Rentrée des associations : les secteurs santé, solidarité, discriminations, environnement se partageaient l’espace du jardin Albert 1er

 

Trois heures furent nécessaires pour saluer tout ces acteurs essentiels de la vie associative qui contribuent à rendre meilleur le quotidien de ceux qui ont besoin de la solidarité pour lutter contre l’inégalité de leur condition.

Un temps si long parce que nous avions des choses à nous dire et que je devais leur dire à quel point je compte sur elles pour apaiser la ville et évoquer aussi leur manque de moyens face à des besoins qui ne cessent de croître.

D’apaisement il en a notamment été question au stand d’accueil femmes solidarité où le décompte s’est encore alourdi (104 féminicides) ou à celui du refuge, bien accompagné par la ville pour remettre en selle des jeunes homosexuels rejetés par les familles.

Aux resto du cœur et à la banque alimentaire on a évoqué les maraudes dont la mairie ne simplifié pas la tâche, mais aussi les besoins croissants.

Le liste est longue.

« Ma Cité va Briller » aux Moulins !

 

C’est le nouveau challenge qui incite les jeunes à nettoyer leur quartier. Né dans le Val-d’Oise, ce défi commence à gagner toute la France.

Un nouveau challenge inspirant et destiné à rendre la planète plus propre vient de voir le jour. Après le Trash Tag Challenge, de plus en plus de personnes relèvent le Garges Clean Challenge. Son but : sensibiliser les jeunes habitants de cité en les faisant participer à un projet collectif.

Au bord de la mer comme au cœur des villes, les déchets s’accumulent. Cependant, les initiatives d’anonymes se multiplient pour combattre la pollution du quotidien. L’association Espoir et Création installée à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) a eu une idée pour mobiliser les jeunes et les sensibiliser à la question de l’environnement. Pour cela, elle a créé le Garges Clean Challenge aussi connu sous le hashtag #macitévabriller

A l’initiative #amira « ma cité va briller », c’était aux Moulins. Nous nous sommes retrouvés à 18h place des Amaryllis, gants, râteaux et sacs poubelles pour une opération de sensibilisation en plein cœur de la cité des Moulins. J’ai mis la main à la pâte pendant une heure. Mais je voulais surtout être là pour apporter mon soutien à Amira Za et à cette initiative qui s’est déroulée dans une bonne ambiance et qui en appelle d’autres, peut être dans d’autres quartiers.

Les travailleurs sociaux doivent ils être les garants de la promesse républicaine ?

 

C’est la question que je me suis posée en fin d’après midi à l’IESTS ou se déroulait la cérémonie de remise de diplômes.

Cet institut est en plein développement et il regroupe désormais un millier d’étudiants et environ 70 salariés. Désormais présidé par une vieille connaissance, Albert Marouani, ancien président de l’université de Nice, il a désormais des ambitions méditerranéennes puisque deux conventions ont été passées avec le Maroc.

Avant les interventions convenues des élus le directeur, Philippe Fofana, a rappelé que sa mission était de former aux métiers du social.

En l’écoutant avec beaucoup d’intérêt il a bien entendu rappelé les résultats exceptionnels obtenus cette année  qu’il s ‘agisse des assistantes sociales, des éducateurs, des éducateurs-jeunes enfants. Tous les Majors de promotion ont défilé.

Mais ce dont parlait Fofana allait bien au delà des réussites individuelles, il était entrain de passer à cette promotion un message au moment de leur entrée en vie active, soit au Conseil Départemental, soit dans une association ou un CCAS.

C’est que chacun, dans le monde du social, est plongé dans un défi sans cesse renouvelé et de plus en plus difficile à relever : combattre les inégalités, accompagner les détresses sociales, répondre aux attentes, en matière de logement, de santé, d’accès aux droits, d’insertion.

Ce défi plus grand que leur engagement porte un nom qui colle à notre devise républicaine : la solidarité. C’est en ce sens que les travailleurs sociaux deviennent les garants d’une promesse républicaine, qui est de ne laisser personne sur le bord du chemin. Ils rejoignent parmi les garants de cet idéal les enseignants, ces fameux hussards de la République qui, désormais, n’y arrivent plus seuls.

Beaucoup de monde à cette remise de diplômes.

Les Liserons expérimentent la mutualisation associative

 

Avant hier soir c’était la soirée des Liserons sur le plateau d’évolution du Mont Gros avec de nombreuses activités sous la coordination de l’association Galice dont il faut saluer le travail.

Les éducateurs d’ALC étaient présents, l’association PES de Nice Ouest s’était déplacée avec ces matelas itinérants. Une belle synergie qui a déteint sur le quartier, très présent.

Merguez sur barbecue, rap, batucada, football et équipe féminine qui gagne 2 à 1, tout était réuni pour faire de cette première une réussite et ça le fut.

Une occasion pour moi d’échanger avec l’équipe d’éducateurs et le conseil citoyen sur les projets à venir.