COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Patrick ALLEMAND réclame plus de moyens humains

 dans les lycées des Alpes-Maritimes

 
Actuellement en tournée dans les lycées des Alpes-Maritimes et avant la grève du 27 septembre, Patrick ALLEMAND, 1er Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ne peut que regretter la situation dans laquelle se trouvent les lycées régionaux. Plusieurs proviseurs ont fait état de réelles difficultés, de surcharges de classes allant jusqu’à 38 élèves, de difficultés sur la gestion des effectifs enseignants du fait de l’affectation sur des postes vacants à la fin août des TZR (professeurs remplaçants). Mais au-delà de ces difficultés, la situation est encore plus préoccupante dans les effectifs non-enseignants des lycées puisque le taux d’encadrement des contrats aidés dans l’Académie de Nice est inférieur à la moyenne nationale ainsi qu’à la moyenne de l’Académie d’Aix-Marseille.

105 postes de surveillants ont été supprimés dans l’Académie de Nice et les services de vie scolaire s’en trouvent totalement désorganisés. A titre d’exemple, le Lycée du Parc Impérial, où je me suis rendu le 19 septembre dernier, n’a plus ni personnel en contrat aidé, ni infirmière, et la cour n’est plus surveillée pendant la récréation, ce qui pose de vrais problèmes dans une cité mixte Collège/Lycée.

S’agissant notamment de problèmes de sécurité, je demande à Éric CIOTTI et à Christian ESTROSI d’intervenir sans délai auprès des ministères concernés pour que les 105 postes de contrats aidés supprimés dans l’éducation nationale soient rétablies en priorité.

Patrick ALLEMAND
Premier Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Médecine scolaire : état d’urgence

C’est la Seine Saint Denis qui nous permet aujourd’hui de mettre l’accent sur la situation dramatique de la médecine scolaire. Dans ce département,  la FCPE en appelle aujourd’hui aux organisations internationales pour qu’elles se saisissent de la question et réclame l’intervention d’organisations humanitaires.

Le constat est sans appel : la tuberculose est en recrudescence dans le département de la Seine Saint Denis et les inégalités de santé se creusent inexorablement. Le Parti socialiste vient de dénoncer cette situation sanitaire désastreuse. Penser qu’un syndicat de parents d’élèves en arrive à solliciter l’aide d’organisations humanitaires sur notre sol national démontre à quel point la crise des services publics est aiguë !

Cette réalité, nous ne pouvons nous y résigner. La médecine scolaire a un rôle crucial à jouer, en particulier en terme de prévention. Dépistages, vaccinations, obésité, éducation à la santé … Les familles les plus démunies comptent sur les médecins scolaires pour assurer ces missions. La politique de santé du Gouvernement va exactement en sens inverse d’une réduction des inégalités.

Il existe de nombreux impératifs :

– revaloriser les statuts de la médecine scolaire (revalorisations salariales, intégrations des acteurs de santé dans des parcours professionnels)

– renforcer la présence médicale dans les établissements

– mettre en place un programme spécifique d’amélioration de la santé des enfants et des adolescents.

C’était bien le sens du discours de François Hollande sur l’éducation lorsqu’il s’est engagé à remplacer sur 5 ans, à raison de 12000 postes par an, les emplois qui ont été supprimés dans l’Éducation Nationale. Il appelle à mettre en place une réforme structurelle de réduction des inégalités sociales de santé, qui passe, notamment, par une valorisation de la médecine scolaire. Cela veut bien dire que ces 60000 postes créés ne seront pas tous des postes d’enseignants. M. Hollande a bien précisé que l’Éducation Nationale avait changé ainsi que la nature des enfants qu’elle accueillait, qu’il fallait faire un gros effort sur l’encadrement humain, sur le périscolaire, médecins, infirmières, éducateurs, etc …

L’ASSURANCE-MALADIE AU BORD DU GOUFFRE : LE GOUVERNEMENT FAIT RIMER INEFFICACITE AVEC INEGALITES

Dans son rapport sur l’application des lois de financement de la Sécurité Sociale, la Cour des Comptes tire la sonnette d’alarme : jamais le déficit n’a été aussi élevé qu’en 2010 avec 30 milliards d’euros dans les régimes de base et le fonds de solidarité vieillesse (FSV). L’accumulation porte la dette sociale à près de 136 milliards d’euros  !

