Economie : Les clignotants passent au vert les uns après les autres

Et si François Hollande gagnait son pari?

Cette question doit désormais clairement être posée.

Nous bénéficions de la conjonction de trois éléments très importants : la baisse du cours du pétrole, des taux d’interêt très bas et la baisse de l’euro.

Si pour être tout à fait objectif, le président de la République n’est pas pour grand chose dans la baisse du prix du pétrole, sur les deux autres facteurs son action est indéniable. C’est stupéfiant de ne pas avoir plus de communication là dessus. Depuis son élection en mars 2012, François Hollande a martelé que la reprise de la croissance passait par des taux d’interêt bas et par une autre politique monétaire parce que l’euro était trop cher. A force d’une ténacité inlassable, et non pas de sommets de la dernière chance tous les quatre matins, comme avec Nicolas Sarkozy, il est parvenu à se faire entendre. A la dramatisation stérile, François Hollande a toujours préféré une action continue et discrête.

Cette baisse de l’euro est un stimulant important pour la reprise des échanges commerciaux avec le reste de la planète. de même le président français, a depuis son élection, plaidé pour un plan de relance au niveau européen. Ce que n’avait pas obtenu Sarkozy, il a fini par sa capacité de conviction, à l’obtenir de Juncker. le plan Juncker c’est 315 milliards d’euros qui seront investi dans des projets structurants indispensables pour l’avenir. C’est très important.

Les grands indicateurs macro-économiques européens sont donc tous dans une dynamique de reprise économique.

Venons en maintenant au niveau national. Le démarrage opérationnel du crédit compétitivité, symbole du virage opéré par le président de la république qui vise à promouvoir un socialisme de l’offre, le plan d’économies de 50 milliards (3 fois moins que ce que souhaite l’UMP, il faut le rappeler), la loi Macron, tout cela concourt à changer fondamentalement l’image de la France à l’étranger et à entamer un bouleversement des comportements traditionnels de la gauche française, et plus globalement de la société française.

Résultats, les clignotants passent au vert les uns après les autres. La reprise, tant espérée par le chef de l’Etat, pour des raisons électorales, c’est normal, mais aussi idéologiques est cette fois semble t’il à portée de mains.

-la prévision de croissance pour le pays pourrait dépasser les 1% pour l’année 2015. Si c’est le cas, cela produira mécaniquement une amélioration de nos déficits structurels ( sécurité sociales, budget, retraites).

-le chiffre du chômage de janvier, – 19100 chômeurs, le meilleur résultat depuis bien longtemps, doit se confirmer dans la durée sur l’année. Il faut impérativement stopper cette hausse, qui même si elle a ralenti depuis quelques mois, continue. A contrario, le repaire essentiel sur le chômage, c’est le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A, et pas autre chose. Il ne faut pas se laisser manipuler par la droite, ou al gauche de la gauche la dessus.

– le commerce extérieur continue son lent redressement. Cette année, la baisse du cours du pétrole y est pour beaucoup mais le déficit a baissé de 11%. C’est un bon résultat. C’est la deuxième année que ça baisse après une dégradation continue de 8 ans, du temps ou la droite était au pouvoir.

– les investissements internationaux reprennent en France. Le pays redevient attractif aux yeux de grandes économies mondiales, notamment des Etats-Unis. la hausse est de 8% en 2014.

– les entreprises recommencent à investir. Orange par exemple, qui n’est pourtant pas en super santé, vient d’annoncer un plan de 15 milliards d’investissements.
C’est le signe du retour de la confiance, des anticipations, qui portent une politique.

Dans les quelques jours qui viennent, nos candidats, lorsqu’ils rencontrent des abstentionnistes de gauche, doivent évoquer tous ces points pour convaincre et continuer à convaincre que les choix économiques opérés étaient les seuls possibles pour redresser la France, et qu’il vaut bien mieux pour chaque citoyen, que cette politique de l’offre s’opère sous un gouvernement de gauche qui peut réguler que sous un gouvernement ultralibéral qui n’aurait qu’une vision comptable dépourvue de toute justice.

 

Cantines : la laicité à toute les sauces !

