Erdogan, Kim Jong Un, Bachar Al Assad, le trio infernal !

Erdogan
Erdogan vient de gagner un référendum qui augmente considérablement ses pouvoirs mais se heurte à une résistance citoyenne qu’il n’avait pas prévu.
Kim Jong Un se prépare à faire un nouvel essai nucléaire dans un climat extrêmement tendu avec les États Unis qui ont dépêché sur place un porte avion nucléaire.
Bachar Al Assad continue méthodiquement à massacrer son peuple avec l’emploi d’armes chimiques et le soutien de Poutine…

Ces trois là peuvent mettre le bazar à tout moment alors que l’Europe montre une fois de plus son impuissance.

Obamacare : l’échec de Donald Trump !

Trump-2

C’est des Etats-Unis qu’arrive une bonne nouvelle, il en faut bien !

Donald Trump vient d’encaisser un revers et non des moindres puisqu’il touche sa mesure emblématique. Il a dû se résigner à retirer le texte qui devait remplacer l’Obamacare, la réforme de santé de son prédécesseur Barack Obama, à la demande du président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan. Celui-ci ne disposait pas des 216 voix nécessaires pour faire avancer le texte jusqu’au Sénat.

L’abrogation de l’Obamacare « était censée être la première démonstration du pouvoir et de l’efficacité d’un gouvernement républicain unifié. Elle s’est révélée être un désastre qui démontre combien il sera difficile de revenir en arrière sur cette question pour Trump confronté désormais à la réalité de l’exercice du pouvoir.

Ce texte aurait privé 24 millions d’américains d’une couverture médicale. Quand on est de gauche, on ne peut que se réjouir de cet échec qui démontre et révèle à l’opinion publique américaine qu’il ne pourra pas compter pour gouverner sur une majorité républicaine de manière automatique. il manquait 30 voix républicaines. Comment va t’il financer maintenant les réductions d’impôts promises aux plus riches? Par le déficit budgétaire ou y renoncera t’il? A suivre…

Mort de Fidel Castro !

Le dernier dirigeant légendaire survivant de la guerre froide est mort, après avoir dirigé Cuba pendant près de 50 ans.

Cet homme a résisté à 11 président des Etats-Unis. Il a défié la puissance américaine. Il aura eu le temps de voir les premiers gestes de détente entre son frère Raul et Barack Obama. Même s’il reste une présence américaine à Guantanamo.

Ce n’est parce qu’il est mort qu’il faut le couvrir de louanges. Il a été un dictateur parmi les plus redoutés. Aimé par son peuple, cette année, des millions de cubains qui ont défilé le 1er mai l’avaient fêté, mais redouté par ses opposants politiques. Il ne faut pas non plus oublier qu’il faisait emprisonner les homosexuels.

Castro, c’était aussi des discours fleuves qui pouvaient durer des heures. Il a échappé un nombre incalculable de fois à des tentatives d’assassinat.

Il restera tout de même l’homme qui a doté son pays d’un système éducatif performant alors que son peuple était en majorité illettré. Il laisse aussi un système de santé parmi les meilleurs.

Shimon Pérès est mort !

shimon-peres

On redoutait cette nouvelle depuis quelques jours. Shimon Pérès vient de mourir. C’était un monument de la vie politique israélienne mais c’était aussi l’israélien le plus populaire et le plus reconnu dans le monde.

Comme tous les très longs parcours politiques, le sien est controversé. Mais Shimon Pérès était un socialiste. il faut 18 fois ministre ou Premier Ministre, c’est considérable. Même si à chaque fois qu’il fut Premier Ministre, ce fut dans des circonstances exceptionnelles, jamais après une élection générale remportée.

Pourtant , on peut mettre à son crédit, lorsqu’il fut Premier Ministre entre 1986 et 1988, la maîtrise d’une inflation galopante qui appauvrissait le pays et le retrait des troupes israéliennes du Liban, embourbées dans l’opération « Paix en Galilée ». Cela ne l’empêchera pas d’être à nouveau battu en 1988.

Il faut retenir de lui qu’il fut incontestablement l’homme, de toutes les négociations des accords d’Oslo, signés entre Yithzak Rabin et Yasser Arafat. Si leur poignée de mains a été immortalisée, Shimon Pérès obtiendra à leurs côtés, le Prix Nobel de la Paix en 1994. Rabin le qualifiait de « comploteur infatigable ».

Enfin, en 2007, à 84 ans, il finit par accéder à la présidence de l’Etat d’Israël qu’il quittera en juillet 2014 pour se consacrer à sa Fondation à Jaffa.

C’est là que j’ai eu l’honneur de le rencontrer en novembre 2014, avec Michel Vauzelle. Nous rentrions des journées de Ramallah où nous avions participé aux journées de coopération avec la Palestine et nous avions évoqué avec lui l’avenir. J’avais été frappé par sa vision et par le rôle qu’il espérait voir jouer par le France pour relancer le processus de paix. Shimon Pérès nous avait confié sa vive inquiétude devant l’avancées des colonisations dans les territoires de Cisjordanie. Il nous avait expliqué que pour lui, seule la solution de deux Etats était viable mais qu’il s’agissait maintenant d’une course contre la montre car la progression de la colonisation rendait chaque jour cette solution plus difficile.

Il avait aussi évoqué la remontée de l’antisémitisme en France qui le préoccupait beaucoup et nous avait conseillé de mobiliser le MJS contre l’extrême droite, disant que le rempart contre ces idées ne pouvait venir que d’une jeunesse mobilisée.

Avec la mort de Shimon Pérès, et malgré son passage à Kadima, la gauche israélienne perd un pilier et le monde l’homme de dialogue et de paix qu’il était devenu.