Discours des Vœux de Patrick Allemand – Centre Animanice de Bon Voyage samedi 16 janvier 2016

 

2016-01-16-Photo PA prononcant son discours

Je voudrais tout d’abord saluer notre secrétaire de section Rémi Boggio, remercier Françoise Assus-Juttner qui a été fabuleuse ainsi que son pianiste Denis, et saluer aussi la présence de Ladislas Polski, avec qui j’ai partagé six ans de mandat à la région et dont je salue l’initiative qu’il mène pour remettre la gauche en marche dans notre région.

Avant de commencer je vais vous demander d’avoir une pensée pour les dernières victimes des attentats terroristes d’Istanbul, de Djakarta et encore cette nuit de Ouagadougou. Ils nous rappellent que la France n’est pas la seule touchée et que cette bataille contre le terrorisme est mondiale.

Je vous souhaite à tous, tous mes vœux de bonheur, de santé et de prospérité. Je vous souhaite de bien vivre avec vos voisins, dans votre entreprise, d’aller au stade ou au spectacle en sécurité. Je vous souhaite de bien vivre ensemble.

L’année 2015 a été une année, ô combien difficile, et 2016 ne démarre pas mieux.

De cette année, je ne veux retenir que deux dates : celles du 11 janvier et celle du 13 décembre. Les deux dates positives sur lesquelles il nous faut reconstruire l’espoir.

Rappelez vous, c’était il y a juste un an : Charlie Hebdo, l’hyper Cacher, les premiers attentats frappaient Paris. C’était la liberté d’expression, les juifs, la police qui étaient ciblés. Et rappelez vous, le 11 janvier, 50 chefs d’Etat, quatre millions de Français dans la rue. Ce formidable message de solidarité et d’attachement à l’idéal républicain, envoyé par le peuple. Ah bien sûr, il y a toujours ceux qui voient le verre à moitié vide. Ils ont dit quatre millions oui, mais où étaient les autres. Mais c’était le plus grand rassemblement depuis la Libération !

Puis, ce fut le 13 novembre. 130 morts au Bataclan, aux terrasses des cafés rue Voltaire, au stade de France. Et là personne n’était ciblé, c’était moi, c’était vous, c’était nous. Et le 16 novembre, lorsque devant le congrès le Président de la République, dans son discours, parla pour la première fois de guerre, il fut applaudi debout sur tous les rangs du Congrès, même par les parlementaires de gauche !

Je ne sais pas ce qu’il va sortir de la réforme constitutionnelle, déchéance, pas déchéance, indignité pas indignité, mais je fais confiance à nos parlementaires pour trouver le bon compromis, pour nous donner une image positive du parlement et je vous rappelle tout de même, c’est utile qu’il faut une majorité de 3/5èmes au Congrès pour faire adopter la réforme constitutionnelle. Donc nous avons besoin de la droite.

Et puis, ce fut les élections régionales les 6 et 13 décembre. On savait que ce serait dur, mais nous avons pu sauver plusieurs régions. Ce ne fut pas une déroute. Ici on savait que ce serait encore plus dur et ça l’a été. Mais personne n’imaginait un tel scénario. La gauche battue parce qu’elle était dispersée, ce qui nous a privés de toute dynamique. La droite réalisant, alors qu’elle est dans l’opposition, un score historiquement bas, aux alentours de 26 % et une Marion Maréchal Le Pen à 41 %. C’était l’état d’urgence politique en PACA. Et la seule décision possible en vrais Républicains que nous sommes, c’était le retrait. Je sais que certains n’ont pas compris, je me suis fait injurier par certains mais un responsable politique doit tenir dans la tempête. C’est vrai que par certaines de ses déclarations le maire de Nice ne nous a pas facilité la tâche, je ne vais pas vous refaire la liste ici, tout le mode la connaît. Mais ce n’est quand même pas la même chose que le Front National. Et s’il n’y avait qu’un exemple à donner, je prendrais celui des cantines scolaires. Avec Marion Maréchal Le Pen, c’était clair. Elle avait déclaré qu’elle supprimerait les repas de substitution et que la cantine n’étant pas obligatoire, les Musulmans n’auraient qu’à aller manger dehors les jours où le menu ne leur convient pas. A Nice, dans les cantines des écoles communales, il y a trois menus, un menu normal, un menu sans viande et un menu sans porc. Et moi je n’avais pas envie de voir nos lycées en champ de bataille communautariste alors qu’ils doivent être au contraire le creuset de l’identité républicaine.

Beaucoup de choses ont changé en 2015. Le monde a changé en 2015. La France aussi, le rapport entre les responsables politiques aussi. Parce que l’unité nationale est nécessaire. Les valeurs républicaines sont menacées par le terrorisme et par le frontisme. Or, nous en sommes les seuls véritables défenseurs. Il nous faut défendre la laïcité, la promouvoir comme facteur de plus de liberté, et non comme un moyen d’oppression. Mais la laïcité doit évoluer, s’adapter aux évolutions du monde. Je soutiens totalement Jean-Louis Bianco dans son approche. Et là encore, il faut toujours se méfier des convertis, je veux parler du Front national. Nous n’avons pas la même conception de la laïcité que Marine le Pen. Sous le couvert de la laïcité, ils cachent tout simplement une islamophobie rampante.

Bien sur qu’il faut défendre notre identité. Mais notre identité, elle n’est pas chrétienne comme le dit Eric Ciotti, pas plus qu’elle ne sera juive ou musulmane. Elle ne se définit pas par une religion. Notre identité, elle est républicaine. Alors oui, à gauche, on s’est réapproprié le drapeau national. On semble le découvrir mais en PACA nous l’avions déjà fait avec Michel Vauzelle parce que les idéaux de la révolution, c’est nous. La France des droits de l’homme, c’est nous ! Le Conseil national de la Résistance, c’est nous qui en défendons les valeurs. Oui, le Président de la République a demandé à ce que l’on pavoise les fenêtres et les balcons. Et nous l’avons entendu parler de patriotisme. Pourquoi la patrie serait-elle de droite ? La patrie appartient à tout le monde. Vous savez, j’ai eu la chance de beaucoup voyager avec Michel Vauzelle. J’ai vu ce qu’était la place de la France dans le monde. Nous ne sommes peut-être plus une grand puissance militaire, peut-être plus une grande puissance économique, mais si nous sommes encore membre permanent à l’ONU, c’est parce que nous sommes une grande puissance politique, une grande puissance morale. Vous pouvez être fiers de ce que nous sommes.

Alors bien sûr, mon patriotisme, le nôtre, ce n’est pas le même que celui de madame Le Pen. Je ne crois pas à la haine des autres, mais à l’amour des siens, à l’amour de son pays, à l’amour de la République.
Notre patriotisme, c’est celui de nos chefs d’entreprises qui inventent, qui embauchent, qui exportent et qui remportent de belles victoires industrielles ou numériques comme les French Tech.
Notre patriotisme, c’est celui de nos salariés qui se dévouent pour leurs entreprises, qui font des sacrifices pour qu’elles soient les meilleures dans cette compétition imposée par la mondialisation.
Notre patriotisme, c’est celui de nos artistes, de la culture qui donne une si belle image de la France et qui font qu’aujourd’hui encore, on parle de l’exception culturelle française.
Notre patriotisme, c’est celui de nos sportifs, de cette belle équipe de handball à la fois championne d’Europe, championne du monde et championne olympique. C’est l’honneur de voir le plus prestigieux club du monde entrainé par un Français, et que ce Français s’appelle Zinedine Zidane, quel beau symbole.
Notre patriotisme, c’est celui de notre système de santé, de nos infirmières, de nos médecins, de nos aides soignantes qui font que notre système de soins est l’un des plus performants au monde. Et on l’a vu encore au moment des attentats de Paris. 128 morts tout de suite. 90 personnes en état d’urgence absolue. Nous n’en avons perdu « que » deux et c’est à la qualité de notre hôpital que nous le devons.
Notre patriotisme, c’est celui des enseignants, qui, malgré des moyens supplémentaires, font face aujourd’hui à des défis immenses, et se dévouent au quotidien pour l’égalité des chances.
Notre patriotisme enfin, c’est celui des jeunes qui s’engagent dans le service civique, travaillent dans des associations dont ils seront demain les bénévoles ou les salariés et qui deviendront nos futurs hussards de la République.
Oui je crois à tout cela, et je pense que tout cela est de gauche.

