C’est une question qui ne doit pas être tabou et qu’il est légitime de poser.
Après les difficultés rencontrées par le vaccin astrazeneca, les difficultés d’approvisionnement rencontrées., il était évident que le vaccin russe allait être mis au débat.
Le commissaire européen Thierry Breton est bien gentil de nous expliquer que nous n’avons pas besoin de Spoutnik. Soit, mais qu’alors il soit en mesure de garantir l’approvisionnement.
D’ailleurs plusieurs chef d’État commencent à s’impatienter et trouvent que les discussions prennent trop de temps pour valider ce vaccin.
Angela Merkel s’est dite prête à le commander s’il était autorisé par l’union européenne.
Lassés d’ attendre, deux pays, la République Tchèque et la Hongrie ont déjà autorisé son utilisation sans l’aval de l’EMA. Le vieux réflexe de se tourner vers la Russie a fonctionné ce qui n’est pas sans interpeller au niveau géopolitique.
Le premier ministre italien, Mario Draghi commence à se poser la question. Le ministre de la santé tunisien, Faouzi Mehdi s’est fait vacciner au Spoutnik v.
Et pour finir le maire indique qu’il pourrait faire livrer des milliers de doses compte tenu des relations (mystérieuses) qu’il entretient avec la Russie.
Le temps presse. 20 personnes sont encore décédées de la Covid hier dans notre département. Et nous savons désormais que le variant anglais est non seulement 50 à 70% plus contagieux que le variant initial, mais qu’il est aussi 60% plus létal.
Seule une vaccination intensive nous sortira de ce pétrin.
Pourquoi l’Europe tarde t’elle alors autant ? Un vaccin, ce n’est pas une question d’idéologie mais de sauver des vies.