Article Direct Matin – 8 septembre 2015
Scop-Ti, la coopérative de production lancée par les ex-salariés de Fralib à Gémenos fortement aidé par la Région PACA et qui a reçu récemment la visite du Président de la République, vient de signer ses premiers contrats avec la grande distribution.
La production a repris le 13 août et les premiers sachets de thé et d’infusion seront vendus sous la marque 1336, en référence aux 1336 jours de lutte avec leur ancien propriétaire, Unilever et arriveront en rayon début septembre.
Le Scop-Ti a signé des contrats avec 300 Franprix, 7 Auchan ainsi que plusieurs Casino, Carrefour et Intermarché au niveau national.
Cette réussite de reprise d’une entreprise par ses salariés est porteuse d’espoir et démontre qu’avec l’aide des collectivités territoriales, c’est possible.
A l’occasion d’un déplacement jeudi 20 août en Isère sur le thème de la transition énergétique, le Président de la République a annoncé avec Ségolène Royal le doublement de la puissance autorisée pour l’appel d’offres solaire « CRE3 », soit 400 MW supplémentaires concentrés sur le déploiement d’installations au sol.
Lancé en septembre 2014 par la ministre de l’Ecologie, le troisième appel d’offres pour des installations photovoltaïques au sol ou sur toiture de grande taille portait sur une capacité de 400 MW.
Les offres déposées le 1er juin 2015 ont fait apparaître :
– une très forte souscription pour les lots de centrales au sol : près de 2 000 MW ont été déposés, pour 200 MW de puissance appelée ;
– des prix très bas proposés par les candidats : pour la première fois, ces prix sont comparables aux prix d’achat de l’électricité éolienne. Afin de tenir compte de ce potentiel, les volumes des lots de centrales aux sols sont augmentés. Ce sont ainsi 400 MW supplémentaires qui seront sélectionnés, cela représentera entre quarante à soixante projets.
Alors que la loi de transition énergétique pour la croissance verte vient d’être promulguée, l’objectif est d’accélérer le développement de projets photovoltaïques compétitifs et respectueux de l’environnement. En application du cahier des charges, seules les implantations qui ne consomment pas de terres agricoles sont permises, et les réhabilitations de sites pollués, dégradés ou déjà artificialisés sont fortement valorisées. Les résultats seront annoncés dans les prochaines semaines. Les projets auront ensuite un délai de deux ans pour être mis en service.
Trop c’est trop ! Deux nouvelles écoles viennent d’être saccagées à Nice. Je condamne ces actes de vandalisme avec la plus grande fermeté et j’espère que les coupables seront rapidement identifiés et sévèrement sanctionnés.
Mais il est désormais temps de pointer la responsabilité du maire de Nice qui doit assurer la protection des établissements publics de sa commune et notamment les écoles.
Or, en dehors de condamnations spectaculaires, de déclarations tonitruantes, le maire de Nice n’a rien fait alors que ce n’est pas la première fois. Ma colère est grande car cela ne date pas d’hier.
Voilà le détail du bilan de Monsieur ESTROSI en matière de protection des écoles qui démontre son impuissance totale à agir.
– 1er janvier 2013 : Saccage d’une école à l’Ariane.
– 16 juin 2013 : Saccage de la crèche des Moulins (ancienne école maternelle).
– 2 janvier 2014 : Saccage de l’école maternelle de la Corniche Fleurie.
– 27 mars 2015 : Saccage de l’école primaire Saint Pancrace.
– 13 avril 2015 : Saccage de 6 des 13 classes de l’école maternelle Bon Voyage.
– 16 aout 2015 : Saccage de deux classes et du réfectoire de l’école Ray Gorbella.
– 17 août 2015 : Saccage de l’école Fuon Cauda dans le quartier de Valrose.
– 17 août 2015 : Saccage de l’école Thérèse Roméo, rue Alfred Binet.
En trois ans, le maire de Nice n’a tiré aucun enseignement, pris aucune disposition de nature à enrayer ce phénomène.
Je demande à ce qu’un plan de sécurisation et de protection des écoles maternelles et primaires qui relèvent de la responsabilité du maire de Nice soit préparé et proposé au prochain conseil municipal. Ce plan pourrait notamment s’articuler autour de trois propositions :
– Equipement de toutes les écoles en video-surveillance,
– Pose d’alarmes anti-intrusion efficaces,
– Plan d’équipement des écoles de Nice en conciergerie. Ces personnels ont disparu au fil du temps alors qu’ils assuraient une présence humaine dissuasive.
Et en plus, il a désormais le culot de prétendre vouloir gérer les lycées de la Région PACA.
Assez de déclarations, de l’action maintenant !
Patrick ALLEMAND
Conseiller Municipal de Nice et conseiller métropolitain Nice Côte d’Azur
La KEMIA, navette en bois, actuellement amarrée au Port de Nice, pourrait le quitter dès le mois de septembre pour non renouvellement du contrat d’amarrage.
Construite par le très célèbre charpentier naval niçois, Félix SILVESTRO, la KEMIA est une navette en bois, connue de tous les Niçois qui aiment se promener sur le port de Nice et qui se sont, massivement mobilisés pour signer la pétition pour son maintien dans le port de Nice. La KEMIA fait partie du patrimoine maritime et participe de l’attractivité du Port en tant que lieu de vie.
Je m’engage aux côtés des Niçois pour défendre le maintien de la KEMIA dans le port de Nice. Au-delà de l’aspect sentimental que ce dossier suscite, la KEMIA représente encore davantage que le patrimoine maritime ou touristique. C’est aussi un élément du patrimoine économique et industriel de Nice, qui, à ce titre, mérite d’être valorisé dans le cadre des stratégies de développement économique.
La valorisation du patrimoine économique et industriel et des savoirs- faire fait, désormais, partie intégrante des stratégies de développement local. C’est aussi en valorisant les productions industrielles d’hier que nous préparons celles de demain, c’est peut être en les oubliant qu’on oublie aussi le gout de la production et des savoir-faire de qualité.
Or, le Port de Nice est un élément important du patrimoine économique et industriel niçois. C’est bien entendu un lieu d’échange, notamment de marchandises, désormais symbolisé par la présence sur les quais de la grue Applevage n°14, classée monument historique, qui a elle-même mis à l’eau La KEMIA, dans les années 1960.
C’est aussi un lieu de production qui a favorisé des productions industrielles de qualité mondialement reconnues comme le chantier naval Félix SILVESTRO.
Ce sont toutes ces raisons qui rendent à mes yeux inacceptable le départ de La Kémia du Port de Nice.
J’ai donc saisi le président de la Chambre de Commerce de Nice Côte d’Azur, gestionnaire du port, le président du Conseil départemental, propriétaire du Port de Nice, et le député-maire de la ville afin qu’une solution puisse être trouvée.
La traditionnelle fête du Port qui aura lieu le samedi 5 septembre pourrait être l’occasion de la constitution d’une délégation de soutien à La KEMIA et à son actuel propriétaire si rien ne bougeait d’ici là.
Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal de Nice et Conseiller métropolitain Nice Côte d’Azur
1er Vice-président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur