile à ce contrat financier qui revient à une mise sous tutelle financière des collectivités territoriales et donc, à un recul de la décentralisation comme je l’ai exprimé en Conseil municipal et en Conseil métropolitain.

La prise de position incohérente de monsieur Léonelli me conforte dans l’idée que ce contrat a été en réalité imposé par l’Etat à la métropole compte tenu de sa situation financière catastrophique. A l’inverse, la possibilité laissée à Renaud Muselier de s’en affranchir démontre qu’il a sans doute hérité, de Michel Vauzelle, d’une situation financière un peu plus saine que ne le dénonce constamment monsieur Léonelli !