Incroyable ! Les secretariat des élus demandés en renfort de la cause de la reconnaissance faciale

 

La DRH de la mairie et metropole vient d’envoyer à ces agents le mail suivant :

Nous avons été sollicités par le Cabinet du Maire pour trouver une quinzaine d’agents dans notre direction pour proposer au public en attente de rentrer dans l’enceinte de Carnaval (avant les contrôles de sécurité sur la coulée verte) de répondre à un questionnaire – de 13h à 14h30 – relatif à la reconnaissance faciale (9 questions très simples à poser)

Les agents intéressés devront :
1. prendre leur pause méridienne de 11h45 à 12h30 ; le rendez-vous est donné à 12h30 avec XXX XXX devant la Mairie Principale
2. renvoyer leur confirmation de leur participation par mail à XXX XXX avec copie à leur chef de service, directeur

Nous comptons sur vous et sur la meilleure compréhension de votre chef de service

Un grand merci par avance pour votre mobilisation….

Il est invraisemblable qu’un tel courrier arrive au secrétariat des élus de l’opposition. C’est une véritable provocation politique.

Souriez la reconnaissance faciale arrive à Nice

 

En fin d’année 2018, j’avais été l’un des rares avec la Ligue des droits de l’homme à avoir réagi au moment où Nice-Matin avait annoncé que l’autorisation avait été donnée par la CNIL pour une expérimentation de reconnaissance faciale portant sur 200 élèves volontaires.

La suite me donne raison. Vient de démarrer en étant annoncée à grand renfort de communication une expérimentation de reconnaissance faciale pendant le Carnaval de Nice avec un échantillon de 1000 volontaires, de nouveau autorisée par la CNIL.

Nous sommes dans une technique commerciale bien connue, celle du pied dans la porte. Du moment que ce n’est relié à aucun fichier c’est autorisé oui mais demain.

Je vous annonce déjà la prochaine expérimentation, ce sera sur 2000 volontaires à l’Allianz Riviera. Et pourquoi pas ?

Lorsque ces tests à plus grande échelle seront opérationnels, se posera alors la question de la connexion avec des fichiers, et quels fichiers ?

C’est ainsi que le champ de nos libertés individuelles va se trouver restreint par le numérique. Si nous ne réagissons pas nous sommes en route vers une société à la chinoise comme l’a publiquement craint Paul Cuturello.

D’ailleurs la ville de Nice ne s’y est pas trompée. L’ annonce est en deux langues : français et chinois (voir photo). David Nakache, ligue des droits de l’homme section de Nice.

Nouvelle décision du préfet en faveur de la mosquée En Nour.

 

Affaire délicate pour le préfet Georges François Leclerc. Il a tranché dans un sens logique. Le préfet a considéré que le procureur de Nice, Jean Michel Prêtre, avait classé sans suite en juin dernier l’enquête sur le financement du lieu de culte, alors que le maire avait déposé un article 40.

Le préfet a estimé que s’il prenait la décision de valider la DUP, cela reviendrait à prendre une position contraire à celle du représentant du parquet.

Le reste n’est que commentaires. C’est donc bien la position que nous défendons depuis le départ dans cette affaire qui semble validée. Souhaitons désormais que l’on en reste là.

70 eme anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

 

Il n y a pas de plus bel hommage a rendre en ce jour anniversaire à René Cassin que de publier le texte intégral pour ceux qui éventuellement auraient envie en ce jour anniversaire de la relire ou simplement de la lire. Quel beau texte sur la liberté. Quelle portée symbolique en ces temps incertains pour nos démocraties.

L’Assemblée générale des nations unies proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des États Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2

1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8

Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11

1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.

Article 12

Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14

1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15

1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16

1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.

Article 17

1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Article 20

1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.

Article 21

1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23

1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24

Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25

1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26

1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

Article 27

1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.

Article 28

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29

1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Sauvons les nuits du Sud !

 

Teo Saavedra a fait en 20 ans d’un petit festival un festival référence. Il lui a donné une identité, une philosophie.

Les nuits du Sud, c’est Vence et c’est la place. Ici assis ou debout on paie le même prix, l’ambiance est décontractée, les restaurants travaillent.

Téo a su conserver année après année une programmation de qualité, variée, très accessible par rapport au Festival du Jazz de Nice.

Déplacer ce festival sur un stade, ce sera le faire rompre avec son histoire. Bien sûr un jardin en centre ville je peux comprendre que les personnes âgées le veuillent. Mais Vence a montré qu’elle pouvait avoir aussi un autre avenir.

Aidons Téo et son équipe à sauver les Nuits du Sud. Une pétition a été lancée sur change.org. « #nuits du Sud 4 ever ».

Partageons la et faisons la connaître autour de nous !