Ne laissons pas tomber nos soignants !

 

Ce n’est pas de casseroles dont ils ont besoin mais de « liquide ».
J’étais à leur côté hier soir avec Nice au Cœur. Leurs revendications sont justes. Leurs salaires doivent être revalorisés et leurs carrières plus attractives dans un secteur où l’on manque de personnels.

Il faut soutenir ce mouvement social jusqu’au bout. Prochain rdv sans doute le 14 juillet.

Soutien total aux soignants!

 

Nous étions entre 1500 et 2000, place Masséna, hier soir pour soutenir les soignants.

Au delà des 300 euros, revendication légitime des soignants, c’est la défense de tout le système hospitalier qui est en jeu.

Si l’on veut continuer à avoir accès à des soins de bonne qualité il faut cette fois mettre sur la table un certain nombre de questions comme :

– la réouverture de lits, notamment de réanimation,

– la revalorisation des salaires mais également la création de postes de soignants, afin de renforcer l’attractivité de nos emplois de soignants, fortement concurrencé par l’hôpital monégasque.

– la mise en place d’une démocratie sanitaire pour mieux ajuster la réponse aux besoins,

– la nécessité d’un aménagement sanitaire du territoire associant aux décisions les élus locaux.

L’accès à des soins spécialisés non urgents très difficile actuellement.

La crise du covid 19 a mis en lumière toutes ces carences qui ne sont que le fruit d’un lent mais inexorable désengagement de l’État vis à vis des hôpitaux. C’est à cette spirale qu’il faut mettre un terme et cette pandémie nous montre que le moment est venu.

Maraude avec l’équipe « du Café Suspendu »

 

C’était hier soir, une action spécifique destinée à la trentaine de migrants, essentiellement sénégalais ou ivoiriens, qui sont installé à côté de l’église du Vœu.

Ce sont des jeunes très courtois, souvent diplômés, parlant un français impeccable, souvent l’italien ou l’anglais.

Merci aux jeunes du Café Suspendu qui autour de #CamilleSantucci, la cheffe (que je n’arrive pas à taguer) et de Fabienne Boyer, notre inusable co-listiere à Nice Au Cœur, , ont un engagement fort vis à vis migrants.

Incroyable : la preuve par l’aveu aux Liserons

 

Alors que cela fait depuis les années Sarkozy que je réclame aux ministres successifs de la ville de se pencher sur le sort du quartier des Liserons,

Alors que j ai fini par obtenir en 2015 de Patrick Kanner, ministre socialiste de la ville, et de lui seul, son classement en zone ANRU.

Alors que j’ai dénoncé à de multiples reprises la dégradation de ce quartier

Qui échappe au contrôle des forces de l’ordre

Qui voit s’ouvrir en pleine zone de deal un dojo pour les enfants du quartier (décision totalement irresponsable)

Qui voit l’Etat renoncer à occuper le terrain au point de voir un préfet, obligé de passer devant des murs où sont inscrits les tarifs de la came, pour inaugurer un équipement public
Et ce même préfet faire semblant de n’avoir rien vu

Qui est le théâtre de règlements de compte régulièrement

J’apprend aujourd’hui par le biais d’un Tweet de Christian #Estrosi que cela ne fait que 10 mois qu’il a demandé à #castaner, ministre de l’intérieur des renforts de police dans ce quartier.

10 mois à peine. ! Il porte une responsabilité colossale dans la dérive actuelle. Je souhaite vivement que Christophe Castaner puisse envoyer des renforts et j’appuie cette demande.
Mais s’abriter derrière l’Etat pour justifier l’inaction n’est plus tolérable. Il faut aussi une forte volonté politique locale et elle brille par son absence.

C’est pourquoi je demande sans délai au maire de Nice, au lieu de rentrer dans une surenchère démagogique impossible (demander une compagnie de CRS) de prendre la seule mesure qui relève concrètement de sa responsabilité : mettre en place une brigade de policiers municipaux qui ait pour seul objectif de se promener dans la cité, sur le même modèle que les militaires de vigipirate, pour gêner l’approvisionnement, dissuader les consommateurs dont les plaques d’immatriculation seraient systématiquement relevées et contrôlées avec convocation ultérieure des propriétaires de véhicules non résidents dans la cité en partenariat avec la police nationale.

« Maintenant ça suffit ». On croit rêver. Cela fait longtemps que ça suffit aux Liserons monsieur Estrosi. Ne parlez plus, faites !