L’aéroport de Nice Côte d’azur va s’agrandir !

aeroport

La Société Aéroportuaire vient de définir les caractéristiques de l’extension qui, sous la forme d’une jetée de deux niveaux (19.000m²), s’inscrit dans la continuité du T2 vers l’Ouest. Il s’agit des premiers détails du futur Terminal qui traitera 4 millions de passagers supplémentaires par an.

La croissance du trafic (+10 % au premier trimestre) confirme que le cap des 14 millions de passagers en fin d’année sera sans doute franchi, pour un optimum des terminaux actuels fixé à 16 millions de voyageurs.

En 2021, l’extension pourra traiter 4 millions de passagers par an et sera accessible depuis le terminus du tram’ et de la future gare intermodale (TER-TGV-bus) programmée pour 2021-2022.
Le niveau « départs » proposera 20 banques d’enregistrement, les comptoirs et une zone commerciale. Sa salle d’embarquement desservira six postes-avions et sera reliée à celle du Terminal 2, dont l’extension réalisée pour les plus gros porteurs. La zone Arrivées sera connectée dans un premier temps à celle du T2.

Une seconde tranche prévoit 15 banques d’enregistrement supplémentaires avec tri bagages et une zone Arrivées spécifique à la jetée dotée d’une zone de livraison bagages. Le début des travaux est prévu dans 18 mois pour un coût d’au moins 50 M€.

Tout ceci semble acter le renoncement définitif de relier Nice au réseau national des TGV. Nous aurons une nouvelle ligne ferroviaire qui améliorera considérablement les liaisons Marseille-Nice et desserte Var, mais il ne faudra pas lui demander plus. Elle n’aura pas été pensée pour plus.

Par ailleurs, cela montre à quel point il est dommage que la métropole soit étranglée financièrement à ce point. Elle est obligée de vendre dès 2018 pour 30 millions d’euros ses parts ( 100 millions de vente d’ici 2020 ), alors qu’il est évident qu’après ces investissements les parts de la société aéroportuaires seront considérablement revalorisées.

69 920 !

PoleEmploi

Pour la première fois depuis bien longtemps le nombre de chômeurs dans les Alpes-Maritimes est passé sous la barre des 70 000 !

Il faut toutefois noter que la situation est moins bonne en région PACA que dans le reste de la France. Il reste en PACA 32 5550 chômeurs de catégorie A, soit une baisse de 0,7 %. Alors que chez nous, la baisse atteint 1,1 %.

Notons également que la baisse profite cette fois autant aux jeunes qu’aux seniors, 0,6 %.

Pour être tout-à-fait complet, il faut noter que le nombre de personnes à temps partiel ou en contrats courts, inscrites à Pôle Emploi, augmente.

S’agit-il d’une hausse de la précarité ou bien de gens déjà en précarité qui reviennent s’inscrire en espérant trouver un emploi meilleur en attendant que la conjoncture s’améliore ?

L’attractivité économique de notre territoire se renforce !

Kedzoh

Profitant d’une conjoncture nationale porteuse au niveau des investissements étrangers, notre territoire s’inscrit dans cette dynamique avec des décisions d’investissement en légère hausse par rapport à 2016 .

Ainsi, l’agence de promotion économique Team Côte d’Azur a dévoilé le bilan des décisions d’investissements réalisées en 2017 dans les Alpes-Maritimes.

Avec 31 décisions d’implantation pour 717 emplois créés à 3 ans, l’agence affiche de bons résultats, signe de l’attractivité économique du territoire azuréen et de ses filières d’excellence, auprès notamment des investisseurs européens et américains. c’est son 2ème meilleur score depuis 10 ans en matière de création et de maintien d’emplois sur le territoire.

16 des 31 décisions d’investissement constituent des implantations de sociétés étrangères, issues de 11 pays répartis entre l’Europe, les USA, la Russie, la zone MEA et l’Asie. Sur les 717 emplois prévus à 3 ans, près de 40 % sont générés par des sociétés d’origine étrangère.

