Voilà pourquoi il était important d’ être à la marche pour le climat !

 

D’abord pour le fond. L’urgence n’a jamais été aussi forte au moment où chacun essaie d’amoindrir les acquis de l’accord de Paris. Il fallait une réaction.

Ensuite sur le principe de la solidarité avec une marche citoyenne portant sur un enjeu qui doit interpeler chaque responsable politique. Il n y avait que trois élus c’est dommage.

Enfin parce qu’il se passe quelque chose en dehors des partis politiques et il faudrait être aveugle pour ne pas le mesurer. J’ai retrouvé à cette marche beaucoup d’anciens socialistes devenus marcheur comme Maurice Bouzereau ou à génération comme Eléa Mottuel, ou simplement éloignés, de nombreux membre de notre réseau social Nice au Cœur comme Michele Viale ou de la liste un autre avenir pour Nice comme Joel Rami ou Jacqueline Murat

Mais j ‘ai surtout serré des mains de gens que je ne connaissais pas, la plupart me remerciant d’être de ce combat exceptée une qui ne voulait pas de politiques, qui a fait remballer les drapeaux des partis mais qui a constaté amèrement que je n’avais pas de drapeau et que malheureusement je n’en avais pas besoin pour me faire reconnaître.

Et puis il y avait les jeunes. On dit toujours que les jeunes ne se mobilisent jamais. Peut être parce qu’on ne leur offre pas des causes qu’ils jugent importantes ou intéressantes. En tout cas ils étaient là et bien là et je m’en réjouis.

En tout 1500, peut être 2000 personnes ont défilé pour le climat. Pour Nice, c’est un très beau résultat et j’en félicite le collectif qui a mis sur pied cette initiative.

Que se passe-t-il au Brésil?

 

Le Brésil n’est pas seulement le pays du football et de la samba. Ce n’est pas non plus seulement les plages de Copacabana ou d’Ipanema.

C’ est un pays magnifique avec des contrastes sociaux très violents, où les buildings les plus luxueux côtoient les favelas comme dans certains quartiers de Rio.
C’est aussi un pays divisé entre le nord et le sud , ou les élites n’ont jamais accepté la politique sociale de lulla favorable aux plus pauvres.
Le pays est violent, très éloigné du cliché de la douceur de vivre
Il y a 67000 homicides par an et la corruption est partout.

C’ est.dans ce contexte que les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle sont tombés.
Ils sont éloquents.

Le candidat de l’extrême droite, Bolsonaro réalise un score de 46% des suffrages. Il.se dit déçu de ne pas être élu au 1er tour. Son adversaire, qui a remplacé Lulla, empêché par la justice pour une affaire de corruption jamais prouvée, sera le candidat du parti des travailleurs avec 28,6% .

Le fait nouveau, c’ est que les partis de la droite traditionnelle totalement discrédités par des affaires de corruption ne sont plus apparu comme des alternatives démocratiques possibles. Les manœuvres qui ont permis d’écarter Dilma Roussef et Lulla ne leur ont pas profité. La bourgeoisie brésilienne s’est donc tournée vers l’extrême-droite.

Ici la montée de l’extrême droite n’ est pas due à la xénophobie ou au racisme. C’est avant tout une sanction du système politique.
L’autre fait marquant est celui d’avoir fait de l’extrême-droite un vote utile dès le 1er tour. Les brésiliens ont choisi celui qui a fait de la lutte contre l’insécurité et la corruption ses axes de campagne .

L’Extrême-droite est désormais aux portes du pouvoir. Y aura t’il un sursaut démocratique? Je l’espère sans véritablement y croire.

Enfants séparés : Trump ignoble comme jamais !

Trump

Près de 2.000 enfants ont été séparés de leurs parents dans les six semaines ayant suivi la mise en œuvre d’une politique de « tolérance zéro » sur l’immigration clandestine, mi-avril, d’après les chiffres officiels de l’administration Trump.

Des centaines sont hébergés, avec d’autres mineurs arrivés seuls à la frontière, dans de grands centres près de la frontière avec le Mexique. Ils ont été mis, pour certains, en cage !

Les photos qui circulent sur le net montrent la souffrance et la détresse de ces enfants d’autant que certains ne reverront sans doute plus jamais leurs parents.

On a bien compris que Trump ne voulait pas faire « infester »(ce sont ces termes) le sol américain par les migrants, mais là, il dépasse les bornes. Se servir du destin des migrants pour nourrir son populisme avant les élections de mi-mandat est ignoble !

La communauté internationale, même s’il s’agit des Etats-Unis, ne peut rester inerte.

Une nouvelle Irlande vient de naître !

Avortementirlande

L’Irlande vient de voter à une écrasante majorité, 66,4 %, pour libéraliser l’avortement. C’est un résultat historique. Les Irlandais ont choisi la suppression du huitième amendement de la constitution qui, de fait, interdisait l’avortement en Irlande. Un seul comté, le Donegal, a voté contre à une courte majorité, à 51,9 % contre 48,1 %.

Ce qui est particulièrement remarquable, c’est l’homogénéité du vote, tant dans sur le plan démographique – jeunes et moins jeunes ont voté oui – que géographique ou par genre.

Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, âgé de 39 ans n’a pas hésité à déclarer : « Le peuple a parlé. Il veut une constitution moderne pour un pays moderne ». Il a promis de proposer au vote des députés, très rapidement, une loi autorisant l’avortement jusqu’à 12 semaines de gestation.

Au delà même de la question de l’avortement, ce vote montre la fin de l’emprise de l’église catholique sur la société irlandaise trois ans seulement après le vote du mariage pour tous.

Trump relance les tensions avec l’Iran !

Trump-Iran

Démoralisant ! L’accord emblématique, fruit de 21 mois de négociations internationales acharnées pour empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, accord sur lequel la diplomatie française s’était beaucoup investie, a été balayé par la signature de Donald Trump.

Laurent Fabius et François Hollande n’ont pas encore réagi à cette annonce contrairement à Barak Obama.

Il a choisi l’option la plus radicale : toutes les sanctions levées en contrepartie de l’engagement pris par la République islamique de ne pas se doter de l’arme nucléaire sont rétablies.

Autrement dit, il sera très risqué pour une entreprise européenne de maintenir ses investissements en Iran. Cela devrait compliquer la tâche des signataires européens de l’accord de 2015, qui espèrent encore sauver les meubles.

Dans un communiqué commun, le président français, la chancelière allemande Angela Merkel et la Première ministre britannique Theresa May, qui s’étaient tous trois investis en vain pour tenter de convaincre Donald Trump de rester dans l’accord, se sont dits « déterminés à assurer la mise en œuvre » de ce texte en « maintenant les bénéfices économiques » au profit de la population iranienne. Seul Israël soutient la position américaine.

Malgré le retrait américain, Emmanuel Macron, cherche desormais un accord « plus large » couvrant « l’activité nucléaire, la période après 2025, les missiles balistiques et la stabilité au Moyen-Orient ». C’est la voie de la raison.