Mais attention à ces chiffres : il ne s’agit pas d’une dérive des coûts, bien au contraire. Mais dans un pays ou 4 à 5 millions de personnes ne cotisent plus directement, sauf au travers des contributions réduites du chômage, les comptes sociaux plongent inévitablement dans un grand déséquilibre.

Dans le même temps, les remboursements de l’assurance-maladie ont diminué (les mutuelles et les assurances complémentaires ont dû prendre le relais) tandis que ce qui restait à la charge des patients augmentait énormément. Cela induit une incontestable compression du pouvoir d’achat concernant un poste de dépense où la moindre économie se fait à titre individuel, au détriment de la santé de chaque citoyen. Les déserts médicaux se sont accrus et c’est la Région qui est contrainte d’apporter une réponse avec les Maisons Régionales de Santé, dossier que porte Ladislas Polski.

Les dépassements d’honoraires ont explosé et l’on m’informe que ceux qui sont juste  au-dessus des plus défavorisés et qui disposent encore d’un accès au crédit, n’hésitent plus à emprunter pour assumer ceux-ci.

Les choix du gouvernement auront été désastreux : désastreux pour  les comptes sociaux, désastreux pour les Français qui voient les inégalités face à la santé s’accroître et ne comprennent plus rien au maquis tarifaire auquel ils sont confrontés.  Nicolas Sarkozy est bien mal placé pour donner des leçons de rigueur budgétaire. Le rétablissement des comptes est une nécessité si l’on veut préserver la protection sociale française. Mais ce n’est pas en accroissant le reste à charge des Français que l’on y parviendra : il faut engager des réformes de structures.

Ces réformes de structures portées par les socialistes se déclinent ainsi :

– Renforcement de la prévention et la mise en place d’une politique de santé publique résolue.

– Transformation des modes de rémunération des  professionnels de santé, afin de développer leur rémunération forfaitaire.

– Clarification des tarifs appliqués et stricte limitation des dépassements d’honoraires, source d’inflation des dépenses.

– Régulation de l’installation des professionnels sur le territoire : ceux-ci ne doivent plus être concentrés dans les zones les plus denses sur le plan  médical.

– Instauration de transferts de compétences .

Le deficit commercial se creuse

Il s’agit incontestablement d’un des plus graves échecs de la droite : un déficit commercial abyssal. Les mauvaises nouvelles s’accumulent mois après mois pour l’économie française. Après le fort ralentissement de l’investissement au deuxième trimestre et le recul de la consommation, c’est au tour du commerce extérieur de continuer son plongeon.

Le déficit extérieur est à nouveau supérieur à 6 milliards d’euros en juillet (6,46) et risque d’atteindre un record historique pour l’année 2011. Sur les douze derniers mois, le déficit s’établit à 67,21 milliards d’euros contre « seulement » 51,66 milliards pour l’année 2010. La France est donc loin d’être sortie de la crise, qui n’est pas qu’une crise des finances publiques ! Notre pays est frappé par un triple déficit : financier, de croissance et de compétitivité que le gouvernement est incapable de prendre en considération. Il est pourtant urgent d’agir sous peine de voir notre pays prendre un retard irrattrapable en termes de compétitivité-qualité.

Notre pays n’est pas condamné à subir d’année en année des déficits commerciaux de plus en plus importants. De 1992 à 2004, le solde du commerce extérieur était excédentaire. La France doit mener une politique industrielle cohérente et ambitieuse dont l’objectif n’est pas la réduction du coût du travail qui ne fera que nous enfermer sur des secteurs à faible valeur ajoutée, mais de permettre la montée en gamme de notre production et la constitution de filières solides.

