Soutien au monde de la culture

Ce sont les théâtres et les cinémas qui demeurent les plus touchés au sein du monde de la culture. Mais il ne faut pas non plus oublier les concerts qui emploient beaucoup d’intermittents du spectacle
Tout le monde ne peut pas se libérer entre 12 et 14 h un mardi pour des raisons professionnelles mais chacun a le devoir de prendre position pour soutenir le secteur de la culture autant essentiel pour la démocratie que pour la cohésion sociale et tout simplement pour le moral des françaises et des français.
La culture nous donne l’exemple. Elle se rassemble, se fédère et elle se solidarise entre le secteur public dont les salaires continuent à être versés et le secteur privé dont le modèle économique survit difficilement malgré les aides de l’Etat et est en voie de précarisation
C’est ce réseau de petits théâtres qu’il faut absolument sauver de la disparition car il irrigue toute la ville et est complémentaire du TNN dont il faut aussi saluer la mobilisation par la voix de sa directrice Muriel Mayette Holtz, présente à la place Garibaldi.
C’est là que les collectivités doivent continuer à porter leur effort afin que la lumière ne s’éteigne pas

 

Le Neemier, un engagement associatif qui prend encore plus de sens dans la période actuelle.

C’est ce que l ‘on se disait avec son président, Jean Paul Fouilloux, hier soir, pour le repas annuel de soutien à l’ association.
Un repas miraculé. A un jour près il aurait été emporté par le couvre feu.
Nice au Cœur soutient cette association depuis 3 ans. C’est donc avec encore plus de plaisir que l’on s’est retrouvé autour d’un couscous pour voir la réalité des action menées. Le Neemier-France vise à établir des partenariats permettant de contribuer à l’autonomie financière de l’orphelinat de Samendeni (Burkina Faso). L’association veut également participer au développement artistique et culturel du village de Samendeni.
Hier soir un petit film nous a montré le chemin parcouru en 2019 2020.
4,5m3 de matériels ont été acheminés à Samendeni.
Une boulangerie a ouvert ses portes.
Une action pour la culture et l’utilisation de l’artenisia est menée (efficace contre le paludisme).
NB : Le Burkina Faso n’est pour le moment que peu impacté par la Covid19.

Une expo à voir absolument au musée Massena

 

L’exposition met à l’honneur le parcours de Jean Ferrero, photographe instinctif, collectionneur atypique et marchant d’art avisé qui incarne la mémoire d’une période glorieuse de l’art contemporain à Nice. Et n’hésitez pas à prendre pour 2 euros un médiateur qui vous commentera la visite et vous donnera quelques clefs pour mieux la comprendre.

Quartiers : Il en faut des comme Lui

Hier se tenait l’assemblée générale annuelle de la MJC Agora Nice Est sous la présidence

Amel Baccouche et la direction de Alice Pereira

Une assemblée particulière du fait de la Covid, mais pas seulement.

L’émotionnel de la soirée, c’était le départ de Luis Salvidia Vega, au bout de 30 ans d’engagement dans cette MJC comme professeur de musique classique.
C’était un pari osé que de faire entrer la musique classique dans les cités où le rap a supplanté Mozart depuis belle lurette.
Pourtant il est parvenu, au fil des années, à imposer cette école de musique classique, à former des générations de musiciens en ouvrant les cours aux enfants des cités, en créant des cours pour les parents, en leur inculquant par ce biais une certaine discipline.
Dans cette école de musique est passé Mathias, aujourd’hui professeur à la Sorbonne, Kévin qui a été en finale du concours International Pitulura.
Ici il y a eu des expérimentations dans cette école comme celle du prêt d’instruments de musique qui suscita pas mal de débats mais Luis rappela qu’en 30 ans il y avait eu un violon cassé et un autre perdu, ce qui montrait que le pari de la confiance avait été gagné.
C’est aussi lui qui fit entrer l’opéra à Bon Voyage, qui dirigea des hirales à l’Ariane ou à la Trinité.
Mais la plus grande de ses fiertés a sans doute été de voir son école de musique sélectionnée pour la réception officielle du prince Charles à la villa Masséna, au nez et à la barbe du Conservatoire National à vocation régionale de musique.

Une soirée débat top au centre LGBT

Organisé de main de maître par le centre LGBT et son président

Erwann LE HÔ, ce débat sur les discriminations et la convergence des luttes a tenu toute ses promesses. Une thématique où Emma la porte parole locale du mouvement #blacklivesmatter a été particulièrement pertinente.
Il y avait du monde, beaucoup, et des interventions nombreuses, de qualité inégale mais toujours écoutées avec attention.
La fin de la rue de Roquebilliere s’était transformée en forum. C’est cela la véritable démocratie participative. #centreLGBT