L’échec du rassemblement pour la marche pour le climat fait peine à voir.

Nous étions cet après midi à la place Garibaldi à 16 heures pour la marche pour le climat.
Face à un enjeu aussi essentiel que le réchauffement climatique, en pleine COP 26 à Glasgow, on pouvait espérer mieux que 100 à 150 personnes, soit au minimum quatre fois moins que les manifestants anti-pass ( 6 à 7 cents personnes). Une véritable humiliation pour la gauche en général.
Je ne sais quelles organisations avaient pris l’initiative de ce rassemblement, et peu importe, mais il serait temps de mobiliser tout le monde, de ne pas chercher à exclure car cela aboutit à affaiblir les causes que l’on est censé défendre.

Communiqué de presse

Contrat Engagement Jeunes : la position de Dominique Estrosi Sassone pose un problème politique.
Emmanuel Macron a annoncé le création du Contrat Engagement Jeune.
Ce « CEJ » national pourra permettre le versement d’une allocation allant jusqu’à 500 euros pour les jeunes dépourvus de formation ou d’emploi.
Cette aide sera versée « sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites ».
En échange, les principaux intéressés devront effectuer 15 à 20 heures hebdomadaires de formation ou d’accompagnement et il y aura une obligation d’assiduité.
Cette mesure qui sera opérationnelle le 1er mars 2022 est diversement appréciée pat les responsable politiques.
Un peu à la surprise générale, le maire de Nice Christian Estrosi a annoncé qu’à Nice cette somme de 500 euros pourrait être doublée grâce à une aide municipale.
Mais l’autre surprise est venue de Dominique Estrosi Sassone, qui par Twitter, a qualifié cette mesure de mesure clientéliste pour acheter le vote des jeunes ! Avant d’achever son propos par une formule lapidaire : « non à l’assistanat, oui à la valeur travail »
Or Dominique Estrosi Sassone est la présidente de la Mission Locale de Nice chargée de l’insertion professionnelle des jeunes.
Elle doit démissionner de cette responsabilité s’il y a un tel désaccord avec le maire de Nice.

L’ urbanisation du littoral n’a pas fini de nous inquiéter

La cartographie publiée par Nice Matin hier nous montre à quel point notre littoral a été urbanisé.
Cette vue aérienne vaut mieux que tous les discours et est annonciatrice de futurs désastres.
On comprend mieux pourquoi nos sols ont une capacité d’absorption des eaux qui sature rapidement. La faute est à une urbanisation collinaire incontrôlée. L’eau dévale des collines bétonnées et transforme assez fréquemment certaines artères en torrents, je pense notamment au quartier de Pessicart.
Jusqu’à présent cependant, Nice s’en est plutôt bien tirée car notre ville n’a jamais été l’épicentre d’un phénomène météorologique extrême comme Biot ou Mandelieu il y a quelques années ou la tempête Alex dans la Roya et la Vésubie l’an passé.
Mais rien n’indique que cela ne se produira pas.

Comment planter une concertation ?

Ce n’est pas difficile, il suffit de prendre exemple sur la mairie et la métropole.
Nous comptions y aller samedi mais ce ne pourra pas être samedi.
« Pour découvrir ce projet de parc paysager, une exposition est organisée à l’Arénas, immeuble LE PLAZA, au 455 Promenade des Anglais à Nice Ouest, du lundi au jeudi de 08h30 à 17h et le vendredi de 08h30 à 15h45 »
Donc aucune exposition en ville, un seule site, le plus excentré possible, et ouvert uniquement aux heures de bureau ce qui exclut les actifs.
La réussite est assurée !
Ce genre de concertation réponds à un obligation légale mais en fait municipalité et métropole ne veulent surtout pas que la démarche recueille un soutien populaire.
Je demande à ce qu’un autre site soit ouvert au centre ville, soit en mairie centrale, soit dans une annexe et que les horaires d’ouverture soient assouplies y compris une ouverture au moins le samedi matin. On peut bien rémunérer en heures supplémentaires deux employés de mairie ou de métropole pour cela.

TER : la SNCF a perdu le lot numéro 1 au profit de Transdev.

Doublement des cadences sur Marseille Nice, acquisition de sept nouvelles rames, un personnel de sécurité par rame, du Wi-Fi partout.
Si tout était aussi idyllique, pourquoi a t’on autant attendu pour enlever à la SNCF ce fameux lot numéro 1.
Il doit quand même bien avoir quelques raisons. Peut être faudrait revoir ce qu’il s’est passé avec la privatisation du transport ferroviaire en Angleterre.
C’est peut être ringard aux yeux de « modernistes » mais j’assume : soutien à la SNCF !