La réforme de l’assurance chômage de retour

On la croyait enterrée mais il n’ en est rien. En pleine crise sanitaire et économique,alors que le chômage et la précarité explosent et que les perspectives de reprise économique sont lointaines, la réforme de l »assurance chômage ressurgit.
C’est le choix du gouvernement.
Seul le nouveau mode de calcul de l’indemnisation des demandeurs d’emploi, sera appliqué dans un premier temps. Il s’agit de la disposition la plus controversée de cette réforme. Selon l’Unédic, environ 840 000 personnes (38 % des allocataires) connaîtront une baisse d’indemnisation de 20 % en moyenne par rapport à ce qu’elles touchaient avec les règles actuelles. L’impact sera considérable dans les familles où il y a des demandeurs d’emploi.
L’autre volet de la réforme, l’allongement de la durée de travail ouvrant l’accès à l’assurance-chômage (six mois de travail sur les vingt-quatre derniers mois, au lieu de quatre aujourd’hui) entrera en vigueur au plus tôt au 1er octobre.
Enfin la dégressivité de l’allocation pour les hautes rémunérations (plus de 4 500 euros mensuels brut) interviendra, pour sa part, au bout de huit mois à partir du 1er juillet.
Remettre sur le tapis cette réforme va provoquer des dégâts sociaux et humains considérables au moment où en plus, la situation sanitaire rend les mobilisations difficiles.

 

Les impayés de loyer, une face cachée du Covid 19.

Très bon papier du quotidien régional concernant la situation de petits bailleurs en difficulté à cause des impayés de loyer.
Il y a des causes structurelles et des causes conjoncturelles.
Le marché locatif immobilier est toujours tendu dans les l’agglomération niçoise. La faute à la pénurie de logements sociaux qui permet aux propriétaires compte tenu des tensions sur le marché de l’immobilier d’avoir, excepté Paris et la petite couronne, les loyers les plus chers de France. L’envers de la médaille c’est que ces propriétaires ont une fiabilité de rentrée financière aléatoire.
Il y a eu en 2018, 3034 décisions d’expulsion locative, un nombre record. Cela fait dans les AM un taux de 14,2 pour mille alors que la moyenne nationale est à 9,6 pour mille.
Nous n’avons pas encore les chiffres définitif de 2019 mais ils seront sans doute dans la continuité.
Par contre l’année 2020 sera sans doute encore pire. En effet va se rajouter à cette question structurelle, des ménages touchés par la crise économique et dont la perte de revenus va se trouver directement liée à la crise sanitaire. Ceux-ci vont se trouver très rapidement en impayés de loyers.
S’il y a bonne foi, c’est un double drame humain qui va se nouer.
Celui du locataire qui subitement ne peut plus payer et va sentir le « boulet » de la demande d’expulsion locative.
Celui du loueur qui n’est pas forcément un « salaud de propriétaires » mais qui peut se trouver aussi en réelle difficulté, notamment si ce revenu immobilier locatif est intégré dans un remboursement d’emprunt.

Soutenir les enseignants, ils ont besoin de nous tous

 

Je fais partie de ceux, heureusement de plus en nombreux, qui considèrent que le système des retraites doit faire l’objet d’une réforme en profondeur, vu l’évolution de la pyramide des âges de notre pays

Mais la réforme ne doit pas pour autant légitimer des injustices.

Des amis me demandent ces temps-ci pourquoi je manifeste aux côtés de ceux qui défendent nos retraites alors qu’on ne connaît pas encore le plan du gouvernement.

La réponse est contenue dans ce qui se déroule sous nos yeux depuis le 5 décembre.
La pression de ce mouvement a déjà permis d’obtenir des avancées significatives sur la pénibilité par exemple. Il en est de même pour les cheminots, la RATP.

Mais s’il est une catégorie qui semble pénalisée, c’est bien celle des enseignants. Déjà parmi les plus mal payé d’Europe, voilà maintenant qu’en plus ils perdraient 30% du montant de leur retraite.

Le gouvernement a une bien curieuse façon de manifester sa reconnaissance envers une profession de plus en plus difficile.

Aujourd’hui il est annoncé une hausse des salaires et des primes qui seront prise en compte dans le calcul de la retraite. Dans l’attente des précisions d’Édouard Philippe demain, ils étaient nombreux à défiler aujourd’hui depuis la gare SNCF, à l’appel des syndicats d’enseignants.

Nul doute que cette mobilisation de ceux qui enseignent et défendent la République au quotidien n’aura pas été inutile.

Voilà pourquoi j’étais à leurs côtés.

Inadmissible : nos seniors sans « clim » !

 

Ce qui s’est passé ces derniers jours pendant la canicule à la clinique  » les sources » et au CHU, en gériatrie, n’est pas admissible.

On sait en effet que nous allons être confrontés de plus en plus fréquemment à des périodes de forte chaleur. Il faut donc s’y préparer.

Bien sûr, le dévouement et la compétence des personnels, qu’il faut saluer, a permis de faire en sorte d’éviter tout problèmes de déshydratation qui peuvent être fatals chez les malades les plus fragiles.

Bien sûr, les directions ont vite communiqué sur le fait qu’il y avait à chaque étage des pièces de rafraîchissement, mais, tout le monde est bien conscient que ce n’est pas pareil qu’une climatisation dans les chambres.

Le fait que les deux établissements, pointés par les médias, aient annoncé pour 2019 à 2021, un plan global de climatisation de l’intégralité de leurs bâtiments, n’est pas un hasard et a permis de couper court à toute polémique naissante.

Seniors en fête et sites internet !

 

Papys

 

Je suis allé à Seniors en fête ce week end et au hasard des stands j’ai découvert une initiative très intéressante : Papyjobs.com.

J’ai longuement discuté avec les concepteurs de ce site qui repose pourtant sur une idée simple. Les seniors ont vu leurs revenus baisser mais ont toujours besoin de travaux à la maison (électricité, plomberie, menuiserie, carrelage etc..), travaux qu’ils n’arrivent plus à financer au tarif artisan.

Parallèlement, des seniors ont des compétences et encore la capacité de faire ce genre de dépannage et ont besoin « d’arrondir leur fins de mois ».
Le site va mettre les uns et les autres en relation. C’est du « gagnant- gagnant ».