L’inversion de la courbe du chômage est bien là !

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Le chiffre du jour, c’est bien – 66.300 chômeurs et pas les 96 % d’impopularité. Merci au journal « Le Monde » !

Cette fois, le doute n’est plus permis. Qu’on le veuille ou non, qu’il plaise ou pas, François Hollande est parvenu à gagner son pari. Il y a une réelle inversion de la courbe du chômage.

La baisse du mois de septembre de 66.300 chômeurs de moins est historique. C’est la plus forte baisse mensuelle depuis le gouvernement Jospin, il y a 16 ans ! Cela représente une tendance à la baisse sur un an de 90.000 chômeurs sur 9 mois, soit l’équivalent de moins 10.000 de moyenne chaque mois.

Avec 3.490.500 chômeurs à la fin septembre 2016, le nombre total de chômeurs de catégorie A est désormais inférieur à ce qu’il était fin 2014, soit 3.496.400. Il est repassé sous la barre symbolique des 3,5 millions.

Il serait temps que tout le monde prenne conscience qu’il faut en finir avec ce « Hollande Bashing » totalement irrationnel et que chacun comprenne que si ça ne va pas mieux pour lui individuellement, ça va mieux pour le pays et que ce mieux collectif est nécessaire pour pouvoir ensuite améliorer la situation individuelle de chacun d’entre nous.

Je souhaite à tous ceux qui ont retrouvé un emploi ce mois-ci, un nouveau départ dans la vie et je dis aux autres qu’il faut garder espoir parce que l’économie se redresse.

Démantèlement de la jungle de Calais !

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Le « démantèlement » de la Jungle de Calais, annoncé par François Hollande le 26 septembre a commencé ce matin. Chacun en conviendra : c’était une nécessité.

Le nombre de migrants ne cessait de grandir depuis 2013. On comptait alors 500 migrants et il y avait près de 8.000 personnes rassemblées ces dernières semaines, pas loin de 10.000 selon certains ONG. Quoi que l’on pense de la crise migratoire actuelle, on ne peut maintenir un camp, c’est-à-dire un quasi bidonville de 10.000 personnes, sur le territoire national et en particulier en bordure d’une ville de 75.000 personnes.

C’est indigne de la France et inévitablement source de tensions entre migrants et non migrants, mais aussi entre migrants eux-mêmes compte tenu des conditions de vie. Le démantèlement doit maintenant se dérouler dans les meilleures conditions possibles, avec l’effort conjoint des services publics et des ONG. Tous ceux qui étaient affectés par ce camp indigne, les migrants mais également les non migrants voisins, doivent maintenant retrouver des conditions de vie, plus dignes et plus sereines.

La solution mise en œuvre par le gouvernement, avec des CAO (Centre d’Accueil et d’Orientation ) répartis sur l’ensemble du territoire est la solution la plus digne et la plus responsable. Elle repose sur un engagement des communes pour faire face à cette situation humaine terrible. De très nombreuses communes de toute taille ont accepté d’assumer leur part de responsabilité. D’autres ont refusé , en inventant le concept fumeux de « petit Calais » alors que précisément l’enjeu des CAO , c’est d’éviter les conditions de vie déplorables de Calais. Je regrette ces polémiques politiciennes qui se sont opérées sur le dos de situations humaines désespérées.

Fonds d’aide aux entreprises impactées par l’attentat du 14 juillet : la manipulation d’Estrosi en Conseil métropolitain !

 

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Le fonds d’aide exceptionnel aux entreprises a été voté lors du dernier Conseil métropolitain, vendredi 30 septembre 2016. Comme nous l’avions prévu, nous avons voté « pour » cette délibération.
Néanmoins le projet initial prévoyait de limiter l’éligibilité des demandes aux entreprises impactées dans un périmètre délimité au Nord par la gare SNCF, et à l’Ouest par le boulevard Gambetta. De fait, cela excluait tous les commerces de la rue de France (après Gambetta) et de l’avenue de la Californie, jusqu’à Carras.

