Nice au Cœur était présent lors du rassemblement devant le palais de justice contre le projet de « sécurité globale ».
Nous étions entre 1500 et 2000, place Masséna, hier soir pour soutenir les soignants.
Au delà des 300 euros, revendication légitime des soignants, c’est la défense de tout le système hospitalier qui est en jeu.
Si l’on veut continuer à avoir accès à des soins de bonne qualité il faut cette fois mettre sur la table un certain nombre de questions comme :
– la réouverture de lits, notamment de réanimation,
– la revalorisation des salaires mais également la création de postes de soignants, afin de renforcer l’attractivité de nos emplois de soignants, fortement concurrencé par l’hôpital monégasque.
– la mise en place d’une démocratie sanitaire pour mieux ajuster la réponse aux besoins,
– la nécessité d’un aménagement sanitaire du territoire associant aux décisions les élus locaux.
L’accès à des soins spécialisés non urgents très difficile actuellement.
La crise du covid 19 a mis en lumière toutes ces carences qui ne sont que le fruit d’un lent mais inexorable désengagement de l’État vis à vis des hôpitaux. C’est à cette spirale qu’il faut mettre un terme et cette pandémie nous montre que le moment est venu.
C’est le triste constat que j’ai pu faire hier en étant accueilli par les organisateurs du rassemblement pour soutenir les salariés des sous traitants de l’aéroport Nice Côte d’Azur.
Il s’agit d’un dossier que je suis depuis le 18 mai.
Il y a des dizaines et des dizaines d’entreprises ou de sociétés de services sur l’aéroport à vivre du tourisme (sous-traitants aéroportuaires, magasins, loueurs de voitures, sociétés de sécurité, sociétés de nettoyage, sociétés de catering, pompiers, policiers, médecins).
En effet l’État a rallongé le chômage partiel jusqu’en septembre 2020 pour les secteurs d’activité touristique (Hôtels, restaurants, compagnies aériennes) mais visiblement il ne mentionne pas les sociétés aéroportuaires qui en dépendent.
Il se prépare sur la plate-forme de l’aéroport Nice Côte d’Azur des centaines de licenciements. Seul le recours à un allongement du chômage partiel pourrait endiguer ce qui deviendra inévitable si l’activité ne reprend pas. C’est ce que nous réclamons.
On peut être contre l’extension du terminal 2 de l’aéroport, c’est mon cas. et j’ai fait campagne contre pendant l’enquête publique mais vouloir sauver tout de même son aéroport. Être contre l’extension mais pas pour la destruction d’un outil d’aménagement du territoire.
Derrière cette situation il y a des milliers de familles dans lesquelles un drame social va se jouer. Constater l’absence de Fabrice Decoupigny et de Juliette Chesnel-le Roux et leur manque d’implication dans un des dossiers sociaux les plus chauds du département est consternant.
Une raison de plus pour aller déposer un petit bulletin blanc le 28 juin. A partager
Communiqué de presse.
Patrick Allemand et l’équipe de Nice au Cœur tiennent à exprimer leur soutien et leur solidarité devant la décision de 1500 médecins et chefs de service des hôpitaux publics de présenter leur démission administrative.
Quand on voit que même à Nice où le corps médical du CHU n’est pas considéré comme révolutionnaire, les représentants de la CME se déclarent solidaires de ce mouvement, on mesure mieux le malaise de l’hôpital public.
Je me suis exprimé publiquement à plusieurs reprises, notamment concernant la situation des urgences, les contraintes budgétaires et les conditions de travail détériorées de l’ ensemble du personnel médical.
La santé publique est un combat prioritaire.
Pourquoi je suis à Masséna avec les manifestants ?
Parce que je souhaite une réforme des retraites qui soit socialement juste.
Et parce que malgré le maintien du principe de la répartition, malgré des avancées importantes pour les femmes, personne n’est en mesure de s’adresser avec clarté aux français pour répondre à leurs interrogations.
« Quand il y a du flou, il y a un loup » disait Martine Aubry. Que le gouvernement clarifie au plus vite, que les discussions reprennent au plus vite.
C’est le sens de ma présence aujourd’hui.