Le mur des déportés a été inauguré

Il vient d’être inauguré dans le cadre du du 75eme anniversaire de la libération des camps. Ce nouveau mémorial a été bâti sur la colline du Château. Comme l’a précisé Daniel Wancier, ils ont vécu nuits et brouillard, ils sont désormais sur une colline douce et ensoleillée pour l’éternité.
C’est le 1er violon de l’opéra de Nice qui a rendu cette cérémonie particulièrement émouvante, alors que s’opérait le traditionnel allumage des 6 bougies, symbole de l’holocauste.
Le mur des noms des Juifs raflés sur la côte d’Azur et partis depuis Nice vers les camps de la mort, où la plupart ont été assassinés, ce mur est en quelque sorte leur sépulture.
3603 noms et prénoms sont inscrits le Mur des Déportés. Pour les moins de 18 ans, leur âge est précisé. Chaque nom est accompagné de sa date et de son lieu de naissance.
Serge Klarsfeld a lu un texte introductif et historique, lui qui a été le grand défenseur de la cause des déportés juifs en France et dont le père se sacrifia, rue d’Italie, pour qu’il puisse échapper à la Gestapo à Nice en 1943, qui était à deux pas, à l’hôtel Excelsior, sous le commandement d’Alois Brunner.
L’ombre de Simone Veil a plané tout au long de cette émouvante cérémonie dont le point d’orgue fut l’intervention commune du couple hors norme que forment Serge et Beate Klarsfeld.

Hommage au Berger

 

J’étais présent à l’hommage au Berger hier soir Place Garibaldi. Nous étions une centaine, contents de nous retrouver. J ‘ai été bien accueilli par les supporters un peu étonnés de me voir là mais ravi de s’entendre dire que le Berger était le patrimoine commun de tous les amoureux du Gym.

Ensuite direction le 1 bd Carnot pour l’inauguration du nouveau restaurant de Samia El Mabrouk, Les Amalgames, où vous pourrez déguster des couscous créatifs.

Hommage à Salomé, nous y étions !

 

Hommage à Salomé, nous y étions !

Je suis allé à Cagnes sur Mer hier soir rendre un hommage à Salomé, la 100eme victime d’un féminicide en 2019.

Le rassemblement était organisé par Yohann Léveillé et par Marie-Hélène Lauze et relayé par l’association Tous Citoyens.

Mais le compteur ne cesse de tourner malheureusement. Nous devions respecter 100 secondes de recueillement à la mémoire des 100 victimes de féminicide en France depuis janvier, dont la jeune Salomé, battue à mort à Cagnes sur Mer. Ce furent finalement 101.

Au delà de l’indignation et de nos prises de conscience individuelles et collectives, la centaine de personnes présentes, en dehors de l’accablement visible sur plusieurs visages, dénonçaient le manque de moyens consacrés aux associations, notamment Accueil Femmes Solidarité, dont l’une des membres s’est exprimée.

Aujourd’hui commence à Paris le Grenelle des violences conjugales. Nul doute que tous ceux qui étaient présents hier seront très attentifs aux décisions qui seront prises.

Les solutions, à tout le moins les pistes existent : attribution prioritaire de logements sociaux, exfiltration du domicile du conjoint violent, constitution d’un fichier national, port du bracelet électronique pour les conjoints violents, suivi médical, mais tout cela nécessite une volonté et des moyens.

 

Mort de Félice Gimondi

 

Le monde du cyclisme est aujourd’hui en deuil. Légende du cyclisme italien, Felice Gimondi est mort à l’âge de 76 ans.

Professionnel de 1965 à 1979, il est l’un des sept coureurs à avoir remporté les trois Grands Tours, le Giro en 1967, 1969 et 1976, le Tour de France en 1965 et le Tour d’Espagne en 1968. Il fut le deuxième après le Français Jacques Anquetil a réussir cette passe de trois.

Gimondi fut aussi champion du monde en 1973 et a gagné Milan-Sanremo (1974), Paris-Roubaix (1966) ou le Tour de Lombardie (1966 et 1973), notamment parmi ses 118 victoires. Il est considéré comme le meilleur cycliste italien d’après-guerre après les légendaires Coppi et Bartali.

Une minute de silence comme je n’en ai jamais vécu !

 

Nice a rendu hier hommage aux victimes de l’attentat terroriste du 14 juillet 2016.

J’étais présent à la cérémonie d’hommage qui s’est déroulée dans les jardins de la villa Masséna. J’ai déposé une rose blanche au mémorial en souvenir et par respect pour ces 86 vies volées en 4 minutes et dont les noms ont été rappelés pendant plus de 12 minutes dans le recueillement.

Nous sommes allés ensuite au défilé militaire, très pauvre, malgré la présence des 3 mirages de l’armée de l’air. Aucune unité de l’armée terrestre, aucun véhicule blindé. C’est là que j’ai lemieux compris la phrase de Christian Estrosi, le matin :  » L’oubli, voilà notre adversaire ».

Enfin nous sommes allés au concert donné hier soir dans les jardins Albert 1er par l’orchestre philharmonique de Nice. un moment très agréable malgré des averses sporadiques. Ce fut La Marseillaise, puis, entre autre, l’arlésienne, Carmen de Bizet, un homme et une femme, Love Story de Francis Laï avant le Boléro de Ravel, perturbé par des rafles de vent qui firent s’envoler quelques partitions; enfin la version instrumentale des feux d’Artifice de Calogero, chanson qu’il n’avait pas pu achevé en 2017, submergé par l’émotion.

A l’issue du concert à 22h32, il y a eu une minute de silence (peut être un peu plus) avant que les 86 faisceaux ne s’allument à 22h34. Je peux la dire, des minutes de silence, dans ma carrière politique, je ne les compte plus, mais celle là comptera. Pas un seul bruit, pas une chaise qui grince, pas un enfant qui parle. C’est le cœur de la ville qui a cessé de battre. Chaque seconde paraissait longue tant ce silence absolu pesait et marquait l’émotion toujours aussi vive.

C’est ce qui me fait dire que la Nation oubliera peut être mais Nice jamais !