En 2012, nous créerons des agences régionales de l’innovation, en lien avec la Banque publique d’investissement. Nous recentrerons le crédit impôt- recherche sur les dépenses de R&D des PME de moins de 2000 salariés et vers les entreprises industrielles stratégiques et de souveraineté. Nous favoriserons la constitution d’entreprises de taille intermédiaire, maillon essentiel pour le développement à l’exportation et, pour encourager l’investissement, nous modulerons l’impôt sur les sociétés en fonction du réinvestissement des bénéfices dans l’outil productif.

Le redressement économique, la création d’emploi et le rayonnement national passent par ces solutions.

MICHEL VAUZELLE DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA PERENNITE DE LA LIGNE NICE-CUNEO

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

MICHEL VAUZELLE DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA PÉRENNITÉ DE LA LIGNE NICE-CUNEO

Face à la dégradation progressive des sections françaises des lignes ferroviaires Nice-Cuneo et Cuneo-Vintimille qui remet en question le développement des services ferroviaires et la pérennité même de ces lignes, Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a décidé d’alerter le ministre des Transports Thierry Mariani afin de lui demander d’assurer la pérennité de ces lignes et de clarifier les responsabilités de RFF et de la SNCF Infrastructures dans la conduite des travaux de modernisation. En effet, depuis 2007, la ligne Nice-Breil-Tende fait l’objet de travaux de renouvellement des voies et d’augmentation de capacité. Ceci est l’expression de la politique de développement des TER mise en œuvre par la Région sur l’ensemble du territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce projet, sous maîtrise d’ouvrage de Réseau Ferré de France, et auquel la Région participe à hauteur de 8,75 M€ sur un coût total de 35 M€, doit permettre de passer de 12 TER actuellement à 19 TER en 2012 entre Nice et Breil-sur-Roya. Du fait de retards annoncés par RFF, la réception des travaux est reportée de six mois, ce qui renvoie au service d’été 2012 l’augmentation prévue des fréquences des TER.

Dans le même temps, la section française de la ligne ferroviaire Cuneo–Vintimille, entre Tende et Breil-sur-Roya, subit une dégradation progressive, faute d’une intervention coordonnée des opérateurs et autorités responsables afin d’assurer la maintenance et la remise en état de cette ligne. Face à cette évolution inquiétante pour la pérennité même de la ligne, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a demandé à plusieurs reprises à l’Etat de clarifier les responsabilités de RFF et de SNCF Infrastructures et d’adapter les mécanismes de financement. En effet, la décentralisation des transports ferroviaires régionaux de voyageurs et la séparation entre « entreprise ferroviaire » et « gestionnaire d’infrastructures » ont rendu obsolète la convention entre les Etats français et italien.

La situation est désormais critique puisque le plan de transport pour l’année 2012 entre Cuneo et Vintimille est également susceptible d’être remis en cause du fait de désordres apparus sur la voie alors même que les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Piémont et Ligurie, autorités organisatrices régionales, ont réaffirmé à plusieurs reprises leur volonté de maintenir et développer les services ferroviaires sur cette ligne. Lors du Comité de ligne qui s’est tenu lundi 5 septembre à Breil-sur-Roya, et malgré l’insistance du Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports Jean-Yves Petit, la direction de RFF a fait valoir qu’il lui était impossible de conduire ces travaux dans des conditions satisfaisantes du fait des modalités de la Convention de 1970.

Sans ignorer les problèmes engendrés par cette Convention, aujourd’hui inadaptée, la Région considère qu’il est tout à fait possible d’exécuter ces travaux de toute urgence et ainsi de ne pas compromettre le plan de transports 2012 ni de pénaliser davantage les usagers qui attendent un service ferroviaire de qualité. Le Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle, a donc décidé d’alerter par courrier le ministre chargé des Transports, Thierry Mariani, de cette situation afin que l’Etat intervienne et prenne toutes les mesures nécessaires pour assurer la pérennité de cette ligne et clarifier les responsabilités de RFF et de la SNCF Infrastructures, en lien avec les partenaires italiens et régionaux