Plages publiques : La victoire de votre mobilisation !

 

Près de 900 niçois.e.s avaient déjà signé la pétition lancée par #niceaucoeur. Devant la pression populaire qui montait, @cestrosi vient d’annoncer qu’il renonçait à augmenter la surface des plages privées au détriment des plages publiques. Je salue cette décision. https://t.co/HHa0knxNf0

Cela démontre une fois de plus que tous les combats méritent d’être menés. Aucun n’est perdu d’avance pour peu que l’on trouve les moyens adaptés

Mais ce qui est certain, c’est que rien ne peut se faire sans vous

Bravo à tous !

NON À LA RÉDUCTION DE LA SURFACE DES PLAGES PUBLIQUES À NICE !

Le maire de Nice, Christian Estrosi, vient d’annoncer que pour respecter la distanciation sociale entre tables et matelas dans les plages privées, il pouvait être envisagé une occupation temporaire du domaine public maritime.

Nice au Cœur s’oppose à cette hypothèse qui aboutirait à réduire la surface des plages publiques au bénéfice des plages privées.

Une telle décision conduirait à surpeupler les plages publiques, dont les usagers seraient, de fait, dans l’incapacité d’appliquer la distanciation sociale alors que les clients des plages privées en bénéficieraient.

Cela entraînerait une véritable inégalité entre ceux qui ont les moyens et ceux qui ne les ont pas, ce qui est inadmissible.

Pour que la surface des plages publiques à Nice ne soit pas diminuée, signez cette pétition !

Je demande au maire de Nice de soulager les familles les plus en difficulté par une aide provisoire aux repas

 

Monsieur le maire,

C’est souvent à l’école que les élèves de familles modestes prennent leur seul repas équilibré de la journée. Dans nombre d’établissements scolaires, les tarifs des cantines sont dégressifs en fonction des revenus des familles et peuvent aller jusqu’à la gratuité. Le groupe « Un autre avenir pour Nice » y a contribué

Or, les cantines scolaires ont fermé depuis plusieurs semaines, et de nombreuses familles n’arrivent pas à assumer le coût des repas à la maison, notamment celles qui bénéficiaient de la gratuité ou du tarif social à 80 centimes d’euros pour les maternelles et un euro pour les écoles primaires.

De plus en plus de collectivités et mairies sont sensibilisées à cette question, et commencent à y apporter des réponses.

La ville de Paris vient de mettre en place un dispositif d’aide financière provisoire pour aider ces familles. Jean Claude Gaudin à Marseille propose une allocation de 100 euros par mois.

Je vous serais reconnaissant de nous faire savoir quelles disposition la ville de Nice compte prendre pour répondre à ce problème social, la commission permanente du CCAS n’ayant pas actuellement les moyens financiers d’intervenir.

Patrick Allemand
Conseiller municipal et métropolitain

Rapport de l’Institut Montaigne : l’autre lecture.

 

Après une lecture attentive du rapport de l’Institut Montaigne concernant la ville de Nice, le bilan est loin d’être aussi flatteur qu’on ne le dit.

Tout d’abord, il est précisé page 2 que malgré un niveau de recettes supérieur à la moyenne,la capacité de désendettement s’établissaient en 2017 à 14 années et que la ville de Nice a du signer un contrat financier avec l’État pour encadrer l’effort de désendettement. Faute de quoi c’était la mise sous tutelle. Et même si la ville a ramené sa capacité de désendettement à 11 ans en 2019, le transfert des dépenses d’investissement de la ville à la métropole peut expliquer cette modeste réduction de l’endettement de la ville ,une baisse de 6%. A contrario l’endettement de la métropole a progressé entre 2014 et 2018 de 1 058 m€ à 1504 m€ en 2018, soit une hausse de 42%.

Malgré des efforts précise le rapport, le ville de Nice ne parvient pas à maîtriser ses dépenses de fonctionnement qui ont augmenté de 8,8% par rapport à 2014. Rapportée au nombre d’habitant, elles s’établissent à 1457 € par habitants alors que la moyenne de la strate est de 1176€. De même les dépenses en personnel par habitant s’élèvent à 815 € contre 682 € pour la moyenne de la strate.

Projet Estrosi au palais des expositions : de l’impréparation au plagiat

 

Les réajustements opérés par Christian Estrosi, moins de trois semaines après l’annonce de son projet de coulée verte 2, démontrent l’impréparation la plus totale avec laquelle il a annoncé ce projet et m’amène à réagir sur trois points.

D’abord, l’idée de construire dans le palais des expositions et une salle de théâtre d’une capacité de 1 000 places démontre que le transfert du TNN vers l’église des Franciscains ne peut être qu’une option transitoire tant la perte de capacité est forte et menace à terme le statut de notre Centre Dramatique National. Nous avions donc raison sur ce point.

Par ailleurs, la salle de concert programmée sera d’une capacité nettement inférieure à l’actuelle salle Apollon et ne sera, au mieux, qu’un palais des sports au rabais, plus sûrement une salle Leyrit « améliorée », sans comparaison aucune avec le palais des Victoires à Cannes ou le palais des Sports d’Antibes.

Enfin, le musée du Carnaval proposé par Christian Estrosi, c’est une promesse que ce dernier a faite depuis 12 ans et qui devait voir le jour à la halle Spada. Lors de la conférence de presse du 23 janvier dernier sur le contre projet, nous avions proposé de déménager ce projet de musée du Carnaval et ses ateliers dans le palais des Expositions et, de faire financer une partie du projet par la vente du foncier de la halle Spada et des ateliers de la rue Richelmi. C’est point par point ce que développe aujourd’hui le candidat Estrosi.

Pour un projet cohérent et soucieux du bon usage de l’argent public, rejoignez #niceaucoeur