C’est un François Hollande tout à fait dans le ton de ses derniers qui a tenu sa conférence de presse .L’unité républicaine a tenu la première partie de cette conférence du président de la république ce matin.
« L’esprit du 11 janvier 2015, c’est l’unité de la République. Cette exigence, ce message n’efface pas les différences, les sensibilités, les clivages, mais les dépasse dans une force qui va à l’essentiel: assurer la cohésion du pays pour le faire avancer, pour le faire réussir. Cet esprit-là, je dois le prolonger », a estimé François Hollande au début de sa conférence de presse.
« L’unité » est le mot-clé des interventions de François Hollande cette semaine. Il est également clair qu’il tente de prolonger cela au delà de la seule lutte contre le terrorisme. « La défense, la sécurité, la diplomatie, les questions de fin de vie et d’éthique… pourquoi on ne serait pas ensemble sur ces sujets-là? », a-t-il dit. « Ma mission est une mission d’unité, de réconciliation autour de l’égalité, de la justice ».
Il est bien évident qu’au milieu de cette hauteur de vue, la législative partielle dans le Doubs paraissait dérisoire. Pas tant que cela tout de même et françois Hollande a bien précisé plusieurs points. « Je ne suis pas là pour faire la leçon » mais « il faut éviter la confusion », alors qu’elle a semblé régner dans une partie de l’opposition ces derniers jours.
« Je suis le chef de l’Etat, je ne suis pas le chef d’un parti. Lorsque j’ai été confronté à cette situation, en 2002, ai-je hésité une seule seconde? Tous les partis ont le droit d’avoir des candidats et donc des élus mais est-ce à dire qu’ils adhèrent aux valeurs de la République? Non. Au nom des valeurs, les électeurs doivent faire des choix selon leurs convictions. Quand les électeurs sont capables de se regrouper autour de la République, je sais qu’ils sauront quoi faire. »