L’amanite phalloïde de la gauche !

Depuis que Jean Christophe Picard préside aux destinées du PRG 06, nos relations avec ce partenaire se sont singulièrement compliquées.

Le rassemblement de la gauche, tout le monde en parle, mais l’art est difficile. Pourtant, nous y étions parvenus pour ces élections législatives. Notre National avait mené des négociations avec EELV, le MRC et le PRG.

Le PRG n’avait pas de circonscriptions dans les Alpes-Maritimes, le MRC une, la 7ème. Pour ces partis modestes mais essentiels, il ne peut être question d’avoir des candidats dans chaque département. Le MRC a signé un accord national avec seulement 10 circonscriptions…

Notre national nous a donc indiqué 2 circonscriptions réservées pour les verts, une pour le MRC, aucune pour le PRG. Il est vrai que l’accord passé avec « Gauche Autrement » (Patrick Mottard) où il s’engageait à soutenir nos candidats aux élections législatives n’a pas été pour rien dans cette décision.

Or à quelques jours de la clôture des candidatures, nous apprenons la candidature de Jean Christophe Picard dans la 3ème circonscription.

Cette circonscription est une circonscription gagnable en triangulaire. Mais à condition d’être au second tour. La candidature de Picard peut créer les conditions de l’échec. C’est pour cela qu’avec nos partenaires du MRC et d’EELV, nous l’avons dénoncée avec force.

L’homme n’en est pas à son coup d’essai. Il avait déjà tenté de torpiller l’élection de Michel Vauzelle aux dernières élections régionales, en appelant à voter contre lui au 2ème tour, donc indirectement soit pour l’UMP soit pour le FN.

Récemment aux dernières élections cantonales, il s’était présenté contre la candidate EELV, soutenue par le PS dans le 8ème canton, provoquant déjà son élimination au 1er tour.

Il remet donc le couvert. Heureusement le PRG ce n’est pas que M.Picard et je remercie Patrick et Dominique Mottard du respect de la parole donnée et de leur silence.

Il y aura d’autres échéances électorales et le PRG aura des sièges à défendre et à reconquérir, heureusement avec des candidats d’une autre qualité que ce triste sire. Car Picard ne pèse rien, il est habile par contre et n’hésite pas par le choix de ces chartes graphiques à semer la confusion. La confusion seul moyen pour lui de tenter de semer le trouble…

C’est ce qui nous a conduit à utiliser cette formule pour bien faire comprendre aux électeurs que voter Picard était mettre la gauche en danger. Picard est une amanite phalloïde : si vous touchez un bulletin de vote Picard, c’est un poison mortel pour la gauche.

Espérons que les électeurs ne se laisseront pas abuser et plein de courage à Christine et à Xavier.