Stop à la pollution des navires de croisière!

 

J’ai écrit au président de la métropole,, Christian Estrosi, pour lui demander de bien vouloir appliquer au port de Nice Villefranche la même charte que celle appliquée par la ville de Cannes.

Voici l’intégralité du courrier.

Monsieur le président,

Désormais c’est la Métropole Nice Côte d’Azur qui est responsable du port de Nice. Or la pollution des bateaux de croisière est un enjeu important pour la Côte d’ Azur.
En 2015, un texte a prévu de limiter à 1,5% la teneur maximale en soufre dans le carburant des navires transportant des passagers.
Devant l’accélération du dérèglement climatique la France a décidé d’abaisser de 1,5 à 0,5% la quantité maximale de soufre dans le carburant des paquebots et des ferries d’ici l’année prochaine. Un taux qui reste cependant 50 fois supérieur au diesel d’une voiture qui rejette, lui, 0,01% de soufre.
Le 27 juin dernier, la ville de Cannes a décidé d’imposer aux paquebots de limiter la teneur en soufre de leur carburant à 0,1%, faute de quoi ils ne pourront plus débarquer leurs passagers dans le Vieux-Port.
Ce taux sera applicable dès l’année prochaine et sera obligatoire si les bateaux veulent pouvoir débarquer leurs passagers dans le port de la ville.
Il s’agit en l’occurrence d’une décision qui va plus loin que la loi française.
Le groupe Norwegian Cruise Line holdings a déjà signé la charte afin de pouvoir continuer à acheminer ses clients à Cannes. Cette compagnie représente environ 40% du trafic dans le port de la ville. Une autre compagnie a, depuis, signé la même charte.
Cannes n’est pas le premier port à imposer cette limitation à 0,1%. La règle est déjà en vigueur dans les ports de la mer du Nord, de la Baltique et de la Manche pour les bateaux de croisières.
Cette décision courageuse ne peut que nous interpeller.
Je vous demande de bien vouloir prendre les mêmes dispositions concernant le port de Nice-Villefranche qui accueille également de très grosses unités notamment en rade de Villefranche. Ce sujet me paraît très important et nécessite une certaine coordination afin de ne pas mettre nos capacités d’accueil en concurrence.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à la présente, je vous de croire, monsieur le président, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Patrick Allemand

Plage sans mégots !

 

Voilà une initiative citoyenne intéressante qui va se dérouler demain entre 19h30 et 21h sur la promenade des Anglais.

Il ne faut ni en mésestimer la portée, ni la surestimer. Cela doit s’inscrire dans un vaste programme de sensibilisation citoyenne concernant le traitement des déchets et de la place que peut y prendre l’individu.

Canicule : même si le Sud Est a échappé au pire, restons mobilisés !

 

Pensons aux jeunes enfants, plus fragiles.

Pensons aux transports et évitons les déplacements inutiles.

Pensons aux personnes âgées en établissements ou à domicile grâce aux services de soins.

N’oublions pas les personnes âgées isolées et les Sans Domicile Fixe vulnérables à ces fortes chaleurs.

J’irai demain visiter un centre d’accueil pour m’assurer que leur accès est facilité, cela n’avait pas été le cas l’an passé au centre de la rue Trachel où l’on avait laissé les SDF attendre en pleine chaleur 18 heures pour ouvrir les portes.

En attendant je salue tout le travail des associations, des bénévoles qui intensifient les maraudes et les distributions d’eau potable.

Canicule : Manque d’anticipation dans plusieurs écoles niçoises.

 

 

Si les parents d’élèves ont donné l’impression de s’en prendre à tout le monde, c’est parce que souvent, ils ne savent pas qui, du rectorat ou de la ville exerce telle ou telle responsabilité.
Peu importe, les faits sont têtus. Dans plusieurs établissements scolaires, la température dépassait les 30 degrés.

Avant, les choses étaient relativement simples.Les épisodes de fortes chaleurs se déroulaient en juillet et août, donc en période de vacances scolaires et on se fichait pas mal qu’il fasse 35 degrés dans des salles de classes vides pour deux mois.

Désormais la question à se poser est la suivante : Comment faire pour éviter à l’avenir de telles situations alors que la fréquence des phénomènes de canicule est amenée à s’intensifier et sur une plus longue période?

Je pense que le dossier des établissements scolaires doit être mis sur la table. Les nouveaux établissements doivent être construits en choisissant des matériaux isolants, tenant compte du réchauffement climatiques.

Quand aux groupes scolaires actuels, une concertation doit être menée dans l’année afin qu’à l’été 2020, ce qui s’est passé hier ne puisse plus se produire.

Une réflexion autour de la végétalisation des écoles pourrait notamment être menée.