Parking de la douane : nouveaux retards !

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Ce n’est même plus une surprise. On apprend que l’ouverture du parking de la douane est de nouveau différée. De nouveaux retards sont intervenus sans que l’on en connaisse la cause.

Je rappelle que les explications des premiers retards sont parfaitement connues. Il s’agit d’infiltrations d’eau douce et d’eau de mer, plus importantes que prévues par les études préalables au démarrage du chantier.

Cette situation pourrait se reproduire à 200 mètres de là, au moment du percement de la galerie qui permettra la sortie de la ligne 2 du tramway en souterrain. Ce ne sera pas faute d’avoir alerté, sans succès, à de multiples reprises, Christian ESTROSI, ce qui a justifié, entre autres, notre opposition à ce tracé en souterrain.

Patrick ALLEMAND

Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur

Président du groupe « Un Autre Avenir pour Nice »

 

La ligne SNCF Nice-Cuneo est probablement sauvée !

 

Il en a fallu des efforts et une mobilisation à tous les étages :
– La base citoyenne, très importante dans la vallée de la Roya, bien animée, bien structurée avec un réseau associatif dense qui a exercé sa pleine capacité de lobbying.
-Une mobilisation des élus aussi, Jean Yves Petit et moi-même pour la région, Louis nègre et Marc Daunis au sénat, le suivi de Jean Mallot conseiller auprès du secrétaire d’Etat chargé des transports, Alain Vidalies.

Au départ RFF n’était pas très motivé sur ce dossier qui, après la catastrophe de Bretigny, et la demande de contrôle de tous le reseau férré, était repoussé à plusizeurs années.

Sans les italiens, nous ne n’y serions peut être pas arrivé. Mais l’Etat italien a décidé de moderniser cette ligne et d’affecter 29 millions d’euros pour effectuer des travaux de première urgence afin d’améliorer la vitesse commerciale de la ligne : sécurisation du tunnel de tende, dispostif de contrôle de vitesse, tunnels à conforter, viaducs à reprendre, protection de chutes de pierres.

Le fait qu’hier une convention entre SNCF réseaux et RFI ait pu être signée fait que les travaux pourront démarrer rapidement, sans doute par le biais d’une délégation à RFI. Il manque unfinancement complémantaire de 60 millions d’euros, mais on ne voit pas comment après avoir engagé 29 millions de travaux, on ne ferait pas le reste. La discussion sur le Contrat de plan sera animée mais ce sera une des priorités que je défendrai pour les Alpes-Maritimes.

Cette ligne n’est pas que symbolique, elle a un réel impact touristique et économique sur les échanges entre l’Italie du Nord et la Côte d’Azur. Ce qui doit impérativement être revu et depuis des années la France fait la sourde oreille, ce sont les modalités financières entre la France et l’Italie sur le financement de l’entretien de cette ligne SNCF. En effet elle a été détruite pendant la seconde guerre mondiale. enfant j’ai encore la memoire visuelle de ces ponts détruits quand on partait se promener dans la Roya le dimanche. Aussi la convention de 1970 impose aux italiens, au titre des dommages de guerre, d’entretenir à leur frais cette ligne. 70 ans après c’est tout simplement grotesque !

Les époux ABADI et le Réseau MARCEL, grands oubliés du devoir de mémoire !

 

La récente traduction française du livre américain de Fred COLEMAN a remis en lumière le réseau Marcel, qui pendant la seconde guerre mondiale a permis de sauver de la gestapo allemande 527 enfants juifs niçois. Avec le soutien de Monseigneur REMOND, personnage clef, et de nombreux chrétiens, le réseau MARCEL fournissait aux enfants juifs des faux papiers, une nouvelle identité et un lieu d’accueil.

Ce que l’on sait moins, c’est que ce réseau fut crée, à Nice, en 1943 par Moussa ABADI, originaire du ghetto juif de Damas (Syrie) et par son épouse Odette ROSENSTOCK, arrêtée en 1944, puis envoyée à Auschwitz.

La Ville de Nice a très justement rendu hommage à Monseigneur REMOND qui a une rue à son nom dans les quartiers de Nice Nord. Mais, curieusement, la ville de Nice n’a rendu aucun hommage explicite au Réseau MARCEL et aux époux ABADI alors même qu’il y a à Paris une place à leur nom.

Cet oubli est à mon sens, une erreur et même une faute car les époux ABADI et le réseau MARCEL occupent une place particulièrement importante dans la résistance niçoise, et plus généralement dans les mouvements juifs de Résistance. Leur action et leur rôle devraient être célébrés et intégrés dans l’indispensable travail de mémoire que la Ville de Nice effectue vis-à-vis de la résistance et de la Shoah.

J’interviendrai au prochain Conseil municipal auprès de Christian ESTROI pour qu’il répare cet oubli.

