100eme féminicide de l’année.

 

Le 100eme féminicide de l’année 2019 vient de se produire à Cagnes sur Mer dans le 06. Tout un symbole et tout sauf une surprise quand on sait qu’en 2018, c’est dans les Alpes-Maritimes qu’il y a en a eu le plus grand nombre.

Pourquoi les AM ? Pour l’ instant aucune explication rationnelle n’a pu être avancée. Toujours est-il qu’avec deux centres d’hébergement situés rue fontaine de ville et route de Turin plus le centre d’accueil de jour de l’abri Côtier, on ne peut pas dire que rien n’a été fait.

D’ autant qu’il n’est pas facile de faire. Comme toujours les gens interrogés sont favorables à la création d’une nouvelle structure mais à condition que ce ne soit pas près de chez soi car « cela fait venir de mauvaises fréquentations dans le quartier ». Cela s’était produit en cœur de ville dans le 5eme canton il y a une dizaine d’année.

Il faut désormais des réponses concrètes.

Alors oui il faut que les femmes victimes de violences conjugales puissent bénéficier d’un relogement en HLM en priorité, cela paraît une évidence mais le moment est venu de le formaliser dans la loi.

Mais c’est à la racine qu’il faut combattre le mal.

Il est nécessaire que les appels de détresse émanant d’une victime ou d’un témoin soient traités en priorité par les services de police. On l’a vu dans le drame de Cagnes sur Mer. Chaque minute compte.

Mais il faut aussi imposer un suivi psychiatrique à l’auteur de violences conjugales dès la première plainte déposée, voire créer un fichier comme il en existe un pour les délinquants sexuels.

En Espagne les auteurs de violences conjugales sont obligés de porter un bracelet électronique. Le résultat est intéressant. Les violences conjugales ont baissé de 40% en 10 ans.

On ne peut pas se contenter uniquement de manifester comme cela a été le cas hier à Paris, néanmoins reconnaissons qu’une prise de conscience est en train de voir le jour dans notre pays.

Toxicomanie et drogue : Merci au CAARUD.

 

J’ai visité le CAARUD au 12 rue Emmanuel Philibert, il y a quelques temps. Les locaux sont spacieux et très fonctionnels. Ils sont agencés en fonction des activités qui s’y déroulent. Un salon d’accueil, un box pour un entretien prive, des toilettes douches, une buanderie pour le linge, etc.

Le CAARUD, c’est le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues.

Ici l’insertion dans le quartier s’est plutôt bien passée et c’est presque miraculeux. Les gens détestent tout ce qui de près ou de loin touche à la drogue. Le CAARUD était avant rue Offenbach. De multiples actions de riverains avaient fini par en venir à bout. J’avais à l’époque protesté contre cette fermeture.

Cela avait aboutit à ce que des populations toxicomanes se fixent n’importe où. Il y en avait dans le parking Notre Dame, tout autour de l’église. Les toxicos se fixaient en public tous les jours comme cela vient de se passer au square Marshall. La situation était telle que plusieurs associations (AIDES, Médecins du Monde et l’AFR) étaient montées au front avec mon appui pour rappeler que la « prise en charge des usagers de drogues n’est pas le problème, c’est la solution ! ».

L’idée d’Estrosi de mettre le CAARUD à Pasteur près de l’hôpital à fait long feu. C’était tout simplement stupide car les toxicomanes sont une population de centre ville et peu mobile.

Le système actuel d’un CAARUD, quartier du Port, coordonnant des distributeurs de seringues en ville est meilleur mais encore perfectible.

Car les distributeurs de seringues reproduisent le même schéma. Celui placé rue Édouard Beri a distribué en 2018 plus de 2000 seringues. Ceux de l’avenue Semeria à Saint Roch et de l’avenue de la Californie, bien moins. Car les toxicomanes n’y vont pas. C’est trop loin du centre ville.

Il faudrait implanter deux nouveaux distributeurs en centre ville afin que l’activité d’Édouard Beri se trouve allégée et mieux répartie. Mais cela pose la question de leur lieu d’implantation qui renvoie à ce schéma détestable. Les gens sont plutôt pour mais à condition que ce ne soit pas près de chez eux.

Un sujet brûlant qui nourrit la démagogie et le populisme du Rassemblement National et qui ne sera certainement pas abordé en période pré-électorale. Les toxicomanes attendront.

« Ma Cité va Briller » aux Moulins !

 

C’est le nouveau challenge qui incite les jeunes à nettoyer leur quartier. Né dans le Val-d’Oise, ce défi commence à gagner toute la France.

Un nouveau challenge inspirant et destiné à rendre la planète plus propre vient de voir le jour. Après le Trash Tag Challenge, de plus en plus de personnes relèvent le Garges Clean Challenge. Son but : sensibiliser les jeunes habitants de cité en les faisant participer à un projet collectif.

Au bord de la mer comme au cœur des villes, les déchets s’accumulent. Cependant, les initiatives d’anonymes se multiplient pour combattre la pollution du quotidien. L’association Espoir et Création installée à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) a eu une idée pour mobiliser les jeunes et les sensibiliser à la question de l’environnement. Pour cela, elle a créé le Garges Clean Challenge aussi connu sous le hashtag #macitévabriller

A l’initiative #amira « ma cité va briller », c’était aux Moulins. Nous nous sommes retrouvés à 18h place des Amaryllis, gants, râteaux et sacs poubelles pour une opération de sensibilisation en plein cœur de la cité des Moulins. J’ai mis la main à la pâte pendant une heure. Mais je voulais surtout être là pour apporter mon soutien à Amira Za et à cette initiative qui s’est déroulée dans une bonne ambiance et qui en appelle d’autres, peut être dans d’autres quartiers.