Blanche Gardin a refusé d’être décorée des arts et des lettres

 

Elle a expliqué sa décision prise en rapport à la situation des SDF dans notre pays et par rapport à un propos bien imprudent de notre président pendant la campagne électorale concernant la mise à l’abri de tous les SDF. Nous en sommes bien loin !

Sa lettre est précise et son stylo tranchant comme une lame. En voici l’extrait essentiel.

Vous avez baissé durement les APL qui aident les plus pauvres à se loger, écrit Blanche Gardin à l’adresse d’Emmanuel Macron, vous avez réduit les budgets des centres d’hébergement d’insertion pour les sans domicile, vous avez coupé une part importante des moyens dédiés à la construction de logements sociaux, coupé drastiquement dans les emplois aidés, supprimé l’ISF, ce qui a eu, entre autres conséquences, de faire chuter les dons aux associations qui luttent en faveur des plus démunis. Vous n’avez pris aucune mesure ambitieuse qui permettrait d’encadrer les loyers dans toutes les villes ou le coût du logement étouffe le budget des plus fragiles.

Madame Gardin, nous sommes nombreux aujourd’hui à saluer votre démarche.

Emplois francs : Les quartiers de Nice ignorés et sacrifiés !

 

C’est à ce véritable scandale que le maire de Nice et le préfet des Alpes-Maritimes doivent répondre.

Comment peut-il être justifié que Nice soit encore oubliée ?

Lors de la communication de la liste initiale des quartiers bénéficiaires, liste promulguée par arrêté ministériel du 30 mars 2018, Nice n’était pas dans la sélection alors qu’y figuraient 59 quartiers de la Région PACA, un dans le Vaucluse (Pertuis), et 58 dans les Bouches du Rhône, dont 35 pour la seule ville de Marseille.

Je n’avais rien dit à ce moment-là, mettant cela sous le compte de l’expérimentation. Mais, un nouvel arrêté, daté du 29 mars 2019, précise que désormais 12 territoires et 740 quartiers de la France métropolitaine et ultra-marine sont désormais éligibles au dispositif des emplois francs.

Parmi les territoires, il y a deux régions, les Hauts-de-France et l’Ile-de-France, et dix départements dont ceux des Bouches du Rhône et du Vaucluse.

Monsieur Estrosi dort-il ? Comment justifier parmi les 740 quartiers recensés en France, aucun ne soit éligible à Nice ?

Une fois de plus, les jeunes de nos quartiers, de l’Ariane, des Moulins, de Bon Voyage, des Liserons, de Pasteur, de Nice Nord, n’ont pas été défendus auprès du gouvernement par le maire de Nice qui parle souvent d’emploi, mais n’agit pas quand l’opportunité se présente.

Priorité à l’emploi

 

C’est cette conviction qui m’a conduit au forum de l’emploi qui se déroulait mercredi à l’Allianz Riviera.

Organisé par l’OGC Nice et Pôle Emploi l’édition 2019 a montré le recherche active de nombreux chômeurs présents sur le site ou de personnes cherchant à changer de travail comme le cas de cet éducateur sportif avec lequel j’ai discuté un moment et qui était dans une démarche qualitative.

Plusieurs centaines d’offres, des employeurs répartis sur deux étages, et des entreprises en liste d’attente qui n’ont pu communiquer leurs offres faute de place, c’est peut être un signe que notre économie locale frémit.

L’autre point positif étant la diversité des offres habituellement en très large majorité du secteur des services. Si les services demeurent dominants il y avait cette année des emplois dans l’industrie et dans le numérique.

J’ai pris le temps de discuter avec plusieurs entreprises comme Sclavo, la direction de pôle emploi, la mission locale et d’aller saluer le stand de la Région bien sur.

Et je suis allé me faire expliquer la méthode de recrutement par simulation qui met en évidence les compétences, sans aucune discrimination, adaptées au poste et qui est de plus en plus sollicitée par les entreprises.

Acte 18 ! Une très mauvaise pièce.

 

Cette fois cela ne ressemble plus du tout à une manifestation.

L’acte 18″ des « gilets jaunes » a connu un regain de violences à Paris, où une banque a été brûlée et plusieurs magasins et restaurants pillés et saccagé dont le symbole du Sarkozisme, le Fouquet’s.

Cet acte 18 présenté comme un ultimatum au pouvoir en ce jour de fin du grand débat national est incompréhensible dans son déroulement.

Il faut maintenant laisser le temps au gouvernement d’exploiter la parole des français (il y a eu 1,4 million de contributions) et de faire ses propositions. C’est prévu pour le 16 avril.

Qu’ensuite il y ait l’expression de mécontentements si le compte n’y est pas, ce serait normal. Mais on ne présente pas un ultimatum qui est un mot violent, en début d’analyse des contenus.

Résultat, dans ce cadre fixés par les gilets jaunes, des centaines de black blocs se sont infiltrés pour provoquer des pillages et un désastre que je condamne avec la plus grande force.

Et une question mérite cette fois d’être posée : comment, après l »expérience de 17 samedis précédents, les forces de l’ordre ont-elles pu se faire déborder à ce point ?