Hommage aux dirigeants des clubs sportifs

 

Hier soir, villa Masséna, avait lieu une remise de médailles d’or de la jeunesse et des sports.

Cette décoration très importante récompense des dirigeants sportifs qui ne comptent pas leurs heures de bénévolat et font vivre nos clubs.

Parmi eux j’ai eu le plaisir de rencontrer Charly Berard, ancien coureur cycliste, équipier de Bernard Hinault, et Daniel Olivieri, ancien président du comité départemental de boxe anglaise.

Il n’a vraiment peur de rien !

Voilà Christian Estrosi qui demande le gel de la hausse du prix de l’autoroute et qui dénonce les bénéfices records des sociétés autoroutières depuis 2006, date des privatisations des autoroutes

Mais il oublie de dire qu’il a été ministre de l’Aménagement du territoire du 2 juin 2005 au 15 mai 2007 sous le gouvernement Villepin qui a mené ces privatisations dont il a été un acteur clef.

Pourquoi faire du quai Cassini le quai Napoléon 1er est une erreur ?

 

Effectivement quoique l’on en pense, il y a une réalité dans cette ville. Elle ne veut pas renoncer à son identité, elle ne veut pas se diluer. A chaque fois qu’il y a une situation similaire, la polémique renait et profite en général à l’extrême-droite.

Aussi ce qui se passe aujourd’hui n’est pas une surprise. Oui, Napoléon, encore général a combattu Nice et les niçois. De 1792 à 1814, c’est lui, qui, à la tête de l’armée française, a organisé l’occupation du Comté de Nice. Car le comté représentait un obstacle pour Napoléon qui voulait aider l’Italie à faire son unité. Ce sont ses troupes révolutionnaires et républicaines qui ont poursuivi dans les montagnes l’armée régulière des niçois, notamment à Levens, puis à Duranus, et plus particulièrement au Saut des français, qui fut un haut lieu de la résistance des barbets contre l’occupation du comté de Nice. Des soldats républicains français furent jetés du haut de cette falaise de 300 m de haut, dans la vallée de la Vésubie, en contrebas, en représailles des atrocités que ces mêmes soldats avaient commises.

Il était évident qu’il y aurait polémique.

J’ai eu la même mésaventure lorsque, premier Vice-président de la région, Michel Vauzelle m’avait confié la représentation de la région au lycée du bâtiment Pierre Sola. Une partie du conseil d’Administration souhaitait changer le nom de l’établissement, au nom du principe de laïcité, Pierre Sola ayant été évêque de Nice pendant 20 ans.

J’ai donc proposé qu’il y ait à Nice, un lycée Garibaldi, honneur qui avait déjà été refusé au plus célèbre des niçois, par la droite locale, au moment de la construction du lycée Guillaume Apollinaire. Mais les enseignants et le personnel de direction de l’époque,avaient pensé que Vauban ce serait bien mieux pour un lycée du bâtiment.

Je me suis battu pied à pied pour Garibaldi mais à une voix de majorité, c’est Vauban qui fut choisi. Ce que le personnel de direction ne savait pas, c’est ce que Vauban représentait pour les niçois.

Vauban ce fut l’ingénieur militaire le plus prolifique de toute l’histoire de France. il a laissé des dizaines de fortifications, mais c’était surtout l’ingénieur militaire de Louis XIV ! Or c’est sous le règne de Louis XIV qu’à deux reprises, le Comté de Nice passa sous domination française entre 1691 et 1696 et de 1705 à 1713 et surtout c’est Louis XIV qui a ordonné le 12 février 1706 la destruction du château de Nice.

Vous imaginez sans peine l’atmosphère houleuse qui régnait le jour où j’ai dévoilé la plaque entérinant le changement de nom du lycée. Il y avait déjà parmi les jeunes agitateurs, un certain Philippe Vardon qui était alors un des leaders des Identitaires.

Après les inondations du Pont Saint Augustin, ne faut il pas réexaminer le projet de sortie de la vois Mathis en tranchée semi ouverte ?

 

La question posée est légitime. En tout cas je demande au président de la métropole un certain nombre de précisions. Les niçois-es ont le droit de savoir.

Les images du tramway amphibie passant sous le pont de Saint Augustin dans 40 cms d’eau il y a trois jours interrogent les niçois.

J’avais souligné il y a 72 heures le manque d’anticipation et le directeur général des services a reconnu que le tracé de la ligne 2 était à cet endroit en zone inondable.

J’avais également insisté sur l’impact de l’urbanisation des collines, sur le manque de perméabilité des sols qui aggrave la situation.

Mais malheureusement je ne peux être que dans le constat.

Concernant la sortie de la voie Mathis, il est encore temps d’agir en se posant les bonnes questions.

Le tracé du projet de sortie de la voie Mathis en tranchée semi ouverte, exactement là ou ont eu lieu les inondations est il le plus pertinent ?

Que se serait il passé avec des véhicules bloqués à un niveau inférieur au Tunnel Saint Augustin ?

Ce projet de tranchée ouverte a déjà été critiqué par Paul Cuturello, notamment en raison du fait qu’il risque de simplement déplacer les embouteillages, sans les réduire.

Paul Cuturello a également insisté sur le fait que, durant les travaux, il serait nécessaire de dévier le tracé de la Ligne 2, combien de millions d’euros cela va t il encore coûter ?

Le projet de Tunnel de la Victorine, écarté par le maire, aurait été plus cher, mais plus efficace et plus sécurisé que la tranchée semi-ouverte.

En tout état de cause je demande au maire de Nice des explications précises sur l’évaluation de la dangerosité du projet retenu en cas de fortes pluies sachant que ce type d’aléas climatiques de plus en de plus en violents risque d’être de plus en plus fréquent.

Plan de végétalisation et de verdissement des rues : les difficultés s’empilent

 

Il y avait déjà les automobilistes, grands perdants de ce plan depuis que la Régie Ligne d’Azur a été contrainte de procéder à de nombreux ajustements en remettant des lignes de bus en ville.

Désormais privés de couloir de bus, les bus s’insèrent dans les flux de circulation, perdant toute fiabilité et ponctualité en l’absence de voie dédiée.

Il y a ensuite les véhicules de secours, les pompiers qui, eux aussi, voient leurs délais d’intervention allongés dès que ça ne circule pas avec les conséquences que cela peut avoir.

Voici maintenant venus le tour des livreurs qui sont contraints, dans certaines rues, de stopper leurs véhicules au beau milieu de la chaussée pour procéder aux livraisons. Elles se font en retard, les amendes pleuvent.

A ce rythme le verdissement pré électoral de Christian Estrosi va devenir le prototype de la fausse bonne idée. Il est tout de même incroyable que cette ville soit gérée de la sorte. On prend une décision, on fait un coup médiatique et on ne se préoccupe absolument pas des dommages collatéraux que cela peut produire sur la quotidien des gens, sur l’activité économique des commerces, etc.