L’hologramme version Christian Estrosi !

REstrosi-Brenier

Christian Estrosi en rêvait mais c’est Jean Luc Melenchon qui l’a fait. Il a été le premier homme politique à utiliser les nouvelles technologies et la technique de l’hologramme pour être présent à plusieurs endroits en même temps.

Ne voulant pas être en reste, Christian Estrosi a décidé de faire encore plus fort. Etre présent partout sans être candidat !

Ayant décidé de ne plus être le suppléant de la jeune députée sortante, la simple idée de ne plus voir son nom figurer sur le bulletin de vote dans la 5ème circonscription, depuis 1988, l’a rendu malade.

D’où l’idée saugrenue de mettre une photo avec lui sur le bulletin de vote Brenier-Cobos. Encore une grande première !

Une idée qui ouvre une polémique selon l’interprétation que l’on fait de l’article 3-2-3 du mémento du candidat pour les élections législatives 2017, document officiel du ministère de l’intérieur.

Le dernier mot restera au juge administratif qui n’ a sans doute jamais eu à statuer sur pareil cas.

Le monde politique a le tournis !

Nous sommes en train de vivre une séquence inimaginable il y a encore quelques semaines.

Il est évident que l’élection du plus jeune président de la 5ème République, 39 ans, acquise au détriment des deux partis de gouvernement traditionnel était une bombe politique.

On découvre qu’il s’agit d’une bombe à fragmentation tant les décisions les plus inattendues s’enchaînent depuis.

Le paysage législatif va considérablement bouger dans les Alpes Maritimes puisque 4 sortants ne se représentent pas. Brochant et Guibal, c’était attendu. Les temps des papys jouant les prolongations après 75 ans est révolu. Pour Lionnel Luca, il se met en conformité avec la loi sur le cumul des mandats qui entre en application et provoque de sérieux bouleversements.

C’est le cas de Charles Ange Ginesy, pressenti pour succéder à Eric Ciotti à la tête du conseil départemental, et qui ne peut donc pas se représenter.

S’ajoute à cela la décision surprise d’Estrosi de démissionner de la présidence de la région PACA, pour faire démissionner Philippe Pradal et redevenir maire de Nice.

Ce qui provoque l’élection de Renaud Muselier à la présidence de la région au moment où il s’attendait sans doute le moins.

Ce matin on apprend le retrait de la vie politique de Marion Maréchal Le Pen à l’âge de 27 ans, que rien ne laissait prévoir.

A suivre…

La politique de l’offre, vous connaissez ?

FH

Rappelez vous, c’était aux vœux de 2014, François Hollande annonçait un changement de cap radical pour la politique économique de la France. Mettre en place une politique de l’offre, favorable aux entreprises, pour relancer la croissance par l’investissement. Il venait de rompre avec un vieux dogme socialiste, celui de la politique de la demande qui préconise la relance de la croissance par la hausse du pouvoir d’achat des salariés. Certes, il y a eu des imperfections, qui, fait plus regrettable, n’ont pas été rectifiées et le CICE a été distribué à tort à des entreprises du CAC 40 mais ce n’était pas là le cœur de la cible. Il s’agissait des PME.

Deux ans plus tard, les résultats des paris économiques de François Hollande sont là. Il s’est créé en deux ans plus d’entreprises qu’il en a disparu. Ce solde positif s’est traduit par la création de 165 000 emplois l’an passé. On parle de 95 000 nouveaux emplois prévus pour les deux premiers trimestres de cette année.

De la même manière, selon l’INSEE, le taux de croissance sera de 0,8 % pour le premier semestre 2017, le meilleur résultat depuis 2008. Enfin le taux de chômage atteindra son plus bas niveau des dix dernières années, 9,5 %.

Si l’on rajoute à cela que ce redressement économique s’est produit tout en ramenant le déficit du PIB autour des 3 % réclamés par Bruxelles, alors qu’il était de 5,7 % lorsque François Fillon gouvernait le pays, et que les comptes de la Sécurité Sociale sont à l’équilibre, je trouve que la France a bien été gérée sous la présidence de François Hollande.