 

 

A quelques jours du 1er tour des élections départementales, le maire de Chalon-sur-Saône a annoncé, en invoquant la laïcité, la modification des menus servis dans les cantines scolaires en refusant désormais toute offre de choix lorsque du porc est servi aux élèves. Immédiatement dans une stratégie concertée, Eric ciotti, puis Nicolas Sarkozy, ont dit tout le bien qu’ils pensaient de cette initiative.

Cette démarche purement politicienne et visant à stopper l’hémorragie des électeurs de l’UMP vers le Front national est indigne.

Cela a obligé l’Observatoire de la laïcité et son président Jean Louis Bianco, a rappeler que si aucune obligation ne contraint la commune dans le cadre d’un service facultatif, la laïcité ne saurait être invoquée pour refuser la diversité de menus.
En effet, son guide « Laïcité et collectivités locales » rappelle que les cantines scolaires proposent généralement une diversité de menus, avec ou sans viande. Cette offre de choix ne répond pas à des prescriptions religieuses mais à la possibilité pour chacun de manger ou non de la viande tout en empêchant la stigmatisation d’élèves selon leurs convictions personnelles.

Candidature « Smart Campus Nice Sophia Antipolis » : le région s’engage

 

Bon ce n’est pas le post le plus facile à lire que j’ai fait !
C’est un dossier que je suis depuis un bon moment et je vais aller à 11 heures à la conférence de presse de présentation de la candidature, confirmer l’engangement de la Région PACA à hauteur de 1 million d’euros sur 5 ans.
Les réseaux intelligents ou smart grid en france, c’est un marché mondial de 30 milliards d’euros et plus de 25 000 emplois directs espérés pour la filière d’ici 2020 pour un chiffre d’affaire de 6 milliards d’euros. C’est l’objectif de la filière française.
Les modes de production d’électricité évoluent en intégrant de nouvelles contraintes pour le système électrique, qui doit maintenir une fourniture fiable d’électricité à faible émission de CO2. L’insertion des Technologies de l’Information et de la Communication dans les réseaux peut y contribuer en créant des réseaux de système électriques plus « intelligents ».
L’objectif est d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande à tout instant en optimisant le fonctionnement des réseaux afin de transformer le fonctionnement linéaire du système électrique en un système où l’ensemble des acteurs est en interaction.
Chaque consommateur devra, à terme pouvoir être acteur du fonctionnement du système électrique en adaptant sa consommation, notamment par l’utilisation de compteurs électriques intelligents.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) incite également les acteurs, dont les gestionnaires de réseau, à faire passer les Réseaux Electriques intelligents ou Smart Grids du stade expérimental au stade opérationnel à grande échelle.
La candidature « Smart Campus Nice Sophia Antipolis, sera le volet préliminaire des smart grids en région, et c’est dans le 06 que cela se passe !
Cette candidature s’inscrit dans une action de grande ampleur sur le secteur de Nice Sophia Antipolis, répondant à la consultation que va lancer le gouvernement concernant l’action 6 du plan « Réseaux Electriques Intelligents » sur la base d’un « cœur Smart Grids » proposé par les gestionnaires de réseau accompagnant le déploiement des premiers 150.000 compteurs Linky sur le secteur de la plaine du Var de la métropole Nice Côte d’Azur.
Cette action s’accompagne également d’une candidature mixte monde académique/monde industriel pour développer un « campus intelligent ». Les campus universitaires peuvent devenir un terrain d’expérimentation des idées les plus avancées.
L’enjeu est donc de faire émerger des propositions de réseaux expérimentaux dans quelques campus qui offriront un champ d’expérimentation dynamique et pérenne afin de contribuer à l’image des réseaux électriques intelligents auprès des étudiants, accueilleront les formations les plus avancées sur ces sujets tout en étant un lieu d’échange, de partage, d’enrichissement mutuel des univers industriels et académiques.
Ces réseaux expérimentaux seront le support pour des transferts rapides des innovations issues de la recherche sur ces campus.
Leur objectif premier est de consolider les filières électriques et informatiques françaises sur de nouveaux marchés à forte croissance et créateurs d’emplois.
Cette action qui vise à mettre en place sur des campus universitaires un réseau électrique intelligent expérimental – plateforme d’innovation a fait l’objet d’un Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) lancé le 16 décembre 2014 pour une date limite de dépôt de candidatures le 17 mars 2015 qui permettra d’obtenir un label « campus intelligent » pour les plateformes innovantes considérées comme les plus efficaces après un processus d’évaluation. En réponse à cet AMI, les Parties, regroupant des partenaires majeurs dans le paysage REI du territoire Nice Sophia Antipolis ont souhaité mettre en place une coopération stratégique entre elles afin de participer. Cette action prendra corps sur le site de SophiaTech puis sur l’Eco-Campus dont la construction est prévue à Nice Méridia.
L’alliance du public et du privé sur ce dossier ce sont les soutiens
de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Métropole Nice Côte d’Azur (NCA) et de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis (CASA), cette candidature s’appuie sur l’exceptionnel écosystème azuréen existant, composé de laboratoires et établissements de l’Université Nice Sophia Antipolis, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), des industriels de premier plan (EDF, RTE, IBM, ORANGE), l’Institut Méditerranéen des risques et du développement durable (IMREDD), des PME et start-ups des domaines de l’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication des territoires de NCA et de la CASA, la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur et les pôles de compétitivité Capenergies et Solutions Communicantes Sécurisées (SCS).

