Soutien total aux soignants!

 

Nous étions entre 1500 et 2000, place Masséna, hier soir pour soutenir les soignants.

Au delà des 300 euros, revendication légitime des soignants, c’est la défense de tout le système hospitalier qui est en jeu.

Si l’on veut continuer à avoir accès à des soins de bonne qualité il faut cette fois mettre sur la table un certain nombre de questions comme :

– la réouverture de lits, notamment de réanimation,

– la revalorisation des salaires mais également la création de postes de soignants, afin de renforcer l’attractivité de nos emplois de soignants, fortement concurrencé par l’hôpital monégasque.

– la mise en place d’une démocratie sanitaire pour mieux ajuster la réponse aux besoins,

– la nécessité d’un aménagement sanitaire du territoire associant aux décisions les élus locaux.

L’accès à des soins spécialisés non urgents très difficile actuellement.

La crise du covid 19 a mis en lumière toutes ces carences qui ne sont que le fruit d’un lent mais inexorable désengagement de l’État vis à vis des hôpitaux. C’est à cette spirale qu’il faut mettre un terme et cette pandémie nous montre que le moment est venu.

Maraude avec l’équipe « du Café Suspendu »

 

C’était hier soir, une action spécifique destinée à la trentaine de migrants, essentiellement sénégalais ou ivoiriens, qui sont installé à côté de l’église du Vœu.

Ce sont des jeunes très courtois, souvent diplômés, parlant un français impeccable, souvent l’italien ou l’anglais.

Merci aux jeunes du Café Suspendu qui autour de #CamilleSantucci, la cheffe (que je n’arrive pas à taguer) et de Fabienne Boyer, notre inusable co-listiere à Nice Au Cœur, , ont un engagement fort vis à vis migrants.

Incroyable : la preuve par l’aveu aux Liserons

 

Alors que cela fait depuis les années Sarkozy que je réclame aux ministres successifs de la ville de se pencher sur le sort du quartier des Liserons,

Alors que j ai fini par obtenir en 2015 de Patrick Kanner, ministre socialiste de la ville, et de lui seul, son classement en zone ANRU.

Alors que j’ai dénoncé à de multiples reprises la dégradation de ce quartier

Qui échappe au contrôle des forces de l’ordre

Qui voit s’ouvrir en pleine zone de deal un dojo pour les enfants du quartier (décision totalement irresponsable)

Qui voit l’Etat renoncer à occuper le terrain au point de voir un préfet, obligé de passer devant des murs où sont inscrits les tarifs de la came, pour inaugurer un équipement public
Et ce même préfet faire semblant de n’avoir rien vu

Qui est le théâtre de règlements de compte régulièrement

J’apprend aujourd’hui par le biais d’un Tweet de Christian #Estrosi que cela ne fait que 10 mois qu’il a demandé à #castaner, ministre de l’intérieur des renforts de police dans ce quartier.

10 mois à peine. ! Il porte une responsabilité colossale dans la dérive actuelle. Je souhaite vivement que Christophe Castaner puisse envoyer des renforts et j’appuie cette demande.
Mais s’abriter derrière l’Etat pour justifier l’inaction n’est plus tolérable. Il faut aussi une forte volonté politique locale et elle brille par son absence.

C’est pourquoi je demande sans délai au maire de Nice, au lieu de rentrer dans une surenchère démagogique impossible (demander une compagnie de CRS) de prendre la seule mesure qui relève concrètement de sa responsabilité : mettre en place une brigade de policiers municipaux qui ait pour seul objectif de se promener dans la cité, sur le même modèle que les militaires de vigipirate, pour gêner l’approvisionnement, dissuader les consommateurs dont les plaques d’immatriculation seraient systématiquement relevées et contrôlées avec convocation ultérieure des propriétaires de véhicules non résidents dans la cité en partenariat avec la police nationale.

« Maintenant ça suffit ». On croit rêver. Cela fait longtemps que ça suffit aux Liserons monsieur Estrosi. Ne parlez plus, faites !

Georges Floyd, Mohamed Bouazizi, ces anonymes devenus figures mondiales.

 

Au départ de chaque mouvement sociétal profond, il y a toujours un événement dramatique déclencheur.

La mort de Georges Floyd peut faire partie de ces événements déclencheurs, l’histoire nous le dira.

C’est en tout cas la réflexion que me procure le moment que nous vivons depuis sa mort. Émotion accentuée par le caractère insoutenable de cette vidéo témoignant de son agonie qui a déclenché une onde de choc mondiale.

Partout dans le monde des manifestations contre le racisme ont eu lieu.

La cascade de réactions qui sont intervenues dans des domaines aussi différents que la dénonciation de violences policières dont certaines à caractère raciste, le choix de recontextualiser un des plus grands films de l’histoire du cinéma « Autant en emporte le Vent », ou l’acte de déboulonner des statues un peu partout, témoignent de l’ampleur de ce qui vient de se passer.

Cela n’est pas sans rappeler le destin de Mohamed Bouazizi, petit vendeur à la sauvette à qui la police confisqua sur le marché de Sidi Bouzid son chariot ambulant, le privant de sa seule source de revenus. Il se suicida en s’immolant par le feu, devenant le symbole et le déclencheur de la révolution du Jasmin et des printemps arabes.

Georges Floyd, Mohamed Bouazizi, deux destins qui ont contribué à faire l’histoire, bien malgré eux.

Urgence Liserons !

 

Hier le quartier des Liserons a fait l’objet d’un énième affrontement entre bandes rivales.

Plus la ségrégation territoriale gagne du terrain, plus la République recule.

« Nice au Cœur » avait bien « pointé » cette question pendant les élections municipales.

Le quartier des Liserons a été trop longtemps délaissé et ignoré. Les bandes ont occupé le terrain laissé libre, transformant ce quartier paisible en plaque tournante du trafic de drogue. Le recul des services publics et du secteur associatif a achevé de déconnecter ce quartier de la République.

Désormais c’est de reconquête qu’il faut parler. L’obtention de l’inscription de ce quartier dans les opérations de restructuration financées par l’ANRU est fondamentale. Le projet a quasiment été avalisé, il faut maintenant ne pas prendre de retard supplémentaire.

Le secteur associatif autour de l’association Galice est en pleine réorganisation mais il y a tellement de retard que les moyens mis en œuvre, pourtant réels, ne suffisent pas.

C’est pourtant une initiative privée qui montre aujourd’hui le chemin. Dans ce désert médical où SOS médecins ne veut plus se rendre, où les pompiers se font régulièrement caillasser, elles s’appellent Sabrina Chafino et Yamina Ghouas
Ce sont deux infirmières libérales qui ont monté un cabinet au 9 impasse des Liserons. Elles ont fait le choix de parier sur l’avenir. Respect !.