Pourquoi l’a t’on empêché de se représenter ? Je ne vois guère qu’un délit de « sale gueule ». Tout cela n’est pas vraiment très rationnel.

Maintenant, il n’est plus temps de se lamenter mais de se tourner vers l’avenir et d’élire un candidat qui soit compatible avec la politique menée par François Hollande car, sur le fond, il me paraîtrait totalement incongru de remettre en cause une politique qui, manifestement, porte ses fruits et commence à faire reculer le chômage.

Qu’est ce que la réserve parlementaire ? Vous allez tout savoir !

Reserve parlementaire

On en parle beaucoup en ce moment bien sûr. C’est ce qui m’ a poussé à vous en expliquer la nature et les contours.

La réserve parlementaire est un ensemble de subventions d’État votées et modifiées en lois de finances initiales ou rectificatives. Elle est divisée en deux. Il y a la « réserve institutionnelle » qui soutient des associations ou fondations menant des projets d’intérêt national et, traditionnellement, des grandes institutions. Et puis, il y a la réserve des parlementaires qui leur permet de soutenir des investissements de proximité décidés par des collectivités locales ou des activités menées par des associations, surtout les associations d’ailleurs. Avant, nous ne savions rien de la manière dont cette réserve était utilisée.

Dès son élection à la Présidence de l’Assemblée nationale, le Président Claude Bartolone a souhaité mettre fin à l’opacité totale de ce dispositif en faisant en sorte que la réserve parlementaire réponde à des règles d’équité et de transparence. C’est ainsi, pour la première fois, qu’a été mis en ligne, à la fin du mois de janvier 2014, le tableau retraçant l’utilisation de la réserve parlementaire en 2013. Cette décision a été étendue aux deux assemblées dans la loi relative à la transparence de la vie publique.

Chaque parlementaire, de la majorité comme de l’opposition, peut proposer l’attribution de subventions à hauteur de 130 000 euros en moyenne, la modulation de la répartition entre les députés relevant de chaque groupe politique.

Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale disposent d’une réserve de 140 000 euros, les vice-présidents de l’Assemblée nationale, les questeurs, les présidents de groupe, les présidents de commission disposent de 260 000 euros, le Président de l’Assemblée nationale de 520 000 euros.

Pour l’année 2016, l’attribution de la réserve parlementaire s’est élevée à 81,86 millions d’euros, sur les 90 millions votés en loi de finances. Le reliquat –  soit 8,14 millions d’euros – a été reversé au budget de l’Etat, comme en 2013, 2014 et 2015.

Désormais, apparaissent sur les tableaux publiés sur le site de l’Assemblée Nationale, le nom du bénéficiaire (l’association ou la collectivité locale) et son adresse, le montant et la nature de la subvention et le député ou le groupe politique étant intervenu.

Il ne peut pas y avoir plus clair. Ce sont les socialistes qui l’ont fait même si finalement, comme sur beaucoup d’autres sujets, ils ont mal communiqué.

Les Républicains deviennent fous !

Juppe

Chez « Les Républicains », les grandes manœuvres ont commencé pour débarquer Fillon coûte que coûte. Ses « amis » distillent le poison lent des lâchages.

Mais c’est le plan B qui m’interroge. Le fantôme de Juppé resurgit. En fait ils pourraient mettre un « quinqua » mais non, ils vont aller sortir Juppé de sa réserve. Un septuagénaire fatigué, laminé lors de la primaire par Fillon et qui a montré ses limites, déjà condamné pour emploi fictif alors que Fillon n’est même pas encore mis en examen pour le même supposé délit. Si on analyse rationnellement les choses, c’est à peine croyable.

D’autant qu’au niveau projet, on n’est pas rendu non plus. Soit Juppé ressert aux électeurs de droite son concept d’identité heureuse explosé par la primaire, soit il fait campagne sur le programme de Fillon auquel il ne croit pas. Une situation totalement schizophrène.