Jeunesse et Logement une double peine !

 

Près d’un jeune sur deux entre 18 et 25 ans s’apprête à mettre un bulletin Front National dans l’urne aux élections départementales. C’est le pire vote que puisse faire un jeune, un vote de repli sur soi et non un vote d’espoir. Ce jeune là va commettre la pire des erreurs. Parce que le Front national est dans les actes le parti anti-jeune par excellence. Il n’y a qu’à voir les votes qu’il fait au Conseil régional, systématiquement contre l’apprentissage, contre la politique de la ville, contre les subventions aux associations etc.

Alors pourquoi ?

Parce que nous avons aussi des responsabilités, particulièrement sur le logement des jeunes.

Des voix s’élèvent régulièrement et justement pour dénoncer les difficultés d’accès au logement des citoyens. Dans l’un de ses derniers rapports, la Fondation Abbé Pierre pointait la situation particulière des jeunes, qui peinent à trouver des emplois stables, et se trouvent astreints de plus en plus souvent à rester chez leurs parents. Pas d’emploi, pas de toit! Pour reprendre l’esprit d’une fameuse réplique du film « Intouchables ».

L’Observatoire de la Jeunesse Solidaire a donc mené l’enquête auprès des jeunes : les chiffres parlent d’eux-mêmes : 7 jeunes sur 10 ont eu des difficultés à accéder à un logement. Autrement dit le problème touche une large majorité qui se voit refuser un droit simple, essentiel, celui de disposer d’un toit autonome lorsqu’il en a besoin.

Parmi cette jeunesse que l’on sait diverse, 15% s’est déjà retrouvé sans hébergement ou dans un hébergement précaire, 25% a déjà sacrifié des dépenses de première nécessité pour se loger, 12 % s’est vu victime de discriminations, 21% n’a pas d’accès à un logement car sans emploi ou avec un emploi précaire…. Logés en majorité dans le parc privé par manque de logements sociaux ou dédiés adaptés, les jeunes sont confrontés à des loyers élevés et à des exigences en termes de garantie et de revenus qui les disqualifient souvent d’entrée de jeu.

Les inégalités qui creusent entre les jeunes des frontières de plus en plus visibles, sont flagrantes dans le domaine de l’accès à un logement autonome : les jeunes les moins diplômés, en emploi précaires ou sans emploi, issus de foyer parental CSP – sont ceux qui cumulent le plus de difficultés. Il y a là un scandale patent, qui en dit long sur la difficulté de notre société à donner une vraie place aux jeunes. C’est sur cet échec de la société, et il faut bien le dire sur l’incapacité des gouvernements successifs à régler cette question que se nourrit le vote FN chez les jeunes.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE PATRICK ALLEMAND

 

C’est avec stupéfaction et grande tristesse que j’apprends l’accident d’hélicoptère qui a coûté la vie notamment à Camille MUFFAT.

C’est un destin cruel qui nous l’enlève si jeune. Ce matin toute la ville de Nice est en deuil de cette immense championne au palmarès exceptionnel qui était profondément attachée à sa ville à laquelle elle était restée fidèle.

Mes pensées vont à ses parents et à ses proches.

 

Patrick ALLEMAND

1er Vice-président du Conseil régional PACA

Conseiller municipal et métropolitain