Patrick ALLEMAND

Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur

Président du groupe « Un Autre Avenir pour Nice »

Repenser les relations entre partis à Nice

 

Les résultats des élections départementales confirment mes tendances lourdes du 1er tour déjà entrevues l’an passé aux élections municipales.

Le particularisme niçois qui deconnectait les élections locales des tendances nationales, a vécu. Pendant des années, si les élections législatives nous étaient interdites car politiques, les élections locales permettaient des anomalies électorales. Elles se nommaient Victor, Mottard, Cuturello, dans une moindre mesure Concas parti depuis sous d’autres cieux. Après ma démission du Conseil Général en 2009, Il y avait encore 4 conseillers généraux de gauche en 2010, il n’y en a plus. Patrick Mottard étant le dernier à rendre les armes après un premier tour plus qu’honorable.

Les clefs d’une reconquête, je les évoquerai au fil des jours. La première c’est de définir entre les partis de gauche de nouvelles règles du jeu.

Prendre en compte la situation exceptionnelle de la gauche dans ce département et faire prendre conscience aux responsables des formations politiques que les électeurs nous ont donné une dernière chance en permettant à toutes les sensibilités de la gauche de continuer à exister. La survie de la gauche passe par la déconnexion des enjeux locaux par rapport aux positions nationales.

J’ai toujours été un homme d’union. Depuis 1998, toutes les batailles que j’ai mené l’ont été sois la bannière du rassemblement, plus ou moins large. Il faut donner aux partenaires et notamment au Front de Gauche des garanties sur le principe suivant. L’union ne signifie ni la fusion, ni la dilution, chacun doit participer à l’union en revendiquant ses différences.

Les différences de perception politique étaient une richesse, elles sont devenues un handicap. Il faut redonner du sens à une formule fédératrice et respectueuse de chacun : ensemble mais nous mêmes.

Le respect mutuel est la clef de la cohésion électorale. J’ai toujours dit que je n’avais pas d’adversaires à gauche. Mon adversaire politique, c’est Christian Estrosi, mon ennemi c’est l’extrême droite. Mais les socialistes ne peuvent se laisser trainer dans la boue par certaines déclarations. Ces tensions inutiles et stériles font le jeu de l’adversaire qui en joue. Trop souvent les socialistes apparaissent comme la cible numero1 alors que c’est la droite qui devraient concentrer nos attaques respectives.

Malgré ce contexte les électeurs de gauche nous ont adressé hier un formidable message. Aucune voix de PS EELV n’a manqué au ticket Tujague Tomasini à Contes. Aucune voix du Front de Gauche n’a manqué au binome Gourdon Vinciguerra à Grasse2. Nos appels réciproques ont été entendus. Et il faut saluer l’esprit de responsabilité de nos électorats. L’union qui ne s’est pas faite en totalité au niveau des fédérations s’est réalisée dans les urnes et elle gagne. Nous devons en tenir compte.

Enfin l’arithmétique et la politique sont deux mondes. Si on s’en tient au résultat arithmétique, le rassemblement de toute la gauche n’est pas suffisant. Il aurait permis quelques second tours de plus mais pas de victoire supplémentaire. Sauf qu’en politique 1+1 égal rarement deux. Cela peut faire moins de deux mais cela peut faire plus. Cela s’appelle la dynamique du rassemblement.

A nous de sortir des jeux qui nous condamnent à l’impuissance.

Il y a toujours trois pommes pourries dans la cagette !

 

C’est sur cette phrase très imagée que les Talents de l’Ariane se sont terminés au Théâtre Lino Ventura.

Cette organisation impeccable, la dernière de Nicole Enouf de l’association le Grain de Sable, a été un très grand succès. Salle comble et de bien beaux talents en danse ou en chant. Beaucoup d’ambiance. De la solidarité avec les malades de la leucémie, beaucoup de dignité et d’émotion quand vu évoquée la mémoire de Sam Joubig décédé brutalement le 15 janvier dernier.
Tout se passa très bien jusqu’au moment où des oeufs atterrissent sur la scène, ce qui provoqua l’interruption du spectacle, la colère de l’animatrice et cette fameuse phrase : il y a toujours trois pommes pourries dans la cagette.
On ralluma la lumière et les 6 ou 7 trublions vite repérés furent sortis par les médiateurs.
12, 13 ans les perturbateurs en herbe n’avaient pas fière allure, appuyés au mur du théâtre, sur le trottoir, en train de se faire sermonner par le médiateur. J’écoutais en quittant les lieux ce jeune qui leur parlait. Franchement disait il, on vous fait des trucs sympa, tout le monde se donne du mal et vous vous gachez tout. Mais qu’est ce que vous avez dans la tête ?
Deux heures plus tard, je repense à ce jeune. Quels mots a t’il trouvé, comment les jeunes ont ils réagi ?

C’était une manière par ce post et à travers lui, de rendre hommage à l’ensemble des médiateurs de nos quartiers qui ont un métier passionnant mais qui nécessite beaucoup d’investissement humain.