L2 et L3 du tramway : L’histoire d’un coeur mal placé !

 

 

Christan Estrosi l’a indiqué: le coeur du tram sera à l’ouest. L’annonce du centre de maintenance du futur Tram souligne toutes les incohérences du projet de tramway à Nice.

Ce Centre sera situé au milieu du trajet allant du centre Ville à Nice Méridia et Saint Isidore. En pleine ligne droite, à hauteur de la Digue des Francais, les voyageurs devront faire un changement entre la T2 et la T3 pour relier Saint isidore. Ce doit être le seul réseau de France , avec un changement en pleine ligne droite !

En outre, la liaison Nice – St Isidore sera confrontée au problème de la bifurcation au niveau de la gare multimodale. 1 train sur 2 ira à l’aéroport, et 1 train sur 2 rejoindra la Digue des Francais pour prendre la T3. Donc pour rejoindre le Centre Ville à Nice Méridia, les voyageurs devront parfois changer 2 fois.

Enfin, la liaison aéroport-Gare multimodale – Nice aura une faible fréquence, seulement 1 train sur 2.

Il eut été beaucoup plus logique et efficace d’avoir une liaison directe du Centre Ville vers Nice Méridia et Saint Isidore, et une ligne indépendante reliant l’aéroport , la Gare multimodale et … le futur grand Palais des Expositions. Il est invraisemblable que l’on ne prévoit pas de faire desservir ce grand Palais par le tram alors que pour le moment ni le Grand Palais, ni la ligne du Tram n’existe encore! Toutes les liaisons seraient ainsi plus rapides et plus fréquentes

Le bon sens finissant toujours par l’emporter toujours sur l’incohérence opérationnelle, gageons que Christian Estrosi modifiera rapidement l’organisation entre la T2 et la T3 pour avoir une ligne directe vers Nice Méridia et une meilleure desserte des terminaux de l’aéroport et du futur grand palais des Expositions.

Aéroport de Nice : La CCI n’appelle pas à voter « non » à la privatisation !

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

C’est avec stupéfaction que je constate que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nice, détentrice de 25 % des parts du capital de l’aéroport de Nice Côte d’Azur, demande au gouvernement que soit inscrit dans le cahier des charges de la privatisation, un certain nombre d’exigences.

Cela signifie, ni plus ni moins, que la CCI accepte le principe de la privatisation totale de l’aéroport, contrairement à la belle unanimité de l’ensemble du Conseil municipal qui y est opposé.

Si la CCI n’appelle pas clairement à voter « non », cela signifie que le 19 février, des chefs d’entreprises de notre ville, des socio-professionnels,  des représentants des forces économiques, iront voter « oui » à la privatisation, affaiblissant ainsi le positionnement politique du conseil municipal.

C’est la raison pour laquelle j’ai toujours été opposé au principe de cette consultation populaire à laquelle je ne participerai pas et j’appelle à ne pas participer !

A trop vouloir en faire dans l’exploitation politicienne, on peut aboutir à l’inverse du résultat escompté.

Je demande solennellement au président de la CCI, Bernard KLEINHOFF de clarifier sa position et d’appeler à voter « non » à la privatisation de l’aéroport.  Si la CCI persistait, elle affaiblirait le maire de Nice, ce qui serait une première, mais aussi l’ensemble des élus qui ont rejeté le principe de cette privatisation, laissant penser, à quelques jours du scrutin, au peuple de la ville de Nice, que les élus ont eu une mauvaise appréciation de la situation.

 

Patrick ALLEMAND

Conseiller municipal et métropolitain

 

Loi Nouvelle Organisation Territoiriale de la République : le Conseil Général va perdre le contrôle du Port de Nice

 

 

Cette loi est très travaillée à l’Assemblée nationale. Voici un exemple des dernières discussions.

– Les députés ont relevé la taille minimale d’une intercommunalité, de 5.000 à 20.000 habitants, rétablissant ainsi dans le projet de loi de Nouvelle organisation territoriale de la République le seuil initial qu’avait supprimé le Sénat;

– Les députés ont transfer…é aux régions et aux métropoles la voirie départementale;

– Les députés ont transféré les ports maritimes et intérieurs des départements aux autres collectivités territoriales et non uniquement à la région comme prévu inititalement. il est donc possible qu’après avoir été en concurrence avec le Conseil général, la région se trouve cette fois en concurrence avec la métropôle. L’ombre d’Estrosi plane sur cette disposition;

– transports: les régions auront la possibilité de déléguer cette compétence à d’autres collectivités. La commission a aussi rétabli le transfert des transports scolaires du département à la région, supprimé par le Sénat;