Considérant que de très nombreuses entreprises de ce secteur avaient terriblement souffert avec des baisses d’activités pouvant aller jusqu’à moins 60 %, nous avions demandé l’extension de ce périmètre. Embarrassé, Christian Estrosi n’a pas voulu nous donner directement raison, mais a toutefois changé le périmètre, en appliquant au fonds les limites de la zone touristique internationale.

Désormais, la Libération, Garibaldi ou le Port sont explicitement intégrés dans le périmètre et éligibles à des demandes d’aide. Sans notre intervention, ils n’auraient pas non plus été concernés. C’est une bonne chose car tout le monde a souffert. Ce périmètre intègre également la Promenade des Anglais jusqu’à Carras, mais uniquement la Promenade ! Les commerces de la rue de France et de la Californie sont toujours exclus du fonds !

C’est une injustice insupportable pour des commerçants situés à proximité immédiate de l’attentat et qui ont subi directement les 4 jours de fermeture des plages, plus la chute de l’activité commerciale jusqu’à fin août.

C’est une injuste car Estrosi essaie de faire croire que le responsable de cette situation serait l’auteur de la Zone Touristique Internationale, à savoir Emmanuel Macron ! Sauf que le périmêtre délimité par Macron en février concernait les autorisations d’ouverture des commerces le dimanche, pas l’impact d’un attentat ! C’est une manipulation manifeste car le critère pour être eligible au fonds ne devrait pas être le périmètre de la Zone Touristique Internationale, mais tout simplement l’impact de la baisse du tourisme en général, (d’origine niçoise, régionale, française, européenne ou internationale) sur l’activité commerciale.

Il n’y a pas besoin d’être expert pour comprendre qu’aux Bosquets ou à Fabron, un commerce d’articles de plage ou de restauration rapide a subi les conséquences économiques de l’attentat avec autant d’intensité qu’au Port ou à la Libération, peut être même plus.

Il suffit d’être niçois et d’aimer Nice pour comprendre ce phénomène et pour anticiper les dramatiques conséquences pour les commerçants et pour l’animation d’un quartier déjà éprouvé par le tramway. Pour les commerçants de la Rue de France et de l’avenue de la Californie, c’est la triple peine – les travaux du tramway – l’attentat – l’exclusion injuste et arbitraire du Fonds d’aide

Attentat du 14 juillet : Les oubliés de l indemnisation !

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Ce matin nous avons tenu avec Paul Cuturello une conférence de presse à ce sujet en nous appuyant sur des vidéo tournées chez les commerçants.

Nous voterons demain matin la délibération 0.1 du conseil métropolitain portant création d’un fonds exceptionnel d’aide aux entreprises suite à l’attentat du 14 juillet 2016.

On ne peut que se féliciter de cette initiative de solidarité qui mobilise outre la Métropole (552.000 €), le Conseil régional (600.000 €), le Conseil départemental (247.000 €), la CCI métropolitaine (300.000 €) et la CCI régionale (200.000 €) pour un fonds d’un total de 2 millions d’euros.

La cible choisie paraît juste. Oui, les entreprises de moins de 20 salariés ont été directement impactées au niveau économique, notamment les restaurants, les snacks, les hôtels, les commerces de souvenirs et autres établissements.

L’attentat du 14 juillet a impacté l’activité, notamment durant la période allant du 15 juillet 2016 au 15 septembre 2016, soit deux mois, et pour de nombreux commerces la perte du chiffre d’affaires a été d’au moins 20 %.

Si nous avons organisé, c’est parce que, si elle est votée en l’état, cette délibération serait profondément injuste.

En effet, dans son sixième considérant, la délibération précise que, pour être éligible au fonds, le commerce devra être situé dans le périmètre géographique de la zone touristique limitée à l’ouest par le boulevard Gambetta et au nord par l’avenue Thiers.

Or, à l’ouest du boulevard Gambetta, rue de France, rue Dante, avenue de la Californie, à Magnan, aux Bosquets et jusqu’à Carras, les commerces ont souffert.

