Libération de Loup Bureau !

 

LoupBureau

 

La libération du journaliste français Loup Bureau est une nouvelle dont on doit se réjouir en saluant au passage le travail de la diplomatie française et du gouvernement dans cette affaire.

Elle ne doit pas faire oublier qu’il reste des dizaines de journalistes emprisonnés en Turquie.

Les journalistes on peut les aimer, les détester, les craindre ou les chercher. Mais à chaque fois que l’on cherche à museler la presse, c’est la démocratie qui recule.

La justice ne se rend pas à coups de casque !

Mjid El Guerrab

Le député LREM qui a agressé à coups de casque un responsable PS, toujours en soin intensifs, doit démissionner de son mandat. Il s’est comporté comme un petit voyou. Point final.

J’aurais dit la même chose si cette agression avait été perpétrée par un élu de la France Insoumise, ou du PS, ou de LR ou du FN et que l’élu ait été black, blanc ou beur.

C’est une question d’éthique et de principe. Même s’il a subi des injures racistes, sa réponse n’aurait jamais dû être celle qu’il a apportée.

Personne ne doit se faire justice, encore moins un parlementaire qui doit être un exemple. Il y a des tribunaux pour cela.

J’apprends qu’il est convoqué par son président de groupe, Richard Ferrand, en début de semaine.

A mon avis, personne n’a les moyens de le faire démissionner hormis une décision de justice. C’est une décision que lui seul peut prendre, qui est personnelle. S’il ne le fait pas, il ne peut plus siéger au sein du groupe LREM, il doit en être exclu. C’est ce que je pense.

Allocation de rentrée scolaire : 62767 bénéficiaires dans les Alpes-Maritimes !

ARS2017

Depuis hier, les 43 004 familles concernées par le plafond de revenus commencent à recevoir l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) versée par la caisse d’Allocations Familiales (CAF).

Pour notre département, c’est une dépense de quasiment 25 millions d’euros.

Comme vous le savez, elle est modulable en fonction de l’âge de l’enfant, allant de 364 euros pour un enfant de 6 à 10 ans à près de 400 euros pour un jeune de 15 à 18 ans.

Cette allocation créée par la gauche et augmentée significativement sous le quinquennat précédent est indispensable pour de nombreuses familles.

« Yes la meuf is dead »!

 

Sibeth Ndiaye

 

Ce SMS attribué à Sibeth Ndiaye pour évoquer la mort de Simone Veil déchaîne depuis trois jours la presse.

Cette situation est la conséquence de trois paramètres.

Il y a certainement chez une partie des détracteurs une dimension raciste. Une noire qui réussit, ça en dérange certains. Il suffit de regarder les commentaire sur la toile pour en prendre toute la dimension.

Mais il y a autre chose.

Depuis le début la stratégie de communication de l’Elysée déplait profondément à la presse. Parole présidentielle rare, très cadrée, peu dep off, jamais de réponse sur un autre sujet que l’objet d’une conférence de presse, etc. Il était évident qu’à la première occasion, la presse « se la paierait » car elle est considérée comme la responsable de ces choix de communication.

Et puis il y a tout simplement le changement générationnel. Sibeth Ndiaye est jeune et parle comme les jeunes. C’est tres maladroit pour la circonstance parce que Simone Veil est une icone mais elle n’était pas encore née en 1974. Cela montre peut-être un manque d’émotion, mais pour beaucoup de jeunes, Simone Veil c’est déjà de l’histoire et ça ne les touche pas plus que cela.

Ce n’est pas la dessus que l’on doit juger de ses qualités mais elle doit en tenir compte pour l’avenir dans une société qui poursuit sa dérive préoccupante où la forme prime de plus en plus sur le fond.

La loi de moralisation de la vie publique veut redonner confiance dans la vie démocratique !

Moralisation vie publique

C’est l’objectif du texte sur lequel travaille François Bayrou et son équipe. En voici les grandes lignes. Déjà, François Hollande, lors du quinquennat qui vient de s’achever avait pris plusieurs mesures importantes allant dans le même sens. Même s’il n’y a pas véritablement de rupture, le nouveau texte irait beaucoup plus loin. S’il était appliqué dans son intégralité, ce serait indéniablement une petite révolution.

Les grandes orientations de ces textes (loi ordinaire, loi organique et, dans quelques mois, loi constitutionnelle), dont le détail est actuellement en cours de finalisation au Conseil d’État, sont présentées autour de trois axes.

Une réforme institutionnelle, qui prendra sa place dans une révision de la Constitution prochaine.
– La Cour de Justice de la République sera supprimée : c’est la cour d’appel de Paris qui sera compétente, et seuls des magistrats seront compétents, de bout en bout.
– Les anciens présidents de la République ne pourront plus être membres de plein droit du Conseil constitutionnel.
– Les élus ne pourront plus exercer plus de trois mandats identiques et successifs de député, de sénateur ou d’exécutif local, sauf pour les petites communes. Le choix se ferait entre un seuil à 3 500 habitants et un seuil à 1 000 habitants.
– Les ministres ne pourront plus exercer de fonction exécutive locale, ils auront deux mois pour abandonner l’une ou l’autre fonction.

La moralisation de la vie politique, notamment parlementaire : transparence, probité et prévention des conflits d’intérêts.
– L’interdiction de recruter des membres de sa famille, pour les membres du Gouvernement comme pour les parlementaires et les collaborateurs de cabinet des élus locaux.
– Des garanties de probité pour les parlementaires.
– La prévention des conflits d’intérêts.
– L’encadrement des activités de conseil.
– Le remboursement au réel des frais de mandat des parlementaires.
– La suppression de la réserve parlementaire. Le montant actuel de la réserve doterait un fonds d’action pour les territoires ruraux et les projets d’intérêt général, qui sera transparent et soumis à critères précis et publics ».

Une refonte profonde du mode de financement public de la vie politique : transparence, pluralisme et création d’une banque de la démocratie.
– Transparence des sources de financement.
– Renforcement des autorités de contrôle.
– Création d’une banque de la démocratie, qui, adossée à un établissement de crédit public ou chargé d’une mission de service public, pourra accorder des prêts aux partis politiques et aux candidats, dès lors qu’ils présenteront des garanties de solvabilité.