La mort d’Alain Barrière

 

En me remémorant les grands tubes d’Alain Barrière connu pour ses tubes « Ma vie », « Elle était si jolie » ou « Tu t’en vas », surtout « tu t’en vas » une certaine mélancolie m’envahit.

Alain Barrière était le chanteur préféré de mon père. Ces airs là je les ai entendu je ne sais combien de fois et je suis sur qu’en fouillant bien, au fond du garage, je retrouverais un jour quelques vinyls 45 tours.

Le camp des Milles

 

Le camp des Milles était un camp d’internement et de déportation français, ouvert en septembre 1939, dans une usine désaffectée, une tuilerie, au hameau des Milles près d’Aix-en-Provence

Numéro 187 » est une création artistique pluridisciplinaire coproduite par le centre socio-culturel Jean-Paul Coste et la Compagnie Mémoires Vives en partenariat avec le Site mémorial du Camp des Milles.

Il s’agit d’un spectacle pluridisciplinaire mélangeant danse hip-hop, danse contemporaine, théâtre, rap et vidéo, qui s’inspire librement de l’ouvrage “Le Diable en France” de Lion Feuchtwanger et plus particulièrement des artistes internés au Camp des Milles durant la Seconde Guerre Mondiale.

Cette œuvre contemporaine est évolutive puisque la Compagnie Mémoires Vives permet à chaque acteur d’écrire son texte. Par ailleurs chaque danseur amène sa gestuelle donc à chaque saison il faut recréer dynamique évolutive.

Numéro187 raconte une fiction qui prend ses racines dans l’histoire du camp des Milles.
Nous sommes dans un futur, proche ou lointain. Un pouvoir autocratique et totalitaire s’est installé par les urnes, porté par le populisme et nos abandons successifs aux sombres desseins. S’en suivent la haine de l’Autre, la déshumanisation des êtres etl l’élimination par la sélection.

Le Camp des Milles, devenu Lieu de Mémoire, est ré-ouvert et affecté à l’internement, à la mise en quarantaine et à la guérison des « inutiles », « des malades » et des « déviants ». S’y retrouvent des artistes libres-penseurs d’origines et d’horizons divers. Comme d’autres avant, ici même, ils vont réaffirmer l’art comme outil de résistance et d’humanité. Comme le firent avant eux les« internés » de 1940, victimes de l’indolence administrative et du Diable en France. Ils furent à l’époque libérés par un fonds de pension parce que les artistes ont une valeur.

Ce soir la troupe de la Compagnie Mémoires Vives était à Nice au Forum Nice Nord à l’invitation de la MJC Agora Nice Est. Elle s’est produite ce matin devant 200 élèves et ce soir devant les réseaux associatifs. Une bien belle initiative d ‘Amel Baccouche et d’ Alice Pereira, financée par l’ADILCRA et la ville de Nice.

Les équipes du Forum Nice Nord et de la MJC Agora Nice Est ont été renforcées par un partenariat plus large avec les associations Pari Mixité, Page, la Semeuse, etc.

Compagnie mémoire vive chacun à écrit son texte bio qui sont importantes pour eux. Chaque danseur amène sa gestuelle donc à chaque saison il faut recréer une dynamique évolutive.
Résister par l’art. L’art pour résister. Avec quel texte vous voulez résister.

Durandy : le retour des philatélistes.

 

C’est un peu le symbole de la renaissance du square. Les philatélistes exilés au jardin Wilson depuis le commencement des travaux vont revenir au square Durandy.

Je suis heureux pour les riverains et les commerçants embourbés depuis des années dans d’interminables travaux. Car la station Durandy a certainement été l’une des zones du chantier du souterrain parmi les plus complexes.

Certains ont du être soutenus par la commission d’indemnisation dans laquelle je siège. Cela n’a hélas pas suffi pour tous.

Dimanche, Durandy et les philatélistes renoueront avec leur longue histoire dans cette ambiance feutrée si particulière qui donne à ce lieu son identité

La génération connectée et déconnectée

 

Cette réflexion m’est venue ce week-end sur les marchés où j’étais à la rencontre des citoyens, place Saint Roch et place Garibaldi.

J’ai pu observer attentivement notre comportement ( je m’y inclus car j’ai conscience, parfois, de ne pas y échapper).

Il devient de plus en plus difficile d’avoir un échange spontané avec les citoyens 2.0 en dehors de l ‘organisation d’ une réunion bien identifiée.

La faute au smartphone avec lequel on téléphone ou on écoute de la musique en marchant, écouteurs dans les oreilles. Vous dites bonjour, ils ne voient pas, ne répondent pas, non par impolitesse ou mépris, mais tout simplement parce qu’ils sont dans leur bulle et n’entendent pas.

C’est ce qui les conduit également à traverser les rues n’importe comment, sans même regarder quoi que ce soit avant de s’engager, laissant l’automobiliste bien seul face à cette irresponsabilité.

C’est la nouvelle génération qui est en marche connectée au savoir comme jamais mais déconnectée de l’humain, connectée au monde mais déconnecté de sa proximité immédiate.

Il faut sauver « Femmes en scène »

 

C’est le message que j’ai fait remonter à messieurs Muselier et Estrosi en appelant leur attention sur la période difficile que traverse le festival « Femmes en scènes », dont la 11eme édition s’est tenue cette année. Ce festival, sous la houlette de Françoise Nahon, connait chaque année un vif succès.

Toutefois une pratique, semble t’il nouvelle, au Conseil régional de la région Sud, aboutit à mettre très sérieusement en difficulté les organisateurs.

En effet, la subvention votée par la région Sud, pour l’organisation de la 11eme édition de ce festival, soit 10 000 euros, se retrouve divisée par deux, en raison d’une modification de son mode de calcul. Cette décision met en péril tout l’équilibre financier du festival.

La 12eme édition doit se tenir courant mars 2020, autour de la date de la journée mondiale des droits des femmes.Nous allons défiler le 23 novembre contre les violences faites aux femmes. Cet épisode vient nous rappeler fort à propos que la violence n’est pas que physique. Une annonce aussi brutale est également une violence d’une tout autre nature.

En tout état de cause, cela consterne le monde de la culture dans notre ville de Nice, et déclenche des inquiétudes chez d’autres partenaires de la Région.

Ce sont les raisons pour lesquelles j’ai demandé à messieurs Muselier et Estrosi de bien vouloir rétablir la subvention au niveau de son montant initial soit 10 000 euros.