La Promenade des Anglais a été fermée pendant 72 heures, les plages ont été fermées pendant quatre jours. Il y a eu un impact évident sur les commerces de la rue de France et de la Californie.
D’une façon générale, les flux financiers liés à l’activité touristique, qui n’est pas négligeable entre Gambetta et les Bosquets, comme l’attestent les nombreux hôtels classiques, appart-hôtel ou meublés, ont été impactés.

Les commerces particulièrement touchés sont les commerces :

– Articles de plage
– Boulangerie / restauration rapide et à emporter
– Restauration

Ces derniers ont subi le contrecoup des départs précipités des touristes des hôtels de secteur.

Comment exclure du périmètre, un secteur avec des hôtels emblématiques comme le Radisson ou l’Ibis, à forte capacité d’accueil, dont les clients font travailler les sandwicheries ?
Pour les commerçants de la rue de France et de l’avenue de la Californie, c’est la triple peine : les travaux de la ligne 2 du tramway, le préjudice attentat et l’exclusion du périmètre d’indemnisation.
Le périmètre est d’autant plus curieux qu’il est limité à l’ouest par Gambetta, mais sans limite à l’est. Les commerçants du Port seraient donc éligibles, mais pas ceux de la Californie ? Pourtant, les commerçants du Port n’ont pas été impactés directement mais indirectement. Ils ont plus souffert de l’annulation de la fête de l’Assomption et de la fête du Port.

Tout le monde sait que l’activité sur la « Prom » a été quasi nulle pendant plusieurs jours, notamment vers Magnan. Je rappelle que le quartier de la Madeleine, avec neuf décès, a payé un lourd tribut à cet attentat.

Le périmètre privilégie les commerces de la zone principale au détriment des petits commerces périphériques, pourtant plus fragiles. A la Californie, un commerce qui ferme, c’est tout le quartier qui s’appauvrit.

Demain matin, je vais tout faire pour obtenir l’extension du périmètre d’indemnisation jusqu’à Carras, sans esprit polémique mais avec pour seule exigence la justice.

Voyage au cœur de la stratégie d’IBM France !

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Chacun sait que je suis allé voir deux fois l’intersyndicale lorsqu’il y a eu, au printemps dernier, la menace d’un plan social Entreprise sur IBM à Nice Méridia, et lui apporter mon soutien. Depuis le printemps dernier, je suis ce dossier en liaison étroite avec le cabinent du Ministère du Travail et les conseillers de Myriam EL KHOMRI.

Récemment j’ai été invité à rencontrer le Boss, Frédéric ALLARD, patron de tout le Sud Est, des sites de Nice, de Sophia et de Marseille. J’ai été reçu à son bureau à Nice Méridia pendant près de deux heures, visite des locaux comprise, pour évoquer l’avenir d’IBM France et sa stratégie.

En gros, pour bien comprendre ce qu’il se passe, je vais vous résumer cela en une seule phrase. IBM c’est toujours le même sigle mais ce n’est plus la même entreprise qu’il y a 20 ans.

Il y a 20 ans, IBM réalisait 90% de son chiffre d’affaire sur le hardware ( gros systèmes, réseaux). Aujourd’hui, IBM réalise 90% de son chiffre d’affaire sur le software ( logiciels, services).

Où sont passées les activités liées au hardware? la mondialisation est passée par là. Les taches répétitives ont été délocalisées en raison des coûts de production, dès l’instant où on peut les maîtriser par des contrôles de processus. Elles sont réalisées en Tchéquie, en Pologne, en Bulgarie, ou en Inde.

Je ne peux bien sûr pas rendre publics les axes stratégiques d’IBM, mais simplement, je peux vous dire qu’il y a une très forte pression mises sur les nouvelles technologies pour que ce soit des réussites car ce sont elles qui compensent les pertes de chiffre d’affaire et maintiennent le niveau de l’emploi. Et, de temps en temps, il y a ce qui est appelé pudiquement des « recalibrages », autrement dit des ajustements d’effectifs et des PSE.

Je demeure bien sûr à l’écoute de l’intersyndicale et en lien avec le Ministère, nous faisons tout pour que ce PSE qui, au départ, concernait sur la France 360 postes, soit le moins douloureux possibles pour les salariés, notamment sur Nice Méridia.