Tout cela est à mon sens contenu dans le message envoyé par les Français le 13 décembre. Un message peut-être plus impressionnant encore que celui du 11 janvier. Le 11 janvier, c’était le choc, l’émotion. Le 13 décembre, c’est autre chose. Un mois jour pour jour après les attentats du 13 novembre, il y a eu cette détermination, cette vague de fond, venue notamment des abstentionnistes de gauche du premier tour qui est venue renverser le Front national et montrer l’attachement profond du peuple à la République.

En même temps, il y a un message fort qui nous a été adressé, aux élus, aux responsables politiques. Occupez-vous de nous ! Moi, je veux bien qu’avec les réseaux sociaux tout le monde donne son avis sur tout, que chacun se sente ministre, simplement parlementaire pour les plus modestes. Mais ici, nous sommes des élus engagés dans un combat politique local. Ce n’est pas là que l’on règle les divergences de la loi Macron ou de la déchéance de nationalité. Ici nous avons été élus par les Niçois pour nous occuper des Niçois. Alors il n’est pas interdit d’avoir un avis sur ses questions bien sûr ! Mais ce n’est pas le cœur de notre action politique et cela ne doit pas être un frein à notre action politique.

Nous devons répondre à cette attente. Nous devons changer. C’est la raison pour laquelle j’ai fixé 6 objectifs pour 2016 avec un fil conducteur et une volonté. Le fil conducteur c’est qu’il faut parler et écouter. Parler à toute la gauche, pas aux appareils, aux électeurs. Parler aux abstentionnistes et ne pas renoncer à parler aux électeurs du FN. La volonté c’est de redonner confiance et de rassembler.

Le premier objectif ce sera l’exigence d’éthique et de cohérence.

La perte de confiance est souvent due aux ambiguïtés, au manque de clarté et à une image déformée de la classe politique. Il faut remettre au cœur de l’action politique la notion de désintéressement. On ne fait pas de la politique pour soi, on en fait pour les autres et avec les autres. On fait de la politique pour servir et non pour se servir. La gauche vient d’en faire la démonstration. Elle a retiré sa liste. Elle a sacrifié sa représentation au Conseil Régional. Elle a sacrifié sa voix, la vôtre. De toute manière il n’y avait pas de bonnes solutions, il n’y avait que des coups à prendre. Si nous nous étions maintenus, les tenants du verre à moitié vide, vous savez, auraient dit c’est un scandale, pour préserver les avantages, leurs indemnités, ils préfèrent donner la région au Front National. Mais vous savez ce sont les mêmes tenants du verre à moitié vide, qui nous ont reproché de retirer la liste ! Sur la région, notre voix ne s’éteindra pas. J’ai été 18 ans 1er vice-président de la région, j’ai une légitimité pour m’exprimer si nécessaire, je viens de le faire concernant les antennes régionales. Nous allons siéger à la conférence territoriale dont nous négocions la composition pied-à pied. Et pout tordre le coup à toutes les rumeurs, ce sera bénévole. Il n’y aura pas d’indemnités. Et nous le ferons parce que l’amour d’une région vaut bien du militantisme. Et nous serons là pour construire et pour nous opposer. Et cela a commencé avec les antennes. Il ne faut pas fermer ces lieux de proximité qui rapprochaient les citoyens d’une administration assez lointaine. Les antennes se sont dotées de compétences administratives. Elles ne sont pas au service des élus mais au service de la population, des communes, des associations, des entreprises. La cohérence, c’est qu’on ne peut pas dire, je vais fermer les antennes parce qu’il faut faire des économies et que leur fonctionnement coûte 700 000 euros par an et en même temps mettre 400 000 euros dans une cérémonie de vœux qui dure quelques heures.

