De 3 euros pour un cintre à 100000 euros pour une TV

 

 

Chaque année je vais à la foire internationale de Nice. La Region PACA y a un stand comme les autres collectivités territoriales. L’inauguration est traditionnellement l’occasion de bousculades. Moins cette année car de nombreux élus étaient sur le terrain en campagne.

Même si l’inauguration fait partie de mon agenda politique, personne ne m’oblige ensuite à flaner deux heures dans les allées. Je les intègre pourtant dans m…on emploi du temps parce que j’aime la foire.

J’aime l’ambiance, le brassage car comme l’indique le titre, tout le monde peut acheter quelque chose à la foire. Du plus petit achat, un cintre ingénieur à 3 euros,  fait pour de petits placards,  à celui qui achète un grand écran TV de 2m53 à 100 000 euros.

La foire c’est aussi l’innovation technologique au service du quotidien de tous. Cela touche l’électroménager, mais pas seulement. L’équipement de la maison, les ustensiles de cuisine sont aussi concernés.

La foire c’est également le rendez vous du design de cuisines absolument fabuleuses, très souvent françaises qui font rêver même si on a pas les moyens de se les acheter. C’est une vitrine du savoir faire français.

La foire c’est encore une vitrine de la gastronomie française, de l’identité culinaire des régions de France, mais aussi de nos voisins italiens.

La Foire c’est surtout le talent des camelots sans lesquels la foire ne serait plus la foire. J’ai toujours été captivé par leur capacité à convaincre le client, à rendre aux yeux du client quelque chose auquel il ne pensait pas trois minutes avant,  soudain indispensable au point qu’il l’achète pour l’oublier au fond d’un placard une fois rentré chez lui.

La foire c’est enfin un baromètre de l’activité économique. C’est pourquoi loin des figures imposées de l’inauguration,  j’y retourne seul en fin de semaine pour parler avec les exposants et voir s’ils sont satisfaits. Je le ferai encore cette année.

Montée du FN : Estrosi perd son sang froid !

 

La façon dont Christian Estrosi fait mine de s’offusquer de la montée du FN, semblant découvrir aujourd’hui les liens de ce parti avec l’extrême droite européenne est presque touchante. Nous le dénonçons depuis des années sans que cela n’ait semblé l’émouvoir.
Il est vrai qu’il a du beaucoup travailler pour en arriver là parce qu’il est parti de très loin….

Dans les années 80, le jeune Estrosi n’hésitait pas à défiler avec son mentor de l’époque,  Jacques Médecin, sous la bannière du Front National  ( des photos existent). Pourtant le FN d’aujourd’hui à coté, c’est du light. A l’époque, l’invité d’honneur du Congrès du Front National était un Waffen SS, vous avez bien lu, le WaffenSS  Franz Schonhuber, sans que cela n’émeuve monsieur Estrosi. Monsieur Estrosi qui n’a pas plus déclaré que le FN était incompatible avec la démocratie lorsque ce même Schonhuber était aux cotés de JM Le Pen à sa conférence le 5 décembre 1997 à Munich, lorsque ce dernier qualifia  les chambres à gaz de « détail ».

Quand un parti fait 30% des intentions de vote, on ne peut plus le déclarer incompatible avec la démocratie, sous peine d’être soi-même anti démocratique. On le combat pied à pied sur le terrain des idées, mais cela monsieur Estrosi ne sait pas le faire parce qu’il se sert de l’immunité que lui confère son statut de responsable politique d’une formation dite républicaine pour tenir des propos sur des thématiques très voisines qui ont légitimé le discours du FN.

Ce sont des personnages comme le fameux Buisson, Nicolas Sarkozy, après le discours de Grenoble, Christian Estrosi et bien d’autres à l’UMP, qui ont tenus des propos parfois irresponsables qui ont crédibilisé les thèses du FN.

Les vrais républicains doivent de gauche ou de droite doivent se reporter désormais sur les binômes présentés par la gauche partout en France, parce que ce sont les seuls qui combattent les idées du FN depuis longtemps et ne peuvent être soupçonnés de collusion idéologique.

Les anti tram ont été débouté

 

C’est une mauvaise nouvelle pour les anti souterrain de la ligne 2 du tram et non pour les anti tram comme le précise le titre de mon billet reprenant sciemment celui du Nice Matin du jour.

L’échec juridique de cette coalition hétéroclite qui comprenait des individualités telles que l’ancien maire ex FN Jacques Peyrat, l’ex PS Marc Concas, et bien d’autres personnalités attachantes était prévisible. Sans le signer j’ai toutefois toujours soutenu la démarche par solidarité parce que ce combat était également le mien,  celui de mes co-listiers. Je n’avais toutefois pas d’illusion dès l’instant où le préfet Mirmand avait signé la déclaration d’utilité publique et dès l’instant où la Caisse des Dépôts et Consignations avait accordé un prêt de 250 millions d’euros pour son financement.