L’autre élément très intéressant, ce sont les localisations d’implantation sont ventilées entre la Métropole Nice Côte d’Azur (16 décisions d’investissement), la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis (10), la Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins (3) et le Pays Grassois (2).

L’écart avec Sophia-Antipolis se creuse au profit de la métropole et plus précisément de l’Eco-vallée. La start-up américaine Kedzoh qui est une plateforme de partage et de connaissances a par exemple choisi Nice

IKEA : Comment mettre la pression sur la justice !

Ikea

Ce post n’est pas sur le fond du dossier. Chaque camp, les « pro » et les « anti » IKEA ont des arguments légitimes à faire valoir.

La cour administrative d’appel a rejeté le recours introduit par l’association « En toute franchise » contre le projet IKEA dans la plaine du Var.

Il ne reste plus que le Conseil d’État, ultime juridiction, pour tenter d’obtenir l’annulation du permis de construire.

Mais, nous entrons dans une phase surréaliste dont la ville de Nice a le secret. En effet, Christian Estrosi juge le risque Conseil d’État nul ! Il pourrait faire preuve de plus de modestie. Il a notamment perdu en Conseil d’État face à la mosquée En Nour alors qu’il était persuadé de gagner.

Mais, il juge le risque nul. Alors, il annonce le début des travaux. Une manière de mettre la pression sur la juridiction. En effet, quand le Conseil d’État rendra son arrêt, généralement plusieurs mois plus tard, on le voit mal, si tenté qu’il donne prise aux arguments de l’association, ordonner la démolition d’une opération où plusieurs dizaines de millions d’euros auront commencé à être engagés !

L’appel que l’association  » En toute franchise » peut légitimement interjeter prend l’allure d’un baroud d’honneur.

Il faut bien mesurer que, pour la ville de Nice, l’enjeu est considérable car le produit de la vente du terrain, soit 21 millions d »euros, est inscrit au budget primitif 2018 de la ville. Il était déjà inscrit dans le budget 2017 mais le contentieux ayant retardé la vente, la ville a été obligée de souscrire à un emprunt relais supplémentaire de 21 millions d’euros pour équilibrer son budget.

La métropole vend ses parts de la société aéroportuaire : Nouveau reniement de Christian Estrosi

 

Aeroport NCA

Rappelez-vous ! Lorsqu’Emmanuel Macron avait annoncé, avec l’aval de François Hollande, la privatisation des aéroports de Nice et Toulouse, notre maire avait entamé à la surprise générale une croisade anti-privatisation.
Pourtant, en général, la droite est pour les privatisations, là c’était l’inverse.
Il avait accusé L’État d’avoir vidé ses caisses et de ne pas avoir trouvé d’autres moyens de les renflouer.

Christian Estrosi avait même poussé le zèle jusqu’à organiser un référendum d’initiative locale. Si 83 % des niçois s’ étaient abstenus, 93 % des votants s’étaient prononcés contre la privatisation de l’aéroport.

Aujourd’hui le maire de Nice président de la Métropole se renie et décide de vendre les 4/5èmes des parts que détient la métropole. Tout simplement parce que les caisses sont vides et qu’il n’a pas trouvé d’autres moyens de les renflouer.
Curieux retournement de situation.
La réalité est pourtant simple. La métropole est au bord de la tutelle et la vente de ses actions aéroportuaires est devenue vitale. Cela permettrait une rentrée de cash évaluée à 100 millions d’euros indispensables pour diminuer l’emprunt

La métropole conservera 1 % du capital tout comme la Région PACA qui va également vendre les 4/5èmes de ses actions.
Même si l’un et l’autre continueront à siéger au Conseil d’orientation, on peut légitimement s’interroger sur le poids politique dont ils disposeront encore.

NB: avec Michel Vauzelle, nous n’avions pas voulu vendre les parts de la Région respectant ainsi la volonté des Niçois et soucieux de peser le plus possible sur les décisions stratégiques.