– Les députés veulent permettre à l’Etat de confier à des régions volontaires, à titre expérimental pendant trois ans, le « service public d’accompagnement vers l’emploi », sans toutefois toucher aux prérogatives de Pôle emploi. La région volontaire coordonnera l’action des différents intervenants (Missions locales, plans locaux pluriannuels pour l’insertion et l’emploi, Cap Emploi, Maisons de l’emploi, écoles régionales de la deuxième chance), et l’Etat lui transférera les crédits correspondants;

– La commission a refusé que, par principe et de façon permanente, chaque région « coordonne, sur son territoire, les actions des intervenants du service public de l’emploi ». La région « participe » seulement « à la coordination des acteurs du service public de l’emploi »;

– Tourisme: la commission, contre le vote du Sénat et sur proposition du gouvernement, a rétabli la région comme chef de file des autres collectivités territoriales.

Voilà les nouvelles du front législatif.

Lettre de Patrick Allemand

 

A l’attention des adhérents

 

Chère camarade, cher camarade,

La décision de Michel Vauzelle de ne pas être candidat à sa propre succession à la présidence du Conseil Régional en décembre 2015 a créé une situation inédite puisqu’aucune candidature des Bouches du Rhône n’a émergé.

J’ai donc déposé ma candidature ainsi que Christophe Castaner et Elsa Di Meo.

J’avais la conviction d’avoir ma place dans ce débat et si je n’avais pas fait acte de candidature, cela aurait été un regret personnel.

Pire, je me serais reproché de ne pas avoir offert ce choix aux camarades de toutes les fédérations concernées.

Nous avons mené campagne pendant deux semaines, tenu une réunion par département, sillonné les communes de notre Région dans un esprit de compétition mais aussi de fraternité, très loin du fracas de certaines désignations, avec esprit de responsabilité.

De l’avis général, cette primaire interne a été une réussite. C’était nécessaire pour l’image de notre parti.

Plusieurs milliers de militants socialistes de la Région se sont déplacés le 5 février pour voter et la démocratie a parlé. Christophe Castaner a été élu au 1er tour avec 54,22% des voix. J’ai réalisé pour ma part 31.44% et Elsa Di Meo 14,24%.

Ce score n’est pas à la hauteur de mes espérances, il faut se rendre à une évidence. Il est difficile, issu d’une petite fédération tout en bas à droite, excentrée par rapport à la Région, face à la puissance de la fédération des Bouches du Rhône de prétendre être le candidat des socialistes.

Cette déception relative a été vite compensée quand j’ai pris connaissance du résultat des Alpes-Maritimes. Vous avez été 558 à vous déplacer pour voter. 478 d’entre vous ont déposé dans les urnes un bulletin Patrick Allemand, soit plus de 88% des voix.

Ce score à peine croyable a démontré la confiance que vous placiez en moi. Je tenais à vous dire combien j’y suis sensible et j’en suis honoré. Il a d’ailleurs été relevé par tous les observateurs politiques.

J’ai annoncé immédiatement par Twitter que les Alpes-Maritimes seraient derrière Christophe Castaner pour tout faire pour conserver notre Région à Gauche et qu’il en soit le président.

Nous allons mener autour de Christophe, tous ensemble, une belle campagne, dès le lendemain des élections départementales mais je tenais par ce petit mot à vous remercier personnellement pour votre engagement du 5 février.

Avec mes amitiés socialistes,

 

Patrick ALLEMAND

Vidéo surveillance : je n’ai pas changé de position ce sont les conditions qui ont changé !

 

Au dernier conseil municipal consacré aux mesures exceptionnelles prises à la suite des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, j’ai voté pour l’acquisition de nouvelles caméras de videosurveillance. Immédiatement la presse s’en est emparé affirmant que j’avais changé de position, mieux me demandant si je ne regrettais pas d’avoir voté contre les fois précédentes.

Mais je n’ai pas changé de position ! Simplement délinquance et terrorisme ce n’est pas la même chose.

Concernant les actes de délinquance,  je persiste à dire que si la vidéo surveillance est efficace pour l’élucidation des délits,  en matière de prévention et de dissuasion,  rien ne vaut le bleu dans la ville. Il faut des policiers sur le terrain,  qu’ils soient nationaux  ou municipaux. Au moment d’arracher un sac le délinquant va réfléchir s’il voit une patrouille dans le coin. S’il n’y a pas de patrouille, il arrachera le sac, pensant être plus malin que les caméras.

S’agissant de terrorisme la dimension est toute autre. Le terroriste est déterminé, ce n’est pas la présence de policiers ou de militaires qui va le dissuader. Au contraire il les attaque comme à Nice ou il les tue comme à Paris. Là le défi est de les neutraliser le plus rapidement possible et un système performant de videosurveillance peut être un atout important.

Voilà ce qui justifie mon appréciation différente et mon vote positif au dernier conseil municipal.