Relance du Tourisme à Nice : Jean-Marc AYRAULT annonce 1 million d’euros supplémentaire !

 

jm-ayrault

 

Lors de la séance du Conseil métropolitain du 30 septembre 2016, Christian ESTROSI avait annoncé qu’à titre exceptionnel, 1 million d’euros avaient été attribué à la ville de Paris à la suite des attentats du 13 novembre 2015 pour son plan de relance du tourisme.

Le même jour, j’ai saisi Jean-Marc AYRAULT, Ministre des Affaires Etrangères et du Développement International pour demander que l’Etat envisage le même geste de solidarité vis-à-vis de la ville de Nice, également cruellement touchée le 14 juillet 2016.

Le Ministre vient de me répondre par courrier du 29 novembre 2016, en rappelant qu’il était essentiel  » de dégager des synergies entre le plan lancé par le CCI, le CRT et l’action d’Atout France. La Région et les partenaires institutionnels du tourisme de PACA, sont pleinement associés à cette démarche ». Le Ministre a annoncé que l’Etat « amplifierait à hauteur de 1 million d’euros l’action engagée localement « .

Je me félicite de cette décision.

Conseil Municipal : pourquoi nous avons voté contre l’application de la loi Macron ?

ouverture-dimanche

C’est la deuxième année que cette délibération est proposée. Elle nous présente concernant l’application de la loi Macron et le passage de cinq à douze dimanches.

J’avais déjà expliqué l’an dernier que cette délibération nous posait problème non pas sur un plan idéologique mais sur la manière dont vous elle était organisée ici. Je rappelle qu’on ne parle pas du périmètre touristique, qui lui relève d’autres procédés dérogatoires, mais du reste de la ville. Il y avait l’an passé six secteurs : l’ameublement, l’équipement des personnes, le bricolage, les bijouteries, les magasins populaires et le centre commercial Lingostière

Cette année on a rajouté cette année un 7ème secteur et ça ne manque pas de saveur, puisqu’il il s’agit de Nice One, le centre commercial où personne ne va les jours d’ouverture ordinaire.

Vu que les 5 branches et les deux centres commerciaux concernés ne choisissent pas les mêmes 12 dimanches, ce ne sont pas plus 12 dimanches qui sont impactés par l’application de cette loi dans Nice, mais 29 !

Nous sommes hors périmètre touristique, donc dans des « quartiers ». c’est véritablement un problème pour les consommateurs qui ont une intention d’achat un dimanche. Vont-ils savoir, dans leur quartier, si c’est le dimanche d’ouverture du bijoutier ou du magasin de bricolage ou tout autre commerce ? Il y a une absence de lisibilité totale.

Le chômage recule encore !

Le changement de stratégie économique décidé en 2014 par François Hollande a fini par payer. C’est vrai qu’il n’avait pas été élu en 2012 pour mener une politique de l’offre mais il avait été élu par contre pour faire redémarrer l’économie française

Cette inversion de la courbe du chômage, elle est là et désormais plus personne ne la conteste.

Le chômage a continué sa décrue en octobre, avec une baisse de 11.700 demandeurs d’emploi sans activité, moins spectaculaire qu’en septembre mais qui conforte une tendance favorable, dans laquelle François Hollande voit le résultat d’une « bataille longue » qui « porte ses fruits ».

Depuis le début de l’année, ce sont 101.700 demandeurs d’emploi sans activité qui ont quitté les listes de Pôle emploi, soit en moyenne 10.200 en moins chaque mois.

Les Français sont parvenus à ce résultat sans avoir à subir une cure d’austérité. Il.n’y a pas eu en France,, que je sache, de baisse des salaires, de baisse des retraites, de suppression de fonctionnaires, etc.

Je ne vois pas pourquoi il faudrait maintenant que la politique décidée porte ses fruits en changer et se prendre une politique tatchérienne d’une dureté sans précédent.

Un sondage qui en dit long !

bva

Pour une fois un institut de sondage, BVA, est sorti des traditionnelles côtes de confiance pour donner de précieuses indications sur le rapport des Français avec leurs responsables politiques.

Il s’agissait de mesurer la capacité des hommes et femmes politiques à prendre en compte les préoccupations de la vie quotidienne des Français.

Grand enseignement mais est-ce vraiment une surprise, les Français sont majoritairement critiques envers les hommes et femmes politiques, plus confiants sur la prise en compte de leurs préoccupations en matière de santé et de logement, très réservés sur celles liées à l’emploi et à la retraite.

Dans le détail, le plus préoccupant est que les niveaux de confiance accordés sont inférieurs à 50 % dans tous les domaines et 34 % des Français déclarent même ne leur faire confiance dans aucun des domaines de préoccupations testés. Un tiers, ce n’est pas rien, et c’est probablement là que se situent une partie de l’électorat FN et des abstentionnistes.

C’est en matière de logement et de santé que les français ont le plus confiance dans leurs responsables politiques. Plus de quatre Français sur dix se montrent confiants dans la capacité des hommes et femmes politiques à prendre en compte leurs préoccupations en matière de santé (45%) et de logement (44%).

Près d’un tiers des Français déclarent avoir confiance dans les hommes et femmes politiques pour prendre en compte la situation financière de leur foyer (32%), et 31% affirment également leur faire confiance concernant leur vieillissement.

C’est manifestement en matière d’emploi et de retraite que la défiance est à son maximum. En effet, moins de trois Français sur dix expriment leur confiance à l’égard des hommes et femmes politiques pour prendre en compte l’équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle (29 %), et 27 % disent leur faire confiance en matière d’emploi. Les Français émettent encore plus de réserves concernant leur retraite puisque seuls 22 % d’entre eux affirment avoir confiance dans les hommes et femmes politiques à ce sujet.

Ce décrochage total sur deux questions essentielles doit être pris à bras le corps par les candidats à la future élection présidentielle.

Estrosi sort la préférence régionale !

Faciliter l’accès des marchés du Conseil Régional aux PME locales.Voilà comment Christian Estrosi aurait pu présenter son plan.

La commande publique du Conseil Régional, c’est un peu plus de 200 millions d’euros.

Ce qu’annonce Christian Estrosi n’est en fait que le prolongement de ce qu’avait fait Michel Vauzelle. Je rappelle qu’il y a actuellement 50% de la commande publique de la région PACA qui est attribué aux entreprises de la Région, soit environ 100 millions d’euros.

Passer de 50 à 70% est un objectif intéressant mais qui, au final, ne porte que sur 30 millions d’euros. Il faut donc en relativiser l’impact.
On peut y parvenir en densifiant les critères techniques, environnementaux et sociaux ou avec la clause Molière pour le BTP, mais cela ne justifie pas du tout ce tintamarre médiatique, qui peut s’avérer contre-productif.

– Les 400 000 TPE PME ne sont bien évidemment pas concernées, puisque seules quelques centaines répondent aux appels d’offres.
– Le choix délibéré de qualifier cette démarche de préférence régionale est un choix politique qui a un objectif : aller sur les terres du FN, car de la préférence régionale à la préférence nationale, il n’y a qu’un pas.

En même temps, mettre les projecteurs des médias peut tout faire échouer car c’est une provocation vis-à-vis de Bruxelles, car la règle européenne de libre-échange qui interdit aux collectivités de choisir une entreprise autrement que sur le critères de prix est contournée.