Un petit tour par la Semeuse

 

Je suis allé à la présentation du programme de la Semeuse parce que la Semeuse, c’est une association à part dans Nice, c’est une institution.

Et c est avec plaisir que j’ai retrouvé les dirigeants avec lesquels j’ai pu échanger sur les projets 2020 de l’association présente sur le terrain, qui offre un panel d’activité mais dont le siège est situé au cœur du Vieux Nice avec cette cour intérieure où l’on a dégusté pissaladière et tourte de blettes.

Hier c’était le théâtre qui était à l’honneur. La Semeuse est engagée dans notre cité par la culture, par sa dimension sociale et le théâtre est un outil de cohésion sociale. Et ce travail effectué par les animateurs au quotidien est est un travail fondamental constructeur des fondation de notre société.

L’empreinte niçoise est forte au milieu de cette cour où trône un olivier à peine quadragénaire dont la rapidité de la croissance étonne tout le monde sauf Jean Fournier, le président, qui pense que ses racines s’abreuvent directement dans des eaux souterraines.

La Semeuse doit transmettre et partager pour rassembler autour de valeurs communes. C’est un beau challenge.

Rentrée des associations : les secteurs santé, solidarité, discriminations, environnement se partageaient l’espace du jardin Albert 1er

 

Trois heures furent nécessaires pour saluer tout ces acteurs essentiels de la vie associative qui contribuent à rendre meilleur le quotidien de ceux qui ont besoin de la solidarité pour lutter contre l’inégalité de leur condition.

Un temps si long parce que nous avions des choses à nous dire et que je devais leur dire à quel point je compte sur elles pour apaiser la ville et évoquer aussi leur manque de moyens face à des besoins qui ne cessent de croître.

D’apaisement il en a notamment été question au stand d’accueil femmes solidarité où le décompte s’est encore alourdi (104 féminicides) ou à celui du refuge, bien accompagné par la ville pour remettre en selle des jeunes homosexuels rejetés par les familles.

Aux resto du cœur et à la banque alimentaire on a évoqué les maraudes dont la mairie ne simplifié pas la tâche, mais aussi les besoins croissants.

Le liste est longue.

Je soutiens le mouvement des urgences et plus globalement le mouvement hospitalier

 

Les urgences nous concernent tous. Le manque de personnel ne permet plus d’accueillir ceux qui en ont besoin dans de bonnes conditions. Qu’il faille restructurer les services, certainement mais cela ne pourra se faire à moyens constants. Il faut recruter et mieux rémunérer pour prendre en compte la pénibilité et l’insécurité croissante.

Ce sont les raisons de ma présence à la manifestation de soutien organisée par les syndicats. Avec Philippe Pellegrini.

Hommage à Salomé, nous y étions !

 

Hommage à Salomé, nous y étions !

Je suis allé à Cagnes sur Mer hier soir rendre un hommage à Salomé, la 100eme victime d’un féminicide en 2019.

Le rassemblement était organisé par Yohann Léveillé et par Marie-Hélène Lauze et relayé par l’association Tous Citoyens.

Mais le compteur ne cesse de tourner malheureusement. Nous devions respecter 100 secondes de recueillement à la mémoire des 100 victimes de féminicide en France depuis janvier, dont la jeune Salomé, battue à mort à Cagnes sur Mer. Ce furent finalement 101.

Au delà de l’indignation et de nos prises de conscience individuelles et collectives, la centaine de personnes présentes, en dehors de l’accablement visible sur plusieurs visages, dénonçaient le manque de moyens consacrés aux associations, notamment Accueil Femmes Solidarité, dont l’une des membres s’est exprimée.

Aujourd’hui commence à Paris le Grenelle des violences conjugales. Nul doute que tous ceux qui étaient présents hier seront très attentifs aux décisions qui seront prises.

Les solutions, à tout le moins les pistes existent : attribution prioritaire de logements sociaux, exfiltration du domicile du conjoint violent, constitution d’un fichier national, port du bracelet électronique pour les conjoints violents, suivi médical, mais tout cela nécessite une volonté et des moyens.