Le 1er décembre, c’est la journée internationale de lutte contre le Sida !

Sida

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, l’Onusida a publié un nouveau rapport indiquant que les hommes sont moins susceptibles d’effectuer un dépistage du VIH ou d’accéder à la thérapie antirétrovirale, et plus susceptibles de décéder de maladies associées au Sida que les femmes.

Le rapport met en lumière le fait qu’à travers le monde, moins de la moitié des hommes séropositifs au VIH sont sous traitement, en comparaison avec 60 % des femmes. Les études montrent que les hommes sont plus susceptibles que les femmes de débuter le traitement tardivement, de l’interrompre et d’être perdus au cours du suivi du traitement.

Le rapport traite essentiellement de la situation en Afrique qui demeure la plus catastrophique. Mais tout cela ne doit pas faire oublier que notre région, et plus encore notre département, est l’endroit de France où ce fléau est le plus répandu en dehors de la région parisienne.

C’est une deuxième place dont on se passerait bien et sur laquelle Christian Estrosi est avare de communication. Depuis le début de l’épidémie, la Côte d’Azur a toujours été particulièrement exposée du fait du tourisme et de sa dimension internationale.

Bien sûr, les traitements ont fait de grands progrès et on ne meurt quasiment plus du Sida dans les pays occidentaux, mais, ce n’est pas pour autant qu’il faille négliger tout le travail de prévention qu’il est nécessaire de poursuivre. Aujourd’hui, les mentalités ont évolué considérablement par rapport aux premières années, mais, j’ai une pensée pour tous ces bénévoles qui, au cœur des associations, se sont battus et ont contribué à sauver des vies.

La psychiatrie niçoise en difficulté !

Ste Marie

C’est ce qui a poussé notre groupe à présenter un vœu au Conseil municipal. Il s’agissait pour nous de demander que la décision de fermer 80 lits de médecine dans le département des Alpes-Maritimes soit suspendue.

En effet, c’est ce qu’à prévu le plan de fermeture de lots de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et c’est inacceptable pour notre ville où la psychiatrie est vraiment le parent pauvre de la santé depuis de nombreuses années.

Le maire m’a répondu en soulignant que ce vœu soulevait 2 problèmes importants, à savoir :
– La possible suppression de 80 lits de psychiatrie.
– La situation préoccupante de l’hôpital Sainte Marie.
Et qu’il partageait notre inquiétude.

Il a donc demandé aux élus du groupe « Un Autre Avenir pour Nice » de retirer provisoirement ce vœu puisqu’il avait sollicité un rendez-vous, pour évoquer cette question auprès de la Ministre de la Santé, Madame Agnès BUZYN. Il a même invité l’opposition à participer à ce rendez vous.

Ce dossier étant d’intérêt général, nous avons accepté de retirer le vœu dans l’attente du résultat du rendez vous avec la ministre.

Collomb fait le lien entre psychiatrie et terrorisme

Collomb

Cela était souvent évoqué mais c’est la première fois qu’un ministre de ce rang fait officiellement le lien entre psychiatrie et terrorisme.

Je pense que cela ne répond pas à tous les cas mais il a raison de faire ce lien parce que seule une mobilisation de la société toute entière nous permettra de limiter les dégâts.

Dans cette mobilisation, les psychiatres et les psychologues ont toute leur place. Ici, nous en sommes convaincus depuis un bon moment. Déjà, l’an passé, lors du Forum de l’Egalité Républicaine, Nice au Cœur avait évoqué la possibilité de développer des consultations « psy » dans les quartiers dans le cadre de l’égalité dans l’accès aux soins. Wided Hmad, psychologue de formation, avait fait une intervention importante sur cette thématique.

Gérard Collomb va encore plus loin en voulant mobiliser l’ensemble de la profession. Ils sont en première ligne pour détecter chez un patient un processus de radicalisation et les mieux à même d’évaluer le degré de dangerosité d’un individu et la probabilité de passage à l’acte.

Encore faut-il exonérer ces cas du secret médical car ce sont des vies qui sont en jeu.

Qui a dégusté une omelette au Fipronil ?

Oeufs contaminés

C’est la question que l’on peut légitimement se poser après mes dernières révélations du Ministre de l’Agriculture.
Finalement 196 000 œufs ont été mis sur le marché français entre le 16 avril et le 2 mai et 48 000 ont été commercialisés par la chaîne Leader Price.

Comble de l’ironie, il s’agissait d’œufs Bio. Les consommateurs les ont donc payés plus chers. C’est le summum du cynisme ! Car, au début de la chaîne, en Hollande, quelqu’un savait. 17 pays sont désormais touchés par cette affaire.

A priori pas de danger, mais par mesure de précaution, il est demandé de détruire les lots restants éventuels.

En plein été, nous voici revenus à une dure réalité. On mange de plus en plus mal et de nouveaux efforts doivent être faits en matière de contrôle sanitaires et de traçabilité, y compris au sein de l’union européenne.

Nos Bambins mieux protégés ?

Vaccins

Après l’avoir annoncé mi-juin, la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn a donné la confirmation, que onze vaccins deviendront obligatoires pour tous les enfants de moins de deux ans à partir de 2018.

Trois de ces onze vaccins étaient déjà obligatoires : diphtérie, tétanos et poliomyélite. Les huit autres, seulement recommandés jusqu’à présent, le deviennent : haemophilius influenzae B, coqueluche, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C et pneumocoque.

Ils seront tous pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale, a assuré la Ministre de la Santé.

Il semble toutefois que les parents hostiles à ces vaccins pourraient bénéficier d’une clause d’exemption. Cet aspect sera débattu par le Parlement. En ce qui me concerne, j’y suis plutôt hostile. Mais, si c’est obligatoire, c’est obligatoire !