C’est donc bien la bataille politique qu’il fallait mener et non une bataille juridique. Celle là nous sommes les seuls à l’avoir mené mais 17000 signatures n’ont pas suffit. Aucun des leaders du collectif anti tram exceptés Jean Auguste Icart,  Patrick Mottard et Mari luz Nicaise-Hernandez n’a signé notre pétition.

Pas de Picard,  pas de Concas,  pas de Peyrat (mais il aurait été encombrant), etc. Pas de Bettati qui, à ce moment là, votait encore les délibérations du maire sur la ligne2 avant d’avoir une révélation fin décembre. Pas de signature non plus des deux conseillers municipaux communistes Bob Injey et Emmanuelle Gaziello, aucun renfort militant extérieur. Ces 17000 signatures nous les avons fait seuls.

En réalité la priorité de ce petit monde était au contraire que cette pétition ne prenne pas plus d’ampleur, car nous étions leaders de ce combat politique. A quelques mois des élections municipales, la priorité n’était pas de faire plier le maire, mais surtout de ne pas me renforcer. Et surtout que je n’apparaisse pas comme celui qui faisait reculer le maire.

Je considère que si le jeu avait été joué par tous, nous aurions gagné cette bataille au service des citoyens et de notre ville. Au lieu de cela nous l’avons perdu politiquement dans les urnes en mars dernier et juridiquement désormais.

Chacun a pris ses responsabilités en conscience.

Le show anti FN d’Estrosi

 

Nous assistons depuis quelques jours a une triangulation dont le député maire de Nice a le secret. Après s’être adressé aux électeurs du FN en expliquant qu’il y avait un problème avec l’islam,  il s’adresse aux républicains en dénonçant l’accord entre le FN et les Identitaires pour les prochaines élections départementales.

Oui il faut dénoncer cet accord mais franchement est il le mieux placé pour s’exprimer sur les principes ?

Venant de quelqu’un qui n’a pas hésité à recycler Jacques Peyrat, ex FN, à l’UMP, on peut en douter.

Venant de quelqu’un qui a eu comme vice président chargé des finances à la métropole Henri Revel, qui avait appelé à l’alliance RPR FN pour faire barrage à Michel Vauzelle en 1998 on peut en douter.

Venant de quelqu’un qui n’hésite pas sous couvert d’appartenir à une formation politique dite républicaine,  à tenir parfois des propos qui feraient envie à la présidente du FN, comme par exemple, l’islam est incompatible avec la démocratie, on peut en douter.

Si vraiment il considère qu’en passant cet accord avec les Identitaires le FN a franchi je ne sais quelle ligne,  alors il reconnait que le FN n’est pas un parti comme les autres.

Mais alors il doit être cohérent et il n’a qu’une manière de démontrer sa sincérité, c’est de l’acter politiquement et de se désolidariser le position du Bureau National de L’UMP  sur le ni ni, ni PS, ni FN.

J’attends !

15 000 missions de service civique dans l’environnement !

 

 

C’est l’annonce faite par ségolène Royal ! Les écologistes doivent apprécier ce geste fort car affecter 15000 jeunes aux enjeux de développement durable, c’est vouloir travailler en profondeur.

Ce programme doit mobiliser les jeunes de 16 à 25 ans pour répondre à l’ampleur de nos défis sociaux et environnementaux. Il leur propose un cadre d’engagement dans lequel ils pourront murir, gagner en confiance en eux, en compé…tences. Concrètement, il s’agit :
– d’un engagement volontaire de 6 à 12 mois pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général pouvant être effectué auprès d’organismes à but non lucratif ou de personnes morales de droit public ;
– donnant lieu au versement d’une indemnité prise en charge par l’Etat de 467,34 €, et d’un soutien complémentaire, en nature ou argent, pris en charge par l’organisme d’accueil de 106,31 € ;
– et ouvrant droit à une protection sociale complète.
En 2015, 70 000 jeunes seront accueillis en service civique, soit un doublement des effectifs par rapport à l’année 2014. En 2016, ce sont 150 000 voire 170 000 jeunes qui pourraient effectuer un service civique.
15 000 missions dans le domaine de l’environnement sont prévues sur 2 ans dont 5 000 immédiatement…C’est un très bel effort qui marque chaque jour davantage la volonté de François Hollande de faire de la France un pays aux réflexes écologiques, et de réussir la conférence mondiale sur le changement climatique qui se réunira à Paris en décembre prochain !

Il pourrait y avoir plusieurs centaines de postes dans les Alpes-Maritimes.