COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Déclin du marché aux fleurs :

Réaction de Patrick Allemand

Résumer les causes du déclin du marché aux fleurs uniquement à un problème de cohabitation entre l’emplacement des fleuristes et les terrasses des restaurateurs limonadiers, réglé par le passage fréquent d’inspecteurs de voirie est réducteur et masque les responsabilités.

Ce déclin indiscutable et regrettable pour la ville et son potentiel touristique a d’autres causes.

–        Le maire n’a jamais fait le choix stratégique de valoriser ce marché et d’en faire un pôle touristique à l’instar de ce qu’a réalisé la mairie d’Amsterdam par exemple. Pourtant, il s’agit d’une activité d’intérêt communal qu’il semble voir uniquement comme un témoignage du passé.

–        Le maire n’a jamais créé un dispositif d’aide à la pérennisation ou à l’installation de nouveaux fleuristes afin de lutter contre leur départ. Les 6 emplacements actuels vacants sont désastreux en termes d’image et nuisent à l’activité de ceux qui résistent dans un métier qui est difficile.

–        Le maire, en décidant au mépris de tout bon sens, de supprimer plus de 400 places de stationnement sur le Paillon avant l’ouverture du parking Sulzer a provoqué une saturation constante des parkings Saleya et du Palais préjudiciable à la fréquentation de ce lieu haut en couleurs, mais également à l’activité de l’ensemble des maraîchers.

En conclusion, en 4 ans, il aura mis dehors les producteurs locaux de fruits et légumes de la place Pierre Gautier, et laisse le marché aux fleurs du cours Saleya décliner de la sorte. C’est son bilan qui démontre le peu de considération qu’il a pour ce lieu symbolique de Nice.

 

Patrick ALLEMAND

Conseiller Municipal

Président du Groupe Changer d’ère