Gratuité des permis de conduire : Améliorer le dispositif !

 

Dans le cadre de la consultation  » influence ta ville » des 18-25 ans, la demande d’une aide au permis de conduire est fréquemment revenue et a été retenue par le maire. Nous avons voté pour la délibération qui a présenté le dispositif en conseil municipal le 7 juin 2018.

Un dispositif a été mis en place et il s’avère inadapté quand, comme notre groupe, on défend en premier lieu la solidarité.

Le dispositif touche 150 jeunes par an, qui ont déjà obtenu le code et bénéficient d’une aide de 450 euros. La ville consacre donc à cette opération 67 500 euros. En échange le jeune doit effectuer 30 heures de travail dans une association.

Or après deux mois de mise en place, les premières constatations sont les suivantes :

– Ce sont les 150 premiers qui bénéficient de l’aide. Autrement dit, ceux qui en bénéficient sont ceux qui sont informés et pas forcément les plus précarité.

– Il n’y a pas de critères sociaux pour les attributions. Ainsi un étudiant d’une grande école privée de commerce où la scolarité coûte en moyenne 8 000 euros par an a bénéficié de l’aide.
Le dispositif n’a pas été mis en place pour ce type de profil pour lequel la solidarité du contribuable n’a pas à être sollicitée. Ce n’est pas acceptable pour notre groupe qui défend la solidarité et la justice sociale. L’ argent public est devenu trop rare pour permettre des effets d’aubaine.

– Enfin la contrepartie des 30 heures effectuées dans une association n’est ni coordonnée, ni validée. Des attestations sont fournies au dossier, sans aucun contrôle.

– Nous proposons, pour que l’organisation de la contrepartie soit crédible et efficace que :

– Toutes les associations soient informées de l’existence de ce dispositif et mobilisées pour accueillir ces jeunes pour 30 heures.

– que les offres des associations soient centralisées au service municipal en charge du service civique et et des TIG et que les orientations des jeunes soient effectuées par la mairie.

– Qu’à défaut d’offres déposées par les associations, ce soit la mairie qui accueille les jeunes pour les 30 heures de contrepartie.

LBD : stopper immédiatement les achats !

 

Au dernier conseil municipal je m’étais étonné de l’acquisition par la ville de LBD compte tenu de la nature des blessures que ces armes, dites intermédiaires, pouvaient provoquer.

Le maire avait répondu qu’ils étaient très efficaces.

Depuis l’Europe à condamné leur utilisation, l’ONU par l’intermédiaire de Michèle Bachelard s’est émue de leur utilisation.

Depuis Jacques Toulon, le defenseur des droits a pris position contre et demandé leur interdiction. Les ophtalmologistes ont également alerté l’opinion publique.

Je suis contre et je l’ ai dit à Christian Estrosi qui reste incroyablement favorable à l’usage des LBD.

Je demande à ce que le maire n’achète plus de LBD.

Et vous, vous en pensez quoi ? Plutôt contre comme les ophtalmos ou plutôt pour comme Estrosi ?

Vélo taxis: un dossier dans lequel l’opposition a joué son rôle.

 

Si vous reprenez les PV du conseil municipal, vous constaterez que la première fois que la question de la réglementation des vélo taxis à été mise sur la place publique, c’est à notre initiative.

J’étais intervenu après avoir reçu certains d’entre eux qui m’avaient informé de pratiques douteuses, voire mafieuses.

Il était temps d’assainir ce secteur. L’absence de réglementation avait abouti à une véritable anarchie.

Des sociétés non déclarées jouaient à l’ intimidation. Certains tarifs étaient vraiment prohibitifs et portaient atteinte à l ‘image de notre ville.

J’ ai dénoncé tout cela. J’avoue que j’avais été surpris en septembre dernier par l’avis défavorable rendu par le préfet lors d’une première tentative. Il avait mis en avant la restriction à la liberté de commerce.

Cette fois tout a été repris par un appel à la concurrence conforme aux recommandations du préfet.

Toutefois il semble que les sociétés choisies réservent certaines surprises notamment deux qui n’ont jamais exercé dans le secteur. A suivre donc !

L’usage des LBD en question !

 

Lors du dernier conseil municipal je me suis étonné de trouver au cœur d’une communication aux élus une dépense de plus de 8000 euros concernant l’acquisition de LBD par la mairie. J’avais notamment insisté sur le fait que l’usage de ces armes intermédiaires provoquaient de graves blessures, parfois aux conséquences irréversibles.

Le maire s’était contenté de répondre que c’était des armes… très efficaces.

Aujourd’hui c’est le Conseil de l’Europe qui s’invite dans le débat sur l’utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD). Trois mois après le début du mouvement des « gilets jaunes », l’institution chargée de défendre les droits humains et l’État de droit appelle à « suspendre l’usage du LBD dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre » en France, dans « l’attente d’une révision » de « la doctrine d’emploi des armes de force intermédiaire ».

Dunja Mijatovic, la commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe, a condamné « fermement les violences commises à l’encontre des membres des forces de l’ordre » et « déplore le nombre important de blessés dans leurs rangs ». Mais elle a rappelé que leur « tâche première (…) consiste à protéger les citoyens et leurs droits humains ». « Le nombre et la gravité des blessures » infligées aux manifestants « mettent en question la compatibilité des méthodes employées dans les opérations de maintien de l’ordre avec le respect de ces droits », a-t-elle ajouté.

Nous devons donc demander au maire Nice de cesser d’acheter des LBD alors que par ailleurs les manifestations locales des « gilets jaunes » n’ont donné lieu à aucun débordement.

C’est en tout cas ce que je proposerais.

Confusion autour du coût du ticket de tram pour l’aéroport

 

Moins de trois mois après sa mise en service, une polémique prévisible vient d’éclater sur le coût du ticket de Tram pour joindre l’aéroport NCA à Nice centre ville.

Rappel des faits :

Avant la mise en service de la ligne 2 deux lignes de RLA, la 98 et la 99 assuraient ce service pour un prix de 6 euros.

Depuis la mise en service de la ligne 2, le coût est celui d’un ticket normal de tram, soit 1 euro 50.

Conséquence :

Sur la base de 4 millions de passagers par an une perte de recettes de 20 millions d’euros pour l’année qui aurait pu financer la gratuité pour les jeunes (moins de 18 ans, voire pour les étudiants jusqu’à plus tard), au final c’est le contribuable (chacun d’entre nous) qui paiera sur ses impôts locaux ce manque à gagner.

Imbroglio :

Que ce soit clair je ne suis pas le porte parole des taxis, mais on assiste depuis 3 mois à une partie de poker menteur entre leur syndicat et le maire de Nice qui leur promet sans promettre tout en promettant, et roule dans la farine leurs négociateurs.

Dernier gag, l’idée d’un tarif pour les niçois et d’un tarif pour les touristes promis aux taxis selon leur porte parole mais démenti par le maire, le tout agrémenté par une volte-face du président des taxis, en fin de journée, mettant en cause dans un communiqué musclé… le quotidien régional!

Mon avis :

j’ ai hâte de voir comment le maire et le président de RLA, Philippe Pradal vont se sortir de ce guêpier qui n’est que la conséquence de l ‘impréparation de cette partie du dossier de la ligne 2.