Permaculture, jardins pédagogiques : multiplier les initiatives

 

De plus en plus de niçois se mobilisent sur ce qui n’est pas un retour en arrière mais un choix d’avenir.

Des expériences de permaculture comme celle de Pessicart menée par l’association Shilakong.

Les jardins pédagogiques se développent comme aux Tripodes à l’Ariane, où dans les Jardins de l’évêché avec l’association APPESE.

Il y a également le jardin pédagogique du comité de quartier de Saint Roch animé par Jeanine Costamagna et André Minetto.

L’intérêt principal, outre celui de démontrer que le retour de l’agriculture vivrière est possible en milieu urbain, est le travail de sensibilisation qui s’effectue au cours des écoles primaires.

Le temps de transformer de belles initiatives individuelles en politique publique s’appuyant sur les associatifs destinée à toute notre jeunesse est venu. C’est ce que nous proposerons aux niçois le moment venu.

Nice n’a plus de centre de tri !

 

Ce dossier fait partie de ceux qui illustrent le manque de volontarisme politique qui peut parfois toucher le maire de Nice.

Je me suis intéressé de très près à ce dossier car il m’apparaissait invraisemblable que la 5eme ville de France se retrouve sans centre de tri.

Certes il y a des impératifs de restructuration qui doivent tenir compte notamment de la baisse du volume des courriers, de plus en plus supplantés par les courriels.

La direction de la poste avait déjà essayé il y a quelques années mais avait provisoirement renoncé, le temps notamment pour la métropole de proposer un nouveau terrain, le bail du terrain actuel s’achevant en 2020.

J’avais pour ma part proposé que l’on trouve un terrain aux nouvelles normes des centres de tri ( pas en étages, activités de plein pied) à proximité du futur marché d’intérêt national (MIN)

mais rien n’est venu. Alors la direction de la poste a opté pour le transfert des activités sur la plate-forme de Toulon qui, pour l’occasion, à été agrandie de 4000 m2.

Comme cela a pu se faire sans dégât social, un tiers des 336 agents ayant pris leur retraite et les autres ayant été reclassés, le transfert s’est opéré en douceur, dans l’indifférence.

Il n’empêche que si nous avions été aux affaires, nous n’aurions pas laissé partir le centre de tri.

Désormais la facture que vous posterez à Saint Augustin destinée à un magasin du boulevard Saint Roch partira à Toulon, sera triée et reviendra à Nice. Désespérant…

Emplois francs : Pas avant 2020 à Nice !

 

J’ai profité du déplacement à Nice de la ministre du travail, Muriel Penicaud, à la ressourcerie des Moulins pour remettre sur le tapis la question des emplois francs et de leur absence dans les Alpes-Maritimes.

Je ne l’ai pas fait avec la ministre mais avec une de ses collaboratrices, ce qui en général, permet d’avoir des réponses plus précises.

Lors de la communication de la liste initiale des quartiers bénéficiaires, liste promulguée par arrêté ministériel du 30 mars 2018, Nice n’était pas dans la sélection alors qu’y figuraient 59 quartiers de la Région PACA, un dans le Vaucluse (Pertuis), et 58 dans les Bouches du Rhône, dont 35 pour la seule ville de Marseille.

La raison est simple. A priori Nice ne s’est pas battu pour être retenu dans cette expérimentation.

Pourquoi Nice ne figure t’il pas dans le nouvel arrêté, daté du 29 mars 2019, qui précise que désormais 12 territoires et 740 quartiers de la France métropolitaine et ultra-marine sont désormais éligibles au dispositif des emplois francs ?

La c’est un choix ministériel. La ministre a préféré étendre le dispositif à partir des territoires de la 1ere expérimentation. Ainsi il y avait Marseille dans l arrêté de mars 2018, il y a les Bouches du Rhône dans l’arrêté de mars 2019.

En résumé il est clair que nos jeunes de nos quartiers, de l’Ariane, des Moulins, de Bon Voyage, des Liserons, de Pasteur, de Nice Nord, n’ont pas été défendus auprès du gouvernement par le maire de Nice au moment où il le fallait, c’ est à dire en 2018 quand il y a eu les premiers territoires de choisis.

Nice bénéficiera donc de ce dispositif, si l’évaluation est positive, au moment où il sera généralisé, en 2020. Pour l’heure 6000 emplois francs sont financés par l’État. Ce sont souvent des CDI. Voilà le résumé de l’entretien que j’ai pu avoir avec son staff.

Plus 14,8%de projets d’embauche en 2019 !

 

Ce sont près de 350000 projets d’embauche qu’à enregistré Pôle emploi pour 2019, une année record. De même les projets d’embauche en CDI progressent de 3,5%ce qui démontre une certaine confiance du monde de l’entreprise dans la conjoncture économique.

Tous les secteurs sont concernés par cette hausse, la construction (+26%), l’industrie (+ 20%), les services aux entreprises (+34%), les transports (+45% pour les chauffeurs routiers).

Malheureusement ces mêmes chef d’entreprises considèrent qu’ils auront des difficultés d’embauche pour 50% des projets de recrutement. 75% de ces difficultés proviennent de l’inadéquation entre les qualifications et les profil de poste. C’est une hausse de 6% par rapport à 2018.

Cela démontre que les politiques de formation et d’insertion continuent à échouer. Ce chiffre est inadmissible au plan national. Je n’en connais pas la déclinaison locale mais on sait que des métiers sont en tension et que faute de profils compatibles, il devra être fait appel à l’immigration au moins pour partie.

J’entends déjà les populistes hurler mais ce sera inévitable tant que nous n’aurons pas réussi à régler cette question. Il en va de la croissance de nos entreprises.

Le match pour l’emploi

 

Eh bien je me dois de saluer cette initiative municipale, c’est suffisamment rare pour être souligné.

Je suis allé sur le terrain voir comment était organisé ce concept et j ‘avoue avoir trouvé la démarche intéressante.

La municipalité est à l’articulation du système. Elle s’ appuie sur des président de clubs sportifs. Avaient répondus présent, le pugilist club de l’Ariane, L’USRVN, le Cavigal ((football, basket, handball), l’entente Saint Sylvestre.

Les présidents de clubs ramènent les adolescents qui n’ont pas de perspectives d’emploi.

La partie se déroule en 2 fois 45 minutes. Le concept est le suivant : le jeune ou la jeune reçoit le ballon ainsi qu’un micro, se présente et indique ce qu’il a envie de faire dans la vie et le staff présent autour de l’animateur trouve une solution, un contrat d’apprentissage par exemple ou un job ou déclenche une mise en relation.

Ensuite on passe le ballon à un autre. Jeune et le micro et ainsi de suite. Au bilan, 16 sur 40 ont trouvé une solution ce qui est loin d’être négligeable.