Depuis hier je lis ici ou là les hypothèses les plus fumeuses concernant ce ralliement.
La réponse est pourtant simple. Il n’avait pas le choix !
Le rapprochement avec Copé présentait un trop grand risque politique, dès l’instant où bien que tenant l’appareil, sa victoire était incertaine et de toute manière, et tant Michelle Tabarot qu’Olivier Bettati sur Nice veillaient au grain.
Sa candidature n’était pas possible parce qu’il n’avait pas les signatures même si en soi en avoir recueilli plus de 4000 est honorable, cela ne représente tout de même que 40% des adhérents de sa propre fédération, si tant est que le chiffre officiel des adhérents UMP du 06 n’ait pas absorbé trop d’anabolisants.
Le positionnement d’Eric Ciotti en pointe chez Fillon pouvait entrainer en cas de victoire de Fillon et de ralliement inopiné des copéistes sur l’air du changement, une perte de contrôle de la fédération départementale.
La réalité est aussi simple que cela. Estrosi c’est la génération Sarkozy premier cercle. Sarkozy parti, il doit se repositionner. Reste à savoir si son ralliement tardif (contraint ?) sera suffisant car l’homme est en phase de perte de crédibilité nationale. Reste maintenant… les Niçois.