Le deuxième objectif, nous serons constructifs mais intransigeants sur la notion d’intérêt général et sur la défense des valeurs républicaines.

Il faut mettre en cohérence les déclarations et les actes. Pourquoi croyez-vous que j’ai pointé les 400 000 euros des vœux ? C’est cela que les gens ne supportent plus et qui fait monter le Front National. Nous mettrons aussi l’accent sur le vivre ensemble. Le grand débat sur la place de l’Islam dans la République approche. Nous ne l’éviterons pas. Et de ce point de vue, le nouveau président du Conseil Régional devra sortir de l’ambiguïté. Je ne vais pas rappeler ici tout ces faits d’armes : l’Islam incompatible avec la démocratie, la 5ème colonne, etc. Il ne faudra plus dénoncer mais être précis sur le fond. Il ne faut plus laisser les gens se faire abuser par des postures. Assez de postures. Notre communication doit changer. Par exemple, il vient de nous faire une rechute. Il dit qu’il est contre l’aide aux transports pour les immigrés en situation irrégulière et qu’il va la supprimer. Il ne faut plus dire aux gens, c’est inadmissible. Encore une prise de position de droite extrême, ça le sert vis-à-vis de son électorat. Nous il faudra dire à ses électeurs, mais qu’est ce qu’il vous dit ? Réfléchissez deux secondes.
Vous pensez vraiment qu’un clandestin va aller remplir une dossier pour avoir une carte Zou ? En finir avec ces postures qui nourrissent le FN. Et il faut de la clarté, c’est la raison pour laquelle j’ai apporté mon soutien au projet Ennour. Parce que l’on ne peut pas continuer comme cela de préemption en DUP. Il faut une mosquée à Nice. Parce que la laïcité c’est la liberté pour chacun de pratiquer son culte, que pour pratiquer son culte, il faut avoir des lieux de culte et que la responsabilité d’un maire, ce n’est pas d’entraver la liberté de culte.

Le troisième objectif c’est de remettre notre groupe à sa place. Nous avons un groupe de qualité au Conseil Municipal et au Conseil Métropolitain.

Il faut le faire vivre et j’en profite pour saluer le travail de Fouzia Ayoub et de Rémi Boggio. En 20 ans de politique, j’en ai vu passer des collaborateurs, et j’ai vu aussi ceux des autres. Ces deux là sont exceptionnels. La gauche est sortie affaiblie des derniers scrutins avec la liste Bettati qui nous a fait du mal, la perte dès le 1er tour de notre dernier bastion niçois, celui de Patrick Mottard et puis la décision collective de retirer notre liste régionale qui nous prive d’élus régionaux. C’est notre groupe qui est désormais la seule référence pour la gauche. Cela nous impose de nous hisser au niveau de notre responsabilité. Les gens attendent de nous autre chose que de souffler sur les braises de vieilles querelles qui appartiennent au passé. Il ne faudra pas compter sur moi en tout cas pour cela. Mon moteur, mon horizon, c’est l’avenir. Nous devons redevenir la 1ère force d’opposition à la droite et à Christian Estrosi. Car où qu’il soit, Région, Mairie, il sera réélu dans quelques jours président des Républicains, et c’est lui qui incarne tout cela. Et j’ai confiance. Nous nous imposerons par la qualité de notre travail, par notre unité dans le respect des libertés de chacun. Parce qu’ici il n’y a pas d’aventure individuelle, sinon dans cette période, nous ne serions pas si nombreux. Nous sommes tous dans la même aventure. Et je veux saluer le travail des élus qui se battent au quotidien à mes cotés. Paul Cuturello, qui est excusé, il est aux Canaries, il a le droit, et Christine Dorejo, que je vous demande d’applaudir. Nos partenaires d’EELV, Juliette Chesnel que je salue et Fabrice Decoupigny, qui a une obligation familiale mais qui était avec moi ce matin, au salon Studyrama pour discuter de l’avenir de nos jeunes. Et nous avons aussi besoin du talent et de l’expérience de Dominique Boy-Mottard que je vous demande d’applaudir.

