Visite au CHUN de la rue Trachel.

 

Comme je l’avais annoncé hier, je suis allé visiter un centre d’hébergement

C’est un accueil de Nuit de 99 places 84 hommes et 15 femmes. C’est là que j’ai choisi d’aller et non à l’accueil de jour qui, sans surprise est ouvert la journée !

Non je souhaitais voir si les centres d’hébergement de Nuit avaient ouvert leurs portes compte tenu de la canicule. Il n’en est rien. Simplement le matin, les SDF quittent les lieux avec une bouteille d’eau et une carte des fontaines de la ville.

Aucune autre instruction n’a été donnée par la mairie, un peu désorganisée depuis que le maire a retiré les délégations à Joëlle Martinaux.

Néanmoins, le CHUN ouvrira ses portes toutes la journée samedi et dimanche en reponse à la canicule

J’ai longuement discuté avec le responsable du site Ismaël Mounchit qui m’a fait visiter tout le commun du centre (salle de télévision, bibliothèque, salon pour les femmes etc). Indéniablement des investissements ont été effectués dans ce centre comme l’attestent certaines photos.

C’est la souplesse de la réponse qui manque face à la lenteur administrative.

Urgence aux urgences.

 

Toute ma solidarité avec le service des urgences à Nice dont le personnel vient de subir trois agressions en quelques jours et qui travaille en tension permanente par manque de personnel.
Les niçoises et les niçois doivent soutenir l’intersyndicale ( fait rarissime) rassemblée.

Nous sommes tous concernés. Nos familles, nos amis ou nous même, nous sommes des usagers potentiels de ce service qui doit conserver une bonne qualité d’accueil et de soins. Philippe Pellegrini, Michel Fuentes

Les travailleurs sociaux doivent ils être les garants de la promesse républicaine ?

 

C’est la question que je me suis posée en fin d’après midi à l’IESTS ou se déroulait la cérémonie de remise de diplômes.

Cet institut est en plein développement et il regroupe désormais un millier d’étudiants et environ 70 salariés. Désormais présidé par une vieille connaissance, Albert Marouani, ancien président de l’université de Nice, il a désormais des ambitions méditerranéennes puisque deux conventions ont été passées avec le Maroc.

Avant les interventions convenues des élus le directeur, Philippe Fofana, a rappelé que sa mission était de former aux métiers du social.

En l’écoutant avec beaucoup d’intérêt il a bien entendu rappelé les résultats exceptionnels obtenus cette année  qu’il s ‘agisse des assistantes sociales, des éducateurs, des éducateurs-jeunes enfants. Tous les Majors de promotion ont défilé.

Mais ce dont parlait Fofana allait bien au delà des réussites individuelles, il était entrain de passer à cette promotion un message au moment de leur entrée en vie active, soit au Conseil Départemental, soit dans une association ou un CCAS.

C’est que chacun, dans le monde du social, est plongé dans un défi sans cesse renouvelé et de plus en plus difficile à relever : combattre les inégalités, accompagner les détresses sociales, répondre aux attentes, en matière de logement, de santé, d’accès aux droits, d’insertion.

Ce défi plus grand que leur engagement porte un nom qui colle à notre devise républicaine : la solidarité. C’est en ce sens que les travailleurs sociaux deviennent les garants d’une promesse républicaine, qui est de ne laisser personne sur le bord du chemin. Ils rejoignent parmi les garants de cet idéal les enseignants, ces fameux hussards de la République qui, désormais, n’y arrivent plus seuls.

Beaucoup de monde à cette remise de diplômes.

Quand initiative privée rime avec égalité territoriale et solidarité !

 

C’est ce qui vient de se passer avenue des bleuets à l’Ariane. Depuis quelque mois une poissonnerie s’est ouverte à deux pas du marché.

Ouvrir un commerce de proximité est aujourd’hui un défi et il y avait des représentants de Nice Ariane Développement, l’association des chefs d’entreprise de l’Ariane.

C’est une initiative économique encore plus risquée dans un quartier où il n’en existait aucune mais son gérant, Abdel Malik a peu à peu conquis sa clientèle au point que les arianencs sont désormais contents d’avoir ce nouveau commerce de proximité. Nous sommes un quartier comme les autres m’ont ils dit ce matin.

Car ce matin j’étais présent à la poissonnerie pour soutenir une autre initiative, une convention passée entre la Poissonnerie d’Azur et l’association MIR qui participe aux maraudes en faveur des plus précaires et distribue des repas. Désormais MIR récupérera les invendus de la poissonnerie.

Une initiative originale couplant un commerce de proximité avec une association d’aide aux plus démunis. Un modèle appelé à se reproduire s’il s’avère pertinent. Et auquel Cyria B Ness n’est pas étrangère.

Et pour clore ce moment de convivialité ne ratez pas la photo du buffet intégralement réalisé avec des produits de la poissonnerie, un vrai régal.

Visite à la maraude des « restos du cœur »

 

Je suis allé saluer les bénévoles des »restos du cœur » sur leur nouveau lieu de maraude afin d’avoir un échange avec eux.

J’ai suivi et soutenu leur combat face à la tentative de caporalisation du maire de Nice des associations caritatives.

Nous avions refusé de voter ce projet porté par Joëlle Martinaux, l’adjointe aux affaires sociales qui consistait à définir 3 lieux où se dérouleraient les maraudes : rue Fodéré, derrière le parc des sports Jean Bouin, et rue Reine Jeanne.

Ce qui m’avait conduit à rédiger un post intitulé « Estrosi invente la maraude fixe ».

C’est notamment ce dernier lieu, rue Reine Jeanne, qui concentrait l’hostilité des association. C’est ce combat que j’ai soutenu.

Tout le monde avait bien compris que le maire de Nice ne voulait plus de maraude et de SDF devant « sa » Gare du Sud appelée à devenir un lieu touristique de la ville.

Il fallait trouver un compromis au pas de gare du Sud, pas de rue Reine Jeanne. Mais alors où ?

Et c’est donc l’allée Thiole qui a été choisie. Proche de la gare du Sud pour ne pas changer les habitudes des SDF, plus discrète visuellement.

J’ai pu constater par moi-même que tout se passe correctement même si j ai déjà senti poindre chez les bénévoles l’inquiétude des jours de pluie pour l automne prochain. Une question d’abri qu’il faudra régler.

La politique c’est l’art de la négociation et du compromis et le compromis fait souvent avancer les choses.