Entrée en fanfare du maire de Nice en campagne électorale avec un projet fou sur lequel je me suis exprimé hier.
Mais une fois l’effet de surprise passé, il reste les dégâts qu’une telle intervention peut faire.
Acropolis n’est pas une grande œuvre architecturale certes. Ce palais des congrès ressemble à des dizaines d’autres construits dans les années 1980. Mais l’outil est encore tout à fait opérationnel, cela a été démontré encore en 2019 qui a constitué une année record pour les congrès à Nice.
Après s’en être félicité il y a quelques semaines le maire de Nice a démoli notre palais des congrès pendant son discours de meeting le qualifiant de dépassé et de plus opérationnel.
Ce qu’il oublie, en admettant qu’il soit élu, c’est qu’il faudra des années pour que ce projet sorte de terre vers l’aéroport et que la démolition d’Acropolis n’est pas pour demain, vu le nombre de recours à prévoir et l’étude d’impact désormais obligatoire pour un méga chantier de démolition comme celui là.
Je souhaite beaucoup de courage à l’équipe de commerciaux de la Régie municipale Acropolis qui négocient les congrès et vendent la destination pour 2021. Les clients pourront leur dire, ben écoutez on ne va pas venir chez vous, même votre maire dit que votre palais des Congrès est nul et obsolète.
Avec son sens habituel de la mesure, le maire de Nice vient de tirer une balle dans le pied de ses collaborateurs.
Mais plus grave, cela inquiète beaucoup les hôteliers, les restaurateurs, les limonadiers et autres commerces du centre ville travaillant avec les congressistes. Ils sont très mécontents de cette sortie qui plombe l’actuel palais des congrès.