Le quatrième objectif, c’est ma parole plus libre. Je ne suis plus 1er secrétaire fédéral.

Je prends mes distances avec l’appareil fédéral, même si j’y suis et que j’y viens, avec les débats nationaux aussi mais je ne prends pas mes distances avec notre 1er Secrétaire fédéral Xavier Garcia qui réussit dans cette tâche et que je vous demande de saluer parce que être 1er Secrétaire fédéral en ce moment nécessite une bonne dose de courage et de diplomatie. Je serai donc désormais un homme plus libre, clairement à gauche, socialiste mais otage de personne. Cela se verra sur les réseaux sociaux. Et j’ai commencé en disant par exemple que je n’approuvais pas le recours de Patrick Mennucci contre la liste de Christian Estrosi. Ce n’est pas notre rôle. J’ai annoncé pour mettre en adéquation mes paroles et mes actes que je ne serai pas candidat aux prochaines élections législatives. Ça a ému du monde. Je peux revenir sur ma décision. Je ne le ferai pas par souci de cohérence. Il ne faut pas avoir d’aigreur en politique. Je ne siègerai plus au Conseil régional quand se reposera la question dans 6 ans. En politique, il ne faut plus chercher à revenir. Les temps ont changé. Le temps politique s’accélère. Ce sera le mandat unique (municipal et métropolitain) et rien d’autre. D’ailleurs j’ai dit que Christian Estrosi allait regretter le temps où j’étais accaparé par la région.

Et cela m’amène à mon 5ème objectif. J’ai annoncé que j’allais changer de braquet dans mon implication municipale. Mon temps politique, ma disponibilité sera totale pour la ville, cela devrait réjouir tout le monde.

C’est toujours pareil, vous savez le verre à moitié vide. Avant, il y en avait qui étaient énervés parce que je cumulais les responsabilités et les mandats. Maintenant, les mêmes sont perturbés par le fait que je m’implique plus sur la ville. Je le dis très clairement, ce sera tous les soirs de la semaine une action consacrée à la ville. Il y aura plus de présence, plus de proximité, plus de terrain, et surtout plus de temps donc plus d’écoute. Parce que la fin du cumul des mandats ne signifie pas le déclin. C’est tout le contraire. Je revis. Je suis en pleine forme et je n’ai qu’une obsession, rassembler, rassembler autour de nous, au-delà des appareils politiques. C’est aux gens, à la société civile, si nombreuse cet après-midi que nos allons nous adresser, aux citoyens, aux chefs d’entreprise, aux salariés, aux associations. On les visitera ! On les rencontrera ! On les écoutera.

Voilà mon 6ème objectif, il faut mettre du mouvement dans cette ville.

Ce sera cela une autre manière de faire de la politique. Et cette démarche ce n’est pas la mienne, c’est la nôtre, et elle est ouverte à tous. Ce rassemblement il est là, ouvert je le répète à tous.

C’est le contrat que je passe avec vous et que nous allons remplir ensemble parce que ce que nous avons en partage est fort. Nous avons en partage l’amour des autres, l’amour des gens, l’amour de Nice, l’amour de la France et l’amour de la République.

Bonne année à tous ! Et à l’année prochaine !