Les carnavals de quartier.

 

Tantôt sur une place collé à Saint Roch, tantôt dans un jardin comme à l’Ariane ou dans une cour d’école comme cet après midi à Bon Voyage, les carnavals de quartier tentent de résister, eux qui, il y a quelques années déambulant dans les quartier de Pasteur, Roquebillière etc.

Ces carnavals permettent de perpétuer une tradition importante pour l’identité niçoise mais ce ne sont plus de vrais carnavals. Il faut patienter en attendant le grand changement de 2020 pour qu’à nouveau carnaval rime avec quartiers populaires. Rien ne justifie ces parquages si ce n’est le manque de volonté politique qui ne permet pas de donner les moyens nécessaires pour la sécurisation de ces petits événements et c’est regrettable.

Estrosi le cafouilleux

 

En moins de 48 heures le maire de Nice vient de nous faire étalage de ses capacités et une démonstration édifiante sur la manière dont cette municipalité est gérée.

Organisation de la confusion, impréparation des dossiers, mauvaise connaissance de son administration, tous les ingrédients sont là.

L’organisation de la confusion, c’est la façon dont est gérée l’affaire du tarif de la ligne 2 du Tram pour aller de l’aéroport au centre ville.

Que ce soit clair je ne suis pas le porte parole des taxis, mais on assiste depuis 3 mois à une partie de poker menteur entre leur syndicat et le maire de Nice qui leur promet sans promettre tout en promettant, et roule dans la farine leurs négociateurs.
Dernier gag, l’idée d’un tarif pour les niçois et d’un tarif pour les touristes promis aux taxis selon leur porte parole mais démenti par le maire, le tout agrémenté par une volte-face du président des taxis, en fin de journée, qui finalement revient sur ses déclarations et met en cause dans un communiqué musclé… le quotidien régional!

L’impréparation des dossiers, c’est celui de l’expérimentation de la reconnaissance faciale qui le démontre.

Nous apprenons que, contrairement à ses déclarations, Christian Estrosi ment. La ville de Nice n’a jamais reçu l’accord de la CNIL pour expérimenter un logiciel de reconnaissance faciale pendant le Carnaval de Nice, tout simplement parce qu’elle n’est pas (ou plus) habilitée à autoriser un tel dispositif.
De plus, le maire n’a prévenu la CNIL de son intention d’expérimenter le dispositif que le 1er février pour les 16,19 et 20 février, ce qui n’a pas facilité le travail de cette commission.

Mauvaise connaissance de son administration, c’est l’affaire parent 1, parent 2.

A la suite de cette décision, soucieux de ne pas laisser un boulevard à Éric Ciotti, le maire de Nice se fend d’un post ou il explique qu’on raye les mentions père et mère pour répondre à des normes administratives et qu’en tant que père ça le gêne profondément.
Bingo, pas de chance. Cela fait au moins dix ans qu’à la ville de Nice, dans les formulaires scolaires on ne parle plus de père et mère mais de représentant légal 1 et représentant légal 2 !

Ce sera tout pour aujourd’hui.

Ça suffit !

 

Estrosi, Allemand, Jennifer Salles, Cedric Roussel, Xavier Garcia, Nicolas Delaire, Ladislas Polski, Laurent Lanquar-Castiel, Philippe Pellegrini ensemble sur cette place Garibaldi emblématique, pour dire Ça suffit ! Appel à l’union contre l’antisémitisme.

1000 personnes rassemblées parce que ce qui nous a uni ce soir était plus fort que ce qui nous divise, parce que c’était plus grand que ce que nous sommes, parce que chaque fois qu’ on attaque un juif, chaque fois qu’il y a une montée de l’antisémitisme, c’est la république qui recule, ce sont nos valeurs qui s’écroulent.

Annie Promonet, Fouzia Ayoub, Frédérique Berthereau, Stéphane Gauthier, Françoise Assus-Juttner, Feïza Ben Mohamed, Fabrice Decoupigny, Christine Dorejo, Chantal Demeer Maimon, Paul Cuturello, Bernard Krebs, José Garcia Abia tous ceux que j’ai pu saluer pendant ce beau moment de concorde.

Allez voir Green Book !

 

Sur les routes du sud ou Le livre de Green au Québec est un film américain réalisé par Peter Farrelly, sorti en 2018.

Il s’agit d’un film tiré d’une histoire vraie. Ce film raconte une tournée réalisée dans les États du Sud en 1962 par le pianiste noir Don Shirley et son chauffeur et garde du corps blanc Tony Lip. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire envers les noirs il y a 55 ans dans l’Amérique profonde. Certaines scènes sont particulièrement choquantes mais tout est traité avec une sorte de délicatesse et juste la dose d’humour requise pour pouvoir supporter ce véritable apartheid.

Un petit chef d’œuvre !

Donel Jack’sMan était de retour à Nice hier soir

 

Souvenez vous le 23 décembre dernier, pendant son spectacle au Théâtre de la Cité, Donel était traité de « sale noir »
J’avais fait part immédiatement de mon soutien à l’artiste mais aussi au théâtre parce que le racisme doit être combattu avec la plus grande détermination.
J’avais promis d’aller voir son spectacle s’il revenait à Nice. C’était symbolique. Il est revenu. J’y étais donc, je l’ai rencontré et je ne le regrette pas.
J’ai découvert un humoriste de talent, généreux, vecteur de valeurs que je partage, très attaché au vivre ensemble et à la lutte contre les discriminations.
Une belle personne qui va reverser les bénéfices de la soirée à une association, l’association GALICE qui lutte contre les discriminations dans le quartier des Liserons.
Un joli pied de nez à celui qui a proféré ces insultes racistes.