Nouveau pole multimodal de l’Arénas !

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Dernièrement, s’est tenue une réunion publique au sujet du pôle multimodal de l’Arénas.

Les élus municipaux et métropolitains n’ont, à ma connaissance, pas été invités, alors qu’il s’agit d’un dossier structurant majeur pour la ville et la métropole. D’ailleurs quand on regarde la photo de la salle, on se demande bien qui a été invité lorsqu’on constate avec consternation qu’une trentaine de personnes à peine était présente, la photo du quotidien régional faisant foi.

Ce sont pourtant 710 millions d’euros qui vont être investis, soit deux fois le prix de l’Allianz Riviera et cela, dans l’indifférence générale. Un peu plus de 200 millions seront consacrés uniquement à la gare qui va s’intégrer dans un projet plus global, comprenant le déplacement de l’actuelle gare Saint-Augustin et la réalisation d’un gare routière, sans compter 2500 places de parking , 2000 au nord de la voie ferrée, et 500 places en silo au sud de la voie ferrée.

Ce pôle est un élément incontournable pour permettre l’arrivée de la Nouvelle Ligne Ferroviaire. Nous avons toujours soutenu ce projet qui fait partie du contrat de plan. Ce qui devient gênant, c’est qu’il est présenté comme une réponse à l’allongement de la distance domicile-travail qui entérine une vision ultralibérale de la constitution d’une métropole dont les salariés sont exclus par la cherté des loyers et de l’habitat en général.

Comme quoi, une bonne intention, axée sur le rail, de développement de mode de transports favorisant le développement durable et l’écologie, peut cacher autre chose.

Développement durable : jamais un gouvernement n’aura été aussi loin !

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Il y a trois jours Ségolène Royal inaugurait « Green Tetc verte, un incubateur public consacré à l’innovation en matière de développement durable. Ce sont les premiers effets de l’accord de Paris qui se font sentir en France. L’accord de Paris sur le climat a réaffirmé le rôle clé de la recherche et de l’innovation pour réussir la transition énergétique. La France porte, avec les Etats-Unis et dix-huit autres pays, l’engagement de doubler les efforts de recherche publics sur les technologies bas-carbone d’ici à 2020 dans le cadre de la « mission innovation », soutenue par un consortium d’investisseurs privés initié par Bill Gates.

Les outils financiers se réinventent également avec l’essor de la finance verte et de la tarification du carbone, outils innovants au service du climat.

La loi de transition énergétique pour la croissance verte et la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, ainsi que les actions qui les accompagnent, sont créatrices, pour la France, d’innovation, d’activité et d’emplois dans des filières d’avenir.

Ce qu’il faut mesurer, c’est que les nouveaux cadres législatifs encouragent l’innovation dans la vie quotidienne :

– L’interdiction des sacs plastique à usage unique…
– La fin de l’utilisation des pesticides dans l’espace public…
– Les appels d’offres pour les énergies renouvelables…
– La chimie verte est encouragée…
– L’étude du vivant et de la biodiversité…

Des financements existent pour toutes les filières :

– 2,8 milliards d’euros sont engagés par l’ADEME au titre du programme des investissements d’avenir (PIA1 et PIA2)…
– 200 millions d’euros par an sont consacrés à l’innovation…
– 30 millions d’euros par an sont affectés au programme de recherche géré par l’ADEME…
– 800 millions d’euros opérés par l’agence nationale de la recherche (ANR) sont réservés pour les instituts de la transition énergétique (ITE)…
– les autres opérateurs du programme des investissements d’avenir contribuent également à la transition énergétique….

Ces financements sont renforcés par l’essor de la finance verte.

Depuis 2015, un nombre croissant d’acteurs financiers ont annoncé des engagements…
Le marché des obligations vertes (« green bonds ») a fortement évolué depuis sa création…

Des projets innovants qui entraînent les territoires.

– 490 projets sont soutenus par l’ADEME dans le cadre du programme des investissements d’avenir dans les domaines de la transition écologique énergétique.

COP21 – Le 12 décembre 2015, les 195 pays réunis pour la conférence de Paris pour le climat sont parvenus à un accord

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Cet accord a été signé pour engager la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il confirme l’objectif central de contenir l’augmentation de la température moyenne en deçà de 2 degrés, et de s’efforcer de limiter cette augmentation à 1,5 degré, afin de réduire les risques et les impacts liés aux conséquences du changement climatique. C’était une annonce du président François Hollande dans son discours introductif le premier jour. Personne ne pensait que ce serait réalisable. Mais au bout de plusieurs jours de négociations, ils y sont parvenus.

188 plans d’action climat proposés par les pays – Selon les termes de l’accord, les pays devront présenter des plans nationaux d’action détaillant les moyens mis en place pour concrétiser leur engagement. L’année 2050 est une date butoir pour la restriction des émissions, mais, stipule l’accord, il ne s’agit pas de tabler sur un simple objectif à long terme. Les pays devront atteindre le point culminant de leurs émissions le plus rapidement possible.

Un ajustement tous les 5 ans – Cet accord est « juridiquement contraignant ». Il comprend un mécanisme de conformité, supervisé par un comité d’experts. Il prévoit la mise à jour des plans climat tous les 5 ans. Des mesures correctives pourront être décidées, s’il faut accentuer les efforts pour parvenir aux objectifs. La France s’est d’ores et déjà engagée à réviser, au plus tard en 2020, ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce « juridiquement contraignant » était un souhait majeur de la France. Là encore, même si c’est surement insuffisant, nous y sommes, malgré les déclarations de John Kerry qui avaient un peu douché l’enthousiasme.

L’accord « reconnaît la notion de justice climatique » – Il instaure une flexibilité et un soutien financier aux nations en développement pour soutenir l’adaptation de leurs économies. Un mécanisme de financement des pays développés est mis en place : 100 milliards de dollars par an vont appuyer les politiques climatiques des pays du Sud, à partir de 2020.

Ces 100 milliards « devront être un plancher pour l’après-2020 », a précisé Laurent Fabius. Un nouvel objectif chiffré devra être défini au plus tard en 2025, « pour réviser la contribution financière notamment pour les pays les plus vulnérables, pour l’adaptation », a déclaré François Hollande. « Ici, à Paris, nous avons lancé de multiples initiatives, initiatives africaines, pour apporter l’électricité à tous, une alliance a été conclue pour le développement de l’énergie solaire, pour les innovations, pour partager les technologies ». Le président de la république peut compter sur le travail de Jean Louis Borloo et de Nicolas Hulot pour faire en sorte que ce volontarisme ne reste pas lettre morte sur ce sujet précis.

Une belle nouvelle pour notre département : la création du Parc naturel regional des Prealpes d’Azur

Le 30 mars 2012, a été publié le décret ministériel de classement du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur. Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’est  félicité de la création de ce nouveau parc, le 6e en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Après les Alpilles, la Camargue, le Luberon, le Queyras et le Verdon, les Préalpes d’Azur sont le 6e  territoire à bénéficier de ce label en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le 48e en France. Ce classement est la reconnaissance officielle de la pertinence et de la qualité d’un véritable projet de territoire et représente une formidable récompense pour toutes les personnes qui se sont mobilisées depuis plusieurs années pour définir ensemble l’avenir de ce territoire exceptionnel » a déclaré Michel Vauzelle.

La création du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur est l’aboutissement d’un travail de 5 ans,  mené par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, maître d’ouvrage de la procédure, en partenariat avec les élus, les services de l’Etat, les acteurs locaux et les habitants du territoire. De nombreuses réunions de concertation ont ainsi été organisées pour définir le périmètre* et la charte du parc.

« Ce parc qui vient de naître est le fruit d’un travail partenarial exemplaire auquel chacun a pu contribuer. La publication de ce décret est l’illustration même de l’efficacité de la démocratie participative qui permet d’aboutir à un projet de qualité, où chacun se retrouve. 

Ce parc a pour vocation de protéger et de valoriser le patrimoine naturel, culturel et humain en mettant en œuvre une politique innovante d’aménagement et de développement, dans un cadre partagé. Il offre ainsi aujourd’hui aux Préalpes d’Azur de nouvelles perspectives de développement respectueuses de sa beauté, de son identité et de ses savoir-faire. » a ajouté Michel Vauzelle.

J’ajoute que peu d’élus locaux croyaient en cette démarche malgré la beauté de ces paysages. Et il a fallu beaucoup d’opiniâtreté et de constance à notre sénateur Marc Daunis qui présidait l’association de préfiguration pour en venir à bout. En tout cas le résultat est là et c’est une manière d’ouvrir des perspectives de développement local à une zone du département qui en était exclue jusqu’à présent.

* Situé dans les Alpes-Maritimes, le Parc naturel régional des Préalpes d’Azur regroupe les communes suivantes : Aiglun, Andon, Ascros, Bézaudun-les-Alpes, Bonson, Bouyon, Briançonnet, Cabris, Caille, Carros, Caussols, Cipières, Collongues, Coursegoules, Cuébris, Escragnolles, Gars, Gattières, Gilette, Gourdon, Grasse, Gréolières, La Penne, Le Bar-sur-Loup, Le Broc, Les Ferres, Les Mujouls, Pierrefeu, Revest-les-Roches, Roquesteron, Roquestéron-Grasse, Saint-Antonin, Saint-Auban, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Saint-Vallier-de-Thiey, Sallagriffon, Saint-Jeannet, Séranon, Sigale, Spéracèdes, Toudon, Tourette-du-Château, Tourrettes-sur-Loup, Valderoure, Vence.