« Un tramway nommé désir » à l’Ariane est à la Une de Nice Matin !

 

Qui aurait pensé cela possible il y a un an lorsque je me suis opposé à Christian Estrosi annonçant l’abandon définitif du projet ?
Un an après avec un collectif composé de partis politiques, d’associations et d’élus, animé par Nice au Cœur et qui travaille bien ensemble, cette contestation ne cesse de s’amplifier.

Tout simplement parce que les citoyens ne supportent pas l’injustice et que cette marche pour l’égalité territoriale est juste ! Estrosi est-il le père de tous les niçois comme il se plaît à le dire ou sélectionne-t-il ses enfants ?

En tout cas voilà l’Ariane à la une de Nice Matin et non pas pour un fait divers mais pour une action citoyenne. C’est un fait éminemment positif qui démontre que contrairement à ce que pense la droite, il n y a pas de sous-citoyens à l’Ariane mais une population qui prend conscience de sa force et démontre sa volonté de jouer le jeu de la démocratie et du débat public.

C’était un des paris de Nice au Cœur et cette bouffée de citoyenneté et de vivre ensemble
fait vraiment du bien.

Bravo aux Arianencs et aux trinitaires ! On continue, on ne lâche rien et on reste à vos côtés pour vous soutenir dans ce juste combat !

Emmanuelle Gaziello, Juliette Chesnel-le Roux, Paul Cuturello Robert Injey, Xavier Garcia, Georges Claude Trova, Geneviève Le gay, Christian Masson, Michel Gerardin, Ladislas Polski, Radija Boukhalfa, Yohann Léveillé, David Nakache.

Sécurité des femmes le soir

 

La lutte contre l’insécurité ne passe pas seulement par la vidéosurveillance, elle passe aussi par la réflexion.

Il serait intéressant de suivre les résultats de l’expérience en cours à Strasbourg et même d’en faire de même.

A Strasbourg, la nuit, les bus pourront s’arrêter à la demande des femmes, en dehors des arrêts habituels.

C’est une proposition de la compagnie des transports strasbourgeois pour réduire les risques d’agression la nuit entre les arrêts de bus et le domicile.

Le raisonnement est simple. Plus on diminue le trajet entre l’arrêt et le domicile, plus on diminue le risque d’agressions.

Je demande à Phillippe Pradal, président de la Régie Ligne d’Azur de lancer cette expérience sur une ou deux lignes.

Vélo taxis: un dossier dans lequel l’opposition a joué son rôle.

 

Si vous reprenez les PV du conseil municipal, vous constaterez que la première fois que la question de la réglementation des vélo taxis à été mise sur la place publique, c’est à notre initiative.

J’étais intervenu après avoir reçu certains d’entre eux qui m’avaient informé de pratiques douteuses, voire mafieuses.

Il était temps d’assainir ce secteur. L’absence de réglementation avait abouti à une véritable anarchie.

Des sociétés non déclarées jouaient à l’ intimidation. Certains tarifs étaient vraiment prohibitifs et portaient atteinte à l ‘image de notre ville.

J’ ai dénoncé tout cela. J’avoue que j’avais été surpris en septembre dernier par l’avis défavorable rendu par le préfet lors d’une première tentative. Il avait mis en avant la restriction à la liberté de commerce.

Cette fois tout a été repris par un appel à la concurrence conforme aux recommandations du préfet.

Toutefois il semble que les sociétés choisies réservent certaines surprises notamment deux qui n’ont jamais exercé dans le secteur. A suivre donc !

La ligne Nice-Breil a 90 ans !

 

Il y a 90 ans la ligne de chemin de fer Nice-Breil-Cuneo était inaugurée avec son lot de prouesses techniques. L’expression ouvrage d’art que l’on emploie parfois pour désigner des ponts ou des tunnels ne me paraît jamais autant justifiée que lorsque j’emprunte cette ligne. Elle a une esthétique sans pareille avec ses ponts aux arches en pierre très régulières, parfois à une hauteur impressionnante et ses tunnels dont un en forme hélicoïdale pour compenser la pente.

Ce jour là deux trains partirent, un de Nice et un de Cuneo pour se retrouver à Breil-sur-Roya pour un banquet de 400 personnes.

On ne le dit jamais assez mais cette ligne a subi des destructions massives pendant la guerre et fut sauvée par la reconstruction de certains de ces ponts dans la vallée de la Roya, dans les années 70. Elle le fut surtout par la volonté italienne.

Aujourd’hui encore se pose périodiquement la question de sa survie. Pourtant elle rend de grands.services. Lorsque nous étions en responsabilité à la région, nous avons beaucoup investi sur son avenir. Nous l’avons doté de nouvelles automotrices (que j’ai même conduite pendant 7 kilomètres). Nous avons mené une action de restauration des gares avec rehaussement des quais. Nous avons même créé un arrêt au lycée René Goscinny pour les lycéens. En bref nous avons tout mis en œuvre pour assurer sa pérennité même si elle ne remplacera jamais un tram pour les arianencs et les trinitaires et même s’il n’y aura jamais un cadencement à 15 mns.

Après le drame de Gènes notre groupe demande un audit sur la sécurité des ponts dans la métropole !

 

 

A l’attention de Monsieur Christian ESTROSI, Président de la métropole NCA

Monsieur le Président,

Le 14 août dernier, le pont Morandi s’effondrait à Gènes, faisant un lourd bilan de 43 morts et de nombreux blessés. L’émotion, bien légitime causée par cette catastrophe, a conduit le gouvernement à rendre public un récent rapport qui met en lumière la vétusté de notre réseau routier national.

Les conclusions du rapport sont formelles. Un tiers des 12 000 ponts du réseau national a besoin de travaux de réfection et 7 % d’entre eux présentent à terme un risque d’effondrement. Il apparaît également dans ce rapport que la zone méditerranéenne (sans précision) est la plus mal classée si l’on excepte la Guyane.

Cependant, le réseau entretenu par l’État, même s’il est le plus stratégique, n’est pas numériquement le plus important. Désormais, ce sont les départements. Pour ce qui concerne les Alpes-Maritimes, l’entretien du réseau routier a été transféré à la métropole pour l’ensemble de ses communes.

Le Conseil départemental vient de prendre la décision d’interdire le passage des véhicules de plus de 7,5 tonnes sur le pont de Castérino dont on apprend que les derniers travaux de confortement datent de 1950.

Aussi, nous vous remercions de bien vouloir me faire connaître si un audit des ponts, relevant de la responsabilité de la métropole, a été effectué, et, si oui, quelles en ont été les conclusions ? Dans le cas contraire, nous demandons à ce qu’il soit effectué, dans les meilleurs délais, et que ses conclusions soient rendues publiques afin que l’on connaisse les ponts nécessitant des travaux, leur degré d’urgence et les financements nécessaires.