Pour moi, au menu, une réunion en visioconférence avec Paul Cuturello et Christine Dorejo pour préparer le Conseil Municipal du 4 mai.
Pour moi, au menu, une réunion en visioconférence avec Paul Cuturello et Christine Dorejo pour préparer le Conseil Municipal du 4 mai.
Ce qu’il vient de faire en se présentant comme un ennemi du béton entre dans cette tradition.
Il est juste utile de rappeler :
– que nous avions préconisé la modernisation du stade du Ray avec une jauge à 26000 personnes plutôt qu’un Allianz Riviera d’ une capacité de 35 000 spectateurs qui n’est rempli que deux fois par an ( OM et PSG) et surdimensionné le reste du temps,
Et
– que « Nice au Cœur » et ses alliés sont contre l’extension du T2 de l’aéroport Nice Côte d’Azur qui amènera 4 millions de passagers supplémentaires
J’interviendrai sur plusieurs dossiers : la villa Paradiso, le verdissement des cours d’école, le débat sur les orientations budgétaires, le PNRQAD de Nice centre, la création d’un hôtel de police à l’hôpital Saint Roch, la création d’une recyclerie à l’Ariane, diverses cessions immobilières, les petits déjeuner gratuits en REP et REP+, et la cité du Parc.
Les tractopelles sont à l’ouvrage, la galerie des Ponchettes n’est plus.
C’est l’été dernier, il y a plis d’un an que j’avais interpellé le maire sur l’avenir des galeries des Ponchettes et de la Marine. En effet lors d’un dîner en ville on avait appelé mon attention sur une rumeur prêtant au maire l’intention de les démolir.
Je n’ai jamais eu de réponse claire à mon courrier. Si concernant la galerie de la Marine, la cause fut rapidement entendue, il n’en est pas de même pour les Ponchettes, galerie où le peintre Matisse fit sa première exposition et qui était très utile à la villa Arson pour exposer ces jeunes talents.
Interpellé à plusieurs reprises en Conseil municipal, on a pu penser que les Ponchettes demeureraient. C’est ce qu’il a dit en tout cas pour noyer le poisson.
Mais il y a quelques jours nous apprenions que finalement la décision était prise. Les expositions seront transférées au 109 et les Ponchettes, ajourée pour donner une perspective vers la Méditerranée et Rauba Capeu.
En conclusion mon tuyau de l’été dernier était juste et il est à parier que le maire n’a jamais changé d’avis. Il a simplement géré ce dossier de manière à étouffer une polémique naissante. Une manière de ne pas vivre un second Paradiso.
J’ai eu connaissance de la mise en vente des deux parkings Masséna et Saleya et d’une galerie marchande appartenant à la régie Parcs d’Azur par leur publication dans un journal d’annonces légales et judiciaires.
Je ne comprends pas cette décision qui intervient quelques mois à peine après que le président de la Métropole Nice Côte d’Azur a récupéré la gestion de ces parkings, au 1er janvier 2019, date de démarrage de la régie, démarche que nous avions d’ailleurs soutenue.
Les explications fallacieuses de Philippe Pradal, que nous avons lues dans le Nice Matin de ce jour, ne tromperont personne. Soit disant, le métier changerait et il faudrait distinguer les parkings relais des parkings de stationnement qui doivent désormais offrir des services (nettoyage par exemple). Mais, personne n’a demandé à Philippe Pradal d’aller laver les voitures. Il suffit de concéder cette activité à un prestataire extérieur.
Les vraies raisons et les objectifs sont ailleurs.
Le président de la Métropole veut récupérer de l’argent frais pour financier les derniers surcoûts de la ligne 2. En effet, les prix planchers de ces mises en ventes sont de 22 220 000 euros pour le parking Masséna, 1 210 000 euros par la galerie marchande et 21 238 000 euros pour le parking Saleya, soit un total de plus de 44 millions d’euros à récupérer.
S’il ne se produit pas une réaction vive, ce sera le début du démantèlement de la régie Parcs d’Azur. Cela aura pour conséquence d’affaiblir la concurrence et d’avoir en centre ville des parkings comme le parking Sulzer, totalement hors de prix.
Ainsi, l’accès aux parkings privés de stationnement en centre ville sera réservé aux gens aisés qui garderont le privilège de l’usage de leur 4×4 diesel pendant que les classes populaires lutterons contre le réchauffement climatique en prenant le tram.
Patrick Allemand