Elle s’est déroulée sur fond d’une opération sauvetage du quotidien » l’humanité ». La paella était excellente. Et cela a été un plaisir d’échanger avec Philippe Pellegrini, Jean François Tealdi, Emmanuelle Gaziello et Simone Monticelli.
20 ans déjà. Nous nous sommes retrouvés au centre culturel de la Providence pour fêter cet anniversaire, avec du théâtre, des récits de vie, un défilé de mode et en musique.
Une bien belle soirée de fraternité et de convivialité.
C’était aussi l’occasion de rendre hommage à Abdallah El Batlaoui son président et à Souad son épouse.
Et de regarder dans le rétroviseur le chemin parcouru : la lutte contre l’illettrisme, l’alphabétisation, les ateliers divers, l’accueil des chibanis, l’accès aux droits.
Nice Ariane Développement a tenu sa réunion annuelle pour présenter son bilan.
Je veux tout d’abord saluer le travail d’Alain Meinardi, l’ancien directeur de la société Lapeyre sans lequel la zone franche n’aurait pas connu le succès qui a été le sien, sans lequel Nice Ariane Développement n’ existerait probablement pas.
Cette association vient d’effectuer un saut qualitatif et quantitatif intéressant.
Quantitatif parce que désormais 120 entreprises y adhèrent.
Qualitatif parce que les résultats obtenus en matière d’insertion professionnelle sont remarquables pour le quartier, plus de 50% de remise à l’emploi, plus de 30% des jeunes en CDI.
C’ est le défi qu’Alain Meinardi relève avec toute son équipe qui démontre que les utopies sont utiles.
Néanmoins il y a un bémol. L’économie locale du quartier de l’Ariane ne peut pas tout absorber. Et le nouveau dispositif promis par le président de la république, celui des emplois francs va au contraire dans le sens d’ouvrir les quartiers, d’ en finir avec l assignation à résidence des jeunes.
En ce sens l’absence de tramway va rapidement créer une nouvelle inégalité entre ce quartier et le reste de la ville. Avec le tramway, les jeunes des autres quartiers, par la mobilité, bénéficieront d’un avantage comparatif par rapport à ceux de l’Ariane au moment de l’entretien d’embauche.
Il en est de même pour les étudiants, très handicapés par rapport au reste de la ville. Il faut en moyenne aujourd’hui 45 minutes pour aller de l’Ariane au terminus Pasteur de la ligne 1. Cela fait une heure trente de perdue chaque jour. Idem pour ceux qui travaillent à l’ extérieur du quartier.
Tout cela nous le défendons avec le collectif pour l extension de la ligne 1 du tram à l’Ariane et à la Trinité qui regroupe partis politiques, associations et qui est animé par Nice au Coeur.
Côté des 120 entreprises, C’est le silence radio. Pourtant à terme cette injustice territoriale va pénaliser gravement le développement économique du quartier, et des entreprises du quartier. De nombreux jeunes qui veulent installer des start-up choisissent les Moulins ou Nice Meridia alors qu’ils auraient bien été à l’Ariane s’il y avait eu le tram pour la mobilité de leurs clients. J’ai des témoignages.
De même au moment de la revente de l’activité ou de la transmission d’entreprise, ceux qui depuis des années ont porté à bout de bras l’économie du quartier, recevront en guise de remerciements de la mairie, la réalité d’une décote sur la valeur de leur outil de production, handicapé par l’absence de tram.
Être chef d’entreprise, c’est savoir, c’est aimer prendre des risques. Prenez le risque de parler, de dire publiquement ce que certains d’entre vous me disent en privé. Faute de quoi l’Ariane sera décrochée et tout le formidable travail que vous accomplissez depuis des années aura été peine perdue.
C’est à cela que je crois si l’on veut éviter ce que nous promet Gérard Collomb : Vivre face à face au lieu de vivre ensemble !
Très beau succès pour les soirées interculturelles. Ce soir Nice rencontre l’Espagne au son des guitares.
C’est l’occasion pour moi de rencontrer Amel Baccouche la présidente, Alice, sa directrice et toute leur équipe. Cette année le conseil citoyen est également présent.
Le mois de septembre est là et cette question n’est toujours pas réglée, la mairie jouant semble-t-il l’enlisement.
Tout le monde se félicite de la rénovation de la place Saint François qui était attendue depuis de nombreuses années.
Ce que personne n’avait prévu, c’est que le déplacement des poissonniers, présenté comme provisoire et justifié pendant la durée des travaux allait finalement devenir définitif.
Je n’accepte pas cette manière de faire qui revient à les expulser sans en avoir l’air, d’un lieu où ils ont fait le bonheur de générations de niçois et de touristes depuis 1936.
Les niçois, et notamment les riverains et commerçants réclament le retour des poissonniers et de Micheline à la place Saint François parce que cela fait partie de l’identité et de l’authenticité du lieu. Ce n’est ni Saleya, ni Rossetti !
J’ai signé avant l’été la pétition réclamant leur retour à Saint François. Je leur apporte tout mon soutien et